La cause des causes : le renoncement du peuple à écrire la constitution

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Sommaire


"Chercher la cause des causes" disait le médecin grec Hippocrate. Il est inutile de s'attaquer à des conséquences lorsqu'on veut résoudre un mal : il faut s'en prendre à la cause profonde qui l'a fait naître.

C'est à partir de cette réflexion que le professeur Étienne Chouard a suivi la ramification des causes et des conséquences. La conclusion de ses recherches montre que la racine de nos problèmes est le renoncement du peuple à écrire sa constitution. Le corps social doit se réapproprier le processus constituant pour s'écrire une bonne constitution protectrice.


1 Cause(s)

Pas de cause supérieure : le renoncement du peuple à écrire sa constitution est la cause des causes.

2 Conséquence(s)

La conséquence de cet abandon est que ce sont les hommes de pouvoir qui écrivent les règles du pouvoir et sont donc en conflits d'intérêts.

3 Schémas : ANALYSES

3.1 Origines et déroulement du travail commun

3.2 Schéma 1 : ANALYSE - Des Conséquences à La Cause des Causes

Schéma sources la cause des causes la cause de la cause conséquences.jpg

3.3 Schéma 2 : ANALYSE - Des Conséquences à La Cause des Causes - proposition de Pierre

Schéma La Cause Des Causes (P).jpg

3.4 Schéma 3 : ANALYSE - Des Conséquences à La Cause des Causes - proposition de Mathieu

800px

3.5 Schéma 4 : ANALYSE - Des Conséquences à La Cause des Causes - proposition de Catherine

Capture d'écran Cause des causes avec Source7 Catherine.png
Concernant la réflexivité voir :



  • Frédéric Lordon dans "La société des affects - pour un structuralisme des passions" (je vais d'ailleurs en faire un résumé sous peu) :
La société des affects - Jacques Lordon Pour un structuralisme des passions.jpg

Extraits :
(Déjà ceci pour comprendre l'origine de son travail)
"Il y a bien des individus et ils éprouvent des affects. mais ces affects ne sont pas autre chose que l'effet des structures dans lesquelles les individus sont plongés. Et les deux bouts de la chaîne, réputés incompatibles, peuvent enfin être conjoints pour donner accès à quelque chose comme un structuralisme des passions"
" Il y a des structures, et dans les structures il y a des hommes passionnés ; en première instance les hommes sont mus par leurs passions, en dernière analyse leurs passions sont largement déterminées par les structures : ils sont mus le plus souvent dans une direction qui reproduit les structures, mais parfois dans une autre qui les renverse pour en créer de nouvelles : voilà, à l'essentiel, l'ordre de faits que voudraient saisir les combinaisons particulières du structuralisme des passions."

"Parce qu'il y a du désir et des affects, termes dont la réintroduction était décidément stratégique, il y a des forces motrices au sein des structures, des forces le plus souvent déterminées à la reproduction du même, mais éventuellement capables de faire mouvement dans des directions inédites qui viennent briser le cours ordinaire des choses lorsque, par exemple, le fonctionnement des structures passe aux yeux des individus un point d'insupportable, et les détermine alors non plus à la conformité mais à la sédition."
"Les individus ne se comportent jamais que comme les structures les déterminent à se comporter ; mais ils n'ont aussi tel comportement que pour avoir désiré se comporter ainsi."
"Les motions désirantes individuelles reproduisent les structures . Ou les détruisent !"
"Mais les structures ne bougent pas d'elle-mêmes, comme par mouvement spontané : "on" les fait bouger. Qui est ce "on" ? Disons génériquement : la politique. Soit, dit autrement : des coalitions de forces désirantes."

"Si un individu dit oui, c'est plutôt qu'il a été déterminé (affectivement) à dire oui. Il n'y a là-dedans aucune manifestation de la liberté originaire d'un sujet, mais simplement l'effet d'agencements institutionnels suffisamment bien configurés pour normaliser les individus sous des affects joyeux plutôt que sous des affects tristes - la vérité du "consentement" n'est pas de l'ordre de la liberté mais de l'ordre des passions : c'est la joie qui fait dire oui."
"La violence symbolique qui, typiquement, produit ce genre d'acquiescement doit donc être comprise comme pouvoir (institutionnel) d'affecter. D'affecter adéquatement s'entend, c'est à dire de réjouir - réjouir les individus sous le ressort de l'institution pour les déterminer d'autant plus à y rester."

Concernant les caractéristiques de l'infantile :



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