ALTERNATIVES Citoyennes

De wiki.gentilsvirus.org
Aller à : Navigation, rechercher

Sommaire

1 Association ALTERNATIVES Citoyennes

Projet associatif

Le jardin de la mine

Pour une économie verte et solidaire

Adresse de l'association ALTERNATIVES Citoyenne :

ALTERNATIVES Citoyennes
73 Bis, rue du fort
54250 Champigneulles
N° identifiant: W543007608

1.1 Préambule

1.1.1 Une définition

C'est la réglementation comptable (règlement du 16/02/1999 du Comité de la Réglementation Comptable – C.R.C.) qui définit le “Projet Associatif“ comme étant: “constitué des différents objectifs fixés par les organes statutairement compétents de l'Association pour réaliser l'objet social“.
Cette définition donne évidemment au Projet Associatif un ancrage statutaire fort.
Le Projet Associatif est le préalable à la rédaction des statuts – ou du moins à leur modification.
Le Projet Associatif est l'esprit de l'association, les statuts n'en sont que le mode d'emploi.
Il prend alors la forme d'une charte entre les fondateurs dans laquelle ils décrivent le but qu'ils assignent à la structure à créer, les valeurs communes qu'ils entendent promouvoir, l'éthique partagée, et la façon dont ils prévoient de faire fonctionner cette œuvre commune, tant à l'égard de ses membres qu'à l'égard des tiers.
Il indique l'esprit dans lequel les statuts seront rédigés, mais aussi celui dans lequel l'association devra fonction.

1.1.2 Un document central

Le projet associatif est un élément phare de la construction de l'identité d'une association comme de sa dynamique interne et externe.
Comme l'écrit Dominique Thiéry, vice-président de France bénévolat : “Il nous semble donc que les difficultés rencontrées par les associations pour recruter ou renouveler leurs dirigeants sont particulièrement liées au projet de l'association et à son activité. A partir d'une certaine taille d'association, ce n'est plus le réseau des adhérents mais l'attrait du projet associatif qui va générer le plus de candidatures, pour les dirigeants comme pour les bénévoles de terrain“.
Notre association place donc le projet associatif au centre de son action et au cœur de son organisation.

1.2 L'HISTOIRE DE L'ASSOCIATION

Après une prise de conscience des enjeux actuels de notre société auxquels nous sommes confrontés, nous nous sommes intéressés aux initiatives allants dans le sens d'une transition économique, écologique et sociale. Nous en sommes sorti convaincus de sa faisabilité et de la nécessité d'agir. Pour nous en donner les moyens l'association Alternatives Citoyenne fût créée le 1er Janvier 2013.

Compte-tenu de nos moyens très limités (3 parcelles d'anciens vergers( 4500 m2) dans la zone dite "de la mine" à Champigneulles, quelques outils et beaucoup de bonne volonté), nous avons opté dans un premier temps, pour la gestion des lieux et la production alimentaire écologique pour notre usage personnel.

Pendant les 3 années qui suivirent, nous avons expérimenté ces pratiques, aménagé de façon à créer une vitrine promotionnelle de ces techniques (maraîchage bio, agro-foresterie,jardin-forêt, culture sur butte, composterie, paillage, ...), et ouvert ponctuellement les portes du site au public (partenaires potentiels, entourage et réseaux sociaux) pour des visites, fêtes d'anniversaire, chantiers participatifs (dont la récolte des fruits et l'aménagement du site),...

Dernièrement, nous avons accueilli un chantier jeune en partenariat avec jeune et cité, une action que nous souhaiterions renouveler et qui nous a permise d'avancer plus rapidement dans les travaux.

Elle dispose aujourd'hui de 6 parcelles d'anciens vergers et une de forêt à Champigneulles, dans la zone dite " de la mine" (environs 9000 m2). Elle peut aussi compter sur la participation de 9 bénévoles qualifiés dans différents domaines tels que l'aménagement paysager, l'animation, la menuiserie, etc...

1.3 LES FINALITÉS ET LE CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ASSOCIATION

L'association Alternatives Citoyennes est une association de loi 1901, à but non lucratif. Elle a pour objet de développer, promouvoir et favoriser les initiatives respectant rigoureusement l'environnement, la société et les individus.

L'association est inscrite auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle sous le numéro W543007608.


1.4 LES VALEURS ET PRINCIPES D'ACTION DE L'ASSOCIATION

L'association est laïque, et ne poursuit pas de but politique ou religieux.

Elle ne possède aucune finalité lucrative et ne cherche qu'à garantir dans ce domaine, une bonne gestion de ses équilibres financiers.

L'association s'inscrit entièrement dans le cadre de la loi n. 2014-856 du 31 Juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire.

Elle met en outre en avant des valeurs d'éducation populaire: accueil, apprentissage de et tout au long de sa vie, méthodes actives au service du développement de la connaissance et d'une citoyenneté dynamique.

Alternatives citoyennes pose également des principes qui consistent à concevoir toutes actions sous l'angle économique, écologique et social de manière équilibré. Nous agissons sur un plan local, dans une finalité globale.

Entre autre, la permaculture, l’Économie Basée sur les Ressources, verte, solidaire, circulaire ou encore coopérative, les incroyables comestibles, les colibris, le réseau des villes en transition ou des permaculteurs (en particulier brin de paille Alsace de Christophe Koppel),... font parties de nos sources d'inspiration.

ALTERNATVES Citoyennes 1.png

En ce qui concerne son fonctionnement, l'association est ouverte à toutes personnes majeures souhaitant participer à l'évolution de son projet. Elle porte une attention particulière à la richesse de la vie associative: en ce sens Alternatives Citoyennes se doit d'être portée par des bénévoles qui se réunissent régulièrement pour soutenir le projet associatif et le réorienter si nécessité il y a.

Un ensemble d'activités

Accompagnement dans le domaine de l'écologie au jardin et dans les espaces verts, Sensibilisation au respect de l'environnement, en particulier de l'environnement local, Organisation de divers chantiers participatifs à vocation pédagogiques (création de haie fruitière, aménagement d'espace cultivable, récolte,...), Accueil de chantiers jeunes, Production de végétaux et de produits alimentaires, Développement d'un jardin écologique à vocation pédagogique,

Les activités développées par l'association permettent, en un seul projet, d’œuvrer à plusieurs finalités et de couvrir un champ thématique conséquent. Cette réalité fait la force de notre association.

1.5 LE FONCTIONNEMENT ET L'ORGANISATION

Pour l'instant, nous ne disposons que d'un bureau composé de membres bénévoles. Cette instance est une émanation de l'assemblée générale, et est le responsable des engagements et des actions de l'association. Les décisions sont prises par le président, après consultation et accord des autres membres du bureau.

Il délègue cependant la gestion des activités à des membres bénévoles de l'association:

Production
Entretien et de développement du jardin
Ateliers éco-constrution
Animation

Des réunions sont organisées entre les responsables d'activités selon les besoins éventuels. Le référent direct du responsable de projet est le président de l'association. Le responsable de projet, dans le cadre d'une bonne organisation de l'association, peut être invité aux réunions ou aux assemblées générales à partager ses connaissances, ses analyses et son avis avant qu'une décision soit prise par le bureau.
Nous voulons donner une attention particulière à la qualité de vie au travail et d'amélioration des compétences de toute personne accueillie par l'association, qu'elle soit salariée, stagiaire ou bénévole.
Notre association s'inscrit résolument dans le cadre d'une organisation bienveillante, bien-traitante et apprenante.

1.6 LE RÉSEAU PARTENARIAL

Nos activités nous amèneront à intervenir avec et aux cotés de nombreuses institutions ou organismes à l'avenir. Pour l'instant, des contacts ont été établis avec différents organismes, et nous avons accueilli un chantier jeune, organisé par l'association jeune et cité.

Nous souhaitons qu'Alternatives Citoyennes soit une structure en intéraction avec les autres organisations, publiques ou privées, du territoire. Comme nous le précisons dans la partie consacrée à nos principes d'action, il s'agit pour notre association de s'inscrire dans une activité, mais également dans une économie locale, tout comme dans un territoire.

1.7 OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT

Développer les ressources financières directes de l'association pour :

- Création de postes pour les responsables d'activités et poursuite du développement de l'association.
- Recherche de subventions pérennes et développement de l'activité,
- Demande de prêts, financements par des mécènes, apports en terme de mécénat de compétences,
- Développement du nombre de partenaires,
- Développement du nombre et diversification des plantes sur le site,
- Équipement (outils de travail, abris pour le matériel, récupération et stockage d'eau de pluie, aire de convivialité,...),
- Augmentation de la production d'aliments et de produits transformés,
- Création et gestion de jardins collectifs.

Développer et proposer diverses prestations

- Entretien et mise en valeur d'espaces verts,
- Organisation d'ateliers pédagogiques divers: éco-jardinage (compostage, paillage, plantes compagnes et plantes associées, auxiliaires de culture,...), éco-construction (utilisation de matériaux issus de la récupération, comme des palettes, pour construire des objets tels que, composteur, hôtel à insectes, cabane de jardin, abris, récupération d'eau de pluie,...), éco-consommation (fabriquer des produits d'entretien et cosmétiques plus naturels, savoir créer des sacs et des emballages cadeaux en tissus réutilisables, cuisiner sans gaspiller d'aliments),

Activités en direction des écoles, des collèges et des lycées (ateliers pédagogiques, jeux sur le thème de l'éco-citoyenneté, découverte de la nature,...),

- Vente/échange de végétaux,
- Location du terrain pour des événements privés (barbecue, anniversaires, etc),
- Création d'une ressourcerie associative (récupération et stockage de matériaux et d'objet pour une réparation ou un réemploi),
- Développement d'activités à proposer dans le cadre des Nouvelles Activités Périscolaires,
- Vente de produits alimentaires,
- Développer l'activité conseil et formation,
- Création d'un club de jardiniers (échange de végétaux et d'expériences, chantiers participatifs, rencontres,...),
- Se former dans le développement de jardins et leurs diverses utilisations,
- Organisation de chantiers, d'ateliers et animations divers,
- Aménagement d'aires de jeux écologiques.

Développer la communication

- Création et développement d'un site internet,
- Création d'une page et/ou d'un groupe Facebook de l'association,
- Messages sur les réseaux sociaux,
- Edition et distribution de plaquettes de communication.

Poursuivre une dynamique associative

- Ouverture de l'association à de nouveaux adhérents,
- Renouvellement des membres du bureau,
- Création d'un conseil d'administration.

1.8 EN CONCLUSION

Notre association souhaite poursuivre son développement au service de l'environnement, de l'amélioration du cadre et de la qualité de vie, de la culture, d'un divertissement durable et de qualité pour la commune de Champigneulles et ses alentours, comme pour ses habitants. Nous mettrons toute notre motivation, notre expérience et nos compétences pour que notre projet se maintienne et se renforce.

2 ECOPÔLE (SOCIAL ?) CHAMPIGNEULLES

2.1 Préambule

La nécessité d'une transition économique, écologique et sociale n'est plus à démontrer, mais le chemin reste encore long. Malgré une prise de conscience grandissante de la société sur ce constat, il existe un grand floue sur les moyens d'y arriver. Nous proposons donc une expérimentation pour essayer d'y remédier, la création d'un écopôle.

On constate un engouement grandissant de la part des collectivités et du grand public sur la protection de notre patrimoine écologique, de la santé publique, et le développement d'une économie verte. Les attentes en terme de traçabilité et de qualité de produits participent aussi à cette démarche, notamment dans le circuit cour, tout particulièrement approprié au contrôle du respect de celles-ci.

Par cette démarche, nous voulons mettre en application les dernières innovations en termes d'écologie et d'organisation, pour augmenter la rentabilité économique et réduire au maximum l'impact écologique des activités concernées, telles que : écoconstruction, agroécologie, écoconsommation, autogestion, finance citoyenne et solidaire, économie responsable et verte, écocitoyenneté, résilience locale, etc...

Notre démarche répond aussi à un besoin de palier au problème de baisse des financements publiques par un travail d'autofinancement du projet, et d'un chômage de masse qui s'installe par le développement d'activités économiques pérennes et de formations à des techniques d'avenir. C'est pourquoi des choix stratégiques devront être fait pour prioriser les activités et structures à mettre en place, selon leur rentabilité et intérêt dans l'avancement du projet global. Cela pourrait correspondre à cet ordre de mise en place : production alimentaire bio locale, animations diverses, « ressourcerie », création de la structure d'accueil de l'« écocentre », création d'écohabitats pour répondre à la demande logements sociaux,...

2.2 Où ?

Le site d'accueil est à définir, mais pourraient tout aussi être constitué d'un réseau de sites partenaires (jardin de la mine, ZAC des vergers, réseau de jardins partagés, parcs écologiques, etc...). Il n'est pas exclu, que des opportunités ou nécessités nous amènent à décentraliser, et/ou diviser les activités. Néanmoins, il n'y a qu'un site suffisamment grand pour accueillir, au moins en grande partie les activités au même endroit, c'est celui dit de la « ZAC des vergers ».

2.3 Comment ?

En partenariat avec jeune et cité (services civiques, activités en insertion, suivi et accompagnement des jeunes, communication, appuie auprès des institutions,...), alternatives citoyennes (personnes ressources sur l'écologie dans l'entretien et l'aménagement d'espaces verts, l'agroécologie, production de graines et végétaux, gestion des animations et ateliers pédagogiques,...), le GRAINE Lorraine (sensibilisation et formation Education à l'Environnement et Développement Durable), le CCAS de Champigneulles (financement et mise en relation avec les personnes en difficulté), la CAF (financement), la communauté de commune du bassin de Pompey (financement, appuie technique et matériel), FLORE54 (étude sur la préservation du patrimoine écologique, communication,...), les Colibris (communication, relais recherche personnes ressources,...)...

Sur les terrains mis à notre disposition (jardin de la mine, ZAC des vergers ?, bâtiments, autres espaces verts privés ou publiques), sur internet (site, réseaux sociaux,...), lors de manifestations,...

Dans le cadre du P2R en création, l'écopôle servirait de support dans la mise en place d'activités économiques d'insertion sociale et professionnelle. L'accompagnement et un parcours de formations et ateliers de sensibilisations divers et variés seront organisés. Une fois sa formation finie, il pourra être intégré dans l'équipe ou créer sa propre activité.

Par la finance citoyenne, l'actionnariat social, le mécénat privé, échange de services (SEL), monnaie locale...

En communiquant sur internet et les réseaux sociaux à propos du projet et en fédérant des personnes ressources autour.

Au « jardin de la mine » (à Champigneulles, dans la zone dite « de la mine », plus précisément, au Meurtot), l'accent sera porté sur la mise en valeur paysagère, la production de végétaux, de semences, de compost, d'objets (dont ceux utiles au jardin naturel), des produits phytosanitaires naturels,...

2.4 Création d'une ressourcerie associative 

Cela n'a rien de nouveau, mais serait une réelle aide. Elle participerait grandement à la baisse des coût de revient, et permettrait son utilisation possible comme support de développement d'activités artisanale et créatrices. A l'aide d'un lieu et d'ateliers appropriés, elle permettrait la récupération d'objets, de matériels et de matériaux, qui a leur tour, seront réutilisés, réparés ou recyclés.


2.5 Création d'un réservoir d'initiatives et d'un groupe d'appui à la création d'activités allant dans le sens du développement d'une économie verte 

Ces activités seront l'occasion de développer des formations sur les écoconstructions nécessaires aux jardins naturels (hôtels à insectes, nichoirs, abris de jardin, composteurs, ruches, récupération d'eau,...), dans le bâtiment (écohabitat, production des matériaux utiles à l'isolation des bâtiments, structures d'accueil de public,...), dans le domaine artistique (pour la vente et l'habillage du site, création en matériaux naturels, en métal, en matériaux issus du recyclage,...). De ce fait, elles aiderons aussi à la constitution d'une équipe de travail aux compétences adaptées pour la mise en place des projets.
Ce sera l'occasion d'assurer, dans le cadre du projet actuel de « ZAC des vergers », l'entretien et l'aménagement du site, la mise en valeur des espaces naturels intéressants, la sécurisation du site et de son patrimoine écologique, les logements sociaux et autres bâtiments nécessaires, la mise en place d'une production alimentaire locale (les logements pouvant servir à des personnes (familles ?) en difficultés voulant intégrer le projet ou développer leur compétences, activité, autoproduction alimentaire, solutions pour favoriser l'accès à la propriété pour les précaires,...),

2.6 Création d'un groupe de réflexion sur la création de biens publics et la réduction des coûts de fonctionnement d'une ville 

A un moment où le système économique actuel montre ses limites, les baisses de subvention sont continues et ne semblent pas dans la voie d'une amélioration prochaine. Cela nous incite à penser, qu'une réflexion sur les alternatives à la finance publique, et au coûts de fonctionnement des communes, est nécessaire. Ceci pour palier aux problèmes rencontrés et anticiper ceux futurs.
Avec le projet d'écopôle, la fabrication de biens communs (pressoirs, composteurs, jardins publics, espaces de production de végétaux et de graines entre autres à l'attention des services des espaces verts locaux, broyeurs de végétaux, compost, paillage, création d'aires de loisirs,...) et la mise à disposition d'une équipe de travail pour des services (entretien et aménagement d'espaces verts, création et rénovation de bâtiments, recyclage des déchets,...), nous devrions permettre des économies substantielles.

2.7 Gestion d'une banque de graines associative ou grainothèque

Une banque de graines associative est déjà créée, et gérée actuellement par l'association Alternatives Citoyennes. Elle a vocation à permettre une autonomie d'action de l'association, autant qu'une baisse des coûts de revient dans l'aménagement d'espaces verts et le soutien a des actions sociales (jardins partagés ou d'insertion, « incroyables comestibles »,...).

Elle permet, entre autre, les échanges pour assurer une plus grande variété dans les stocks, des dons pour soutenir des projets individuels (aménagement de jardin,...), ou collectifs (jardins partagés, production locale,...).

Une évolution vers ou un projet de grainothèque n'est pas exclue.

La sonorité du mot n’est pas sans rappeler celle de bibliothèque. En fait, il n’en n’est pas si éloigné lorsque l’on sait que les premières grainothèques ont vu le jour dans des bibliothèques. Ici, il n’est point question de livres mais de graines à partager. Une grainothèque est un endroit ouvert à la communauté où l’on trouve une boîte contenant des sachets de graines diverses mis gratuitement à disposition des jardiniers amateurs ou des passionnés de la nature, mais aussi à tous ceux qui souhaitent semer.
On y trouve des semences en tout genre aussi bien anciennes, rares et inconnues que plus communes, traditionnelles, locales ou exotiques ; mais aussi différentes variétés : potagères, fruitières, florales, herbacées ou aromatiques.


La démarche est intéressante d’autant plus qu’elle repose, outre sur la gratuité, sur la notion de libre partage. Les semeurs amateurs, néophytes ou confirmés sont invités à déposer à leur tour leurs graines reproductibles pour alimenter la grainothèque en semences. A noter cependant que les graines hybrides (type F1) et l’utilisation d’ engrais chimique sont proscrits.

Si tout le monde est libre de se servir, il convient, en échange, d’y déposer les graines des plantes que l’on a récoltées dans son jardin, son potager ou sur son balcon, pour peu que l’on ait la main verte. Un don qui n’est pas obligatoire mais qui permet d’alimenter le stock de graines et donc qui est essentiel à la survie des grainothèques.

ET AUSSI : Souveraineté alimentaire ou pourquoi lutter contre l’utilisation des graines OGM.

Cet échange de bonne volonté contribue à maintenir et à préserver la richesse des espèces végétales contre une tendance bien répandue, à savoir : l’uniformisation des semences par l’industrie et l’agriculture monoculturale intensive. Or, cette standardisation met l’héritage de la biodiversité, déjà si fragile en raison des changements climatiques, en péril. 75% de notre patrimoine végétal des semences auraient déjà, selon la FAO, été détruit.

En proposant des semences libres de droits et reproductibles, l’initiative constitue un joli pied-de-nez aux grandes firmes semencières (Monsanto, Bayer, Dupont Limagrain, etc.) qui, avec leurs graines hybrides, font disparaître petit à petit bon nombre d’espèces locales et mettent en danger la diversité naturelle autant que notre héritage.

La grainothèque est un projet communautaire né il y a près d’un an, en octobre 2013, à l’initiative de l’association Graines de Troc, créée en 2012. Depuis l’idée a fait son chemin et les grainothèques se sont multipliées pour s’implanter dans des lieux publics aussi divers qu’insolites (centre culturel, médiathèque, bibliothèque, restaurant et lieu associatif). On compte à présent une soixantaine de grainothèques en France.

2.8 Développement de la production alimentaire biologique locale 

Compte-tenu de la nouvelle réglementation sur les 20% de bio dans les repas en cantines scolaire, et du déficit de production sur ce type de produits, cela rend nécessaire le développement de cette activité.
Champigneulles a la chance de compter sur d'importantes surfaces utilisables à cet effet, sans compter les 60 ha de la ZAC des vergers. Une évaluation devra être faite pour quantifier la production nécessaire au respect de la législation, mais à première vue, les surfaces disponibles devraient être amplement suffisantes. Dans le cas d'un excédant de production, nous pourrions alimenter les collectivités accueillant des enfants (crèches, centres de loisirs, etc...), les maisons de retraites, les commerçants locaux,...

L'autonomie matérielle étant vital pour pérenniser l'activité, nous pourrions travailler sur la fabrication des objets et structures utiles (par exemple, sous forme d'ateliers pédagogiques écoconstruction), tout comme sur la production de végétaux, de semences, des produits naturels nécessaires à la bonne santé des plantes, etc...

2.9 Développement d'une production de végétaux et de graines 

Besoin d'un lieux de stockage et d'autres pour la production, tant pour les graines que pour les végétaux. Une serre n'est pas prioritaire, dans un premier temps, car tous les végétaux n'en n'ont pas besoin.
Le développement de cette activité permettrait une forte baisse du coût de revient des activités, des échanges pour diversifier les stocks, et la possibilité d'actions plus sociales (soutien aux jardiniers en difficultés, « incroyables comestibles », fourniture des services d'espaces verts communaux, vente au bénéfice du développement d'actions sociales,...)

2.10 Organisation d'ateliers et animations pédagogiques et ludiques 

Pour assurer la sensibilisation et formation à l'écocitoyenneté, divers ateliers et animations seront organisées (sensibilisation à la protection de l'environnement, découverte de la nature, atelier écojardinage, écoconsommation, écoconstruction, plantes sauvages comestibles, plantes médicinales, survie en forêt, création de niche écologique, …)

2.11 Création d'espaces de loisirs, sportifs et/ou pédagogiques 

2.12 PREVISIONNEL

2.12.1 Pour le lancement de : la production alimentaire biologique locale

Selon l'étude faite à la ferme du Bec-helloin, Maraîchage biologique permaculturel et performance économique de Décembre 2014 (pour plus de détails, d'autres documents complémentaires sont disponibles sur leur site):

Sur une année, de septembre 2013 à août 2014, et sur 1000m2 cultivés, la valeur récoltée est de 50800 €, pour une charge de travail sur les parcelles de 2000 heures.
Cette charge de travail, à laquelle il faut rajouter les autres tâches inhérentes au métier de maraîcher (travail administratif, commercialisation, entretien général du site,…), n’est pas absorbable par une personne seule, et ce d’autant qu’il existe des pics de charge ponctuels.
Cependant, la forte augmentation de la valeur récoltée offre une marge de manœuvre importante. Chaque projet doit être étudié avec attention dans ses spécificités. Néanmoins, l’enseignement à tirer des derniers résultats est le suivant :
Il est possible de créer son activité de façon à dégager un revenu net de plus de 1500€/mois, tout en parvenant à une qualité de vie correcte.
Les leviers pour cela sont:
--‐ la diminution de la surface cultivée
♦ afin de bien soigner toutes les cultures
--‐ le recours à de la main d’oeuvre, y compris rémunérée
♦ grâce à l’augmentation de la valeur récoltée
--‐ l’amélioration de l’efficacité du travail en général
♦ design, techniques et outils adaptés,…
Le résultat obtenu du 29/08/2013 au 28/08/2014 est :
En moyenne, la valeur de récolte cultivée au m2 et de 50,80 euros, avec de grandes variations selon le secteur étudié (sous abris, plein champ, et selon les méthodes de culture utilisées).
La charge de travail au m2 est de 2h/an.
Il est à noter que dans ses heures travaillées, celles de stagiaires ont été comptabilisées, alors que leur efficacité n'est que de 80%, voir même 55% sur certaines tâches. Le total des heures effectuées par les stagiaires représente 33% du total des heures travaillées, sur une période de 5 mois.
Le facteur limitant est clairement le temps. Il existe a priori plusieurs stratégies pour traiter cepoint et revenir à une activité vivable humainement:
- avoir un renfort en main d’œuvre pour traiter l’excès de charge de travail. De façon très classique, ce renfort peut prendre plusieurs formes, onéreuses ou pas:
♦ coup de main du réseau amical/familial;
♦ coup de main des Amapien(ne)s;
♦ présence de stagiaires (BPREA,…), qui présente cependant peu de latitude car les semaines sont souvent fixées par l’établissement;
♦ embauche de personnel. De ce point de vue, la nette progression de la production, et donc de la valeur récoltée, permet de dégager une marge de manœuvre financière non négligeable (sous réserve d’une commercialisation pertinente).
- améliorer l’efficacité en général. Il s’agit là d’une source potentiellement importante de productivité: optimisation par exemple de l’organisation spatiale du site, de l’organisation du travail, diminution des temps non productifs (temps de transport et de circulation, de manipulation de produits et de matériel,…), actions pour rendre les interventions plus efficaces (trouver des outils vraiment adaptés,…). Cette démarche d’amélioration de l’efficacité peut porter tout aussi bien sur les opérations de production, objet de cette étude, que sur le reste des activités que doit accomplir un maraîcher.
- réduire la surface cultivée, de façon à ce que d’une part toutes les cultures soient vraiment bien soignées (ce qui, on l’a vu, est au cœur de la méthode, et ce qui améliorera la productivité au m2 cultivé), et à ce que d’autre part la charge de travail soit diminuée. Dit autrement: ce n’est pas la charge de travail qui est excessive, c’est la surface cultivée qui est trop grande pour une personne. A titre d’illustration, voici deux simulations très simples pour donner des ordres de grandeur, sur la base des données de septembre 2013 à août 2014 (il s’agit juste de donner une idée, sans aller jusqu’à étudier les pics de charge résiduels):
♦ en faisant une simple règle de trois: pour revenir à 1400 heures passées dans les jardins (au lieu des 1998 heures), il faudrait cultiver 700 m2, ce qui générerait une récolte valorisée à 35560€.
♦ si l’on fait une simulation plus fine, en sortant de l’étude les secteurs les moins bien soignés (les secteurs « Mandala » et « Petits Mandalas »): on obtient une surface cultivée de 671 m2, qui ont demandé 1600 heures de travail sur les parcelles et ont généré une récolte valorisée à 42900€.
C’est très certainement une combinaison de ces différentes stratégies, spécifique aux opportunités propres à chaque projet, qu’il faudrait retenir.


Autant de facteurs qui dépendent du site, du territoire, du porteur de projet, du projet,…


Comme toute entreprise, une ferme maraîchère peut être une réussite ou un échec,et cela dépend de bien d’autres facteurs que de la seule production. Les facteurs de production eux-mêmes, qui sont l’objet de cette étude, doivent d’ailleurs être analysés et considérés avec le recul nécessaire. Les résultats présentés dans ce rapport, tout comme ceux qui l’ont déjà été et qui le seront dans le rapport final, ne sont que le reflet :
• - du terroir de la ferme du Bec-Hellouin, avec son sol, son climat,…;
• - de l’équipe de la ferme: à l’exception de Charles, toutes et tous débutant(e)s en maraîchage, et chacun(e) avec son efficacité, ses points forts et ses points faibles, y compris dans la technique;
• - de la ferme elle-même, dans son organisation spatiale (son design, pour reprendre le terme consacré en permaculture). Avec là encore ses points forts (présence de l’eau) et ses points faibles (circulations compliquées,…);
• - du lien de la ferme avec son territoire: relation avec le club hippique du village; éloignement des centres de vie et de commercialisation;
• - des choix techniques faits, qui sont à comprendre non pas comme des recettes toutes faites bonnes à dupliquer mais bien comme des choix cohérents entre eux et avec le contexte;
• - des prix pratiqués localement, des habitudes alimentaires locales,…
• - etc…
Les données tirées de l’expérience de la ferme du Bec-Hellouin sont par essence spécifiques à cette ferme. Comme pour toute expérience, un travail d’adaptation est nécessaire pour en utiliser les résultats dans un autre contexte. De plus, la mise en place d’un système de production qui s’appuie sur les services écosystémiques (cf. le rapport de janvier 2014 pour avoir des illustrations de cette notion) nécessite un temps de « mise en route », en parallèle de la montée en puissance du porteur de projet lui--‐même. La mise en place des interactions

bénéfiques entre les composantes du site n’est pas immédiate et va se faire progressivement, la durée de cette mise en place dépendant par exemple du système lui‐même, du contexte écologique des alentours,…

On le comprendra, il est totalement illusoire de vouloir répondre à la question qui revient sans cesse : quel revenu?
On peut néanmoins esquisser quelques chiffres, qui mettront surtout en évidence l’extrême diversité des situations possibles et le fait qu’une même situation de production peut tout aussi bien générer un revenu décent ou s’inscrire dans le cadre d’une entreprise condamnée à l’échec. De nombreuses simulations peuvent bien sûr être effectuées, avec par exemple différentes surfaces cultivées, avec d’autres choix dans les légumes produits,… Pour tenter de rendre compte d’une partie de cette diversité, on donnera ci‐dessous des fourchettes, en partant des chiffres sur 1000m2 cultivés.
+ Chiffre d’affaires TTC. De 50800€ (pas de pertes en commercialisation), à 35560€ voire moins (30% de pertes en stockage, commercialisation,…),
♦ TVA (5,5%). De 2648€ à 1854€ (moins si l’on compte plus de pertes en stockage,…),
♦ Semences et plants*. 6500(HT),
♦ Fertilisants et amendements, fournitures diverses 1500(HT)
♦ Charges diverses**. De 4000€ (peu d’entretien du matériel neuf,…) à 6000€ voire plus (débouchés induisant plus de frais de carburant,…),
♦ Salaires et cotisations sociales de 0€ (pas de main d’oeuvre salariée), à 8400€ (embauche pendant 700h à 12€/h),
♦ Couverture sociale de l’exploitant agricole de 400€ (cotisant solidaire, couverture par le (la) conjoint(e)) à 4000€ (régime MSA),
♦ Amortissements de 2000€ (matériel plutôt d’occasion) à 6000€ voire plus (matériel plutôt neuf),
Mensualités d’emprunts. De 0€ (autofinancement intégral), à 5000€ voire plus,
Impôts, taxes. A calculer selon les données ci‐dessus, et selon le contexte local (taxe foncière).
Résultat Extrêmement variable selon les situations. Bien gérée, l’entreprise peut générer un revenu mensuel de 1500€/mois, voire plus.
(*) Coût des semences et plants calculé d’après les données recueillies, et en appliquant les prix relevés sur les factures des fournisseurs de la ferme. Ce coût est assez élevé relativement à la valeur récoltée, les essais ayant mené à plusieurs échecs de culture et certaines récoltes n’ayant pas été effectuées par manque de débouché.
(**) EDF, téléphone, carburant, assurance, loyer, cabinet comptable, certification adhésion GRAB, petit matériel, etc…
Même en tenant compte de la diversité des situations possibles, et même en admettant que certains postes de charges ont été oubliés ou sous-estimés, il ressort des calculs qu’ il est clairement possible de tirer un revenu très correct de ce type de maraîchage, pratiqué essentiellement manuellement et sur petite surface. La viabilité économique dépendra non seulement de la performance de la production, mais aussi des autres choix entrepreneuriaux du maraîcher.
Les coûts de revient pourraient être encore fortement baissés en travaillant sur l'autonomie matérielle de l'activité, tel que l'autoproduction et l'autoconstruction des besoins en objets, matériels, matériaux, semences, végétaux, compost, paillages,...

2.12.2 Pour le lancement des : animations, ateliers

Des besoins très variables, selon le choix de l'activité (exemple, certaines animations découverte de la nature ne nécessitant que l'emploi d'un intervenant, ou l'accueil d'un bénévole qualifié, sans autres matériels nécessaires pour se réaliser).

Elle peuvent être autofinancées par la demande au participants d'une contribution financière. Certaines pourraient être en accès gratuit...

L'organisation d'une animation pourrait représenter, selon les besoins de l'activité, la contribution demandée, et leur nombre, de 0 euro à plus de 3000 euros. Nous estimons le nombre minimum de participants à 5 personnes, et un maximum de 20 personnes à 300 euros de participation.

A terme, pour pérenniser cette activité, il semble nécessaire de créer un poste pour garantir la disponibilité d'un intervenant selon la fréquence des interventions possibles.

3 Schéma de l'ECOPÔLE

ECOPOLE.png

  • Ce schéma pourra encore être amélioré ultérieurement.

4 Logo de l'association

LOGO ALTERNATVES CITOYENNES-6 487x607.png

Origine de la création du logo : Publication FB du groupe Equipe des Virus Designers Graphiques

5 Site de l'association

ou

Outils personnels
Espaces de noms

Variantes
Navigation
Lister ou Créer des vidéos / documents / sites web / initiatives / demandes d'aide
Communauté : Réseau social, Mumble, Radio, IRC, Evénements, ...
Groupes ou Pages facebook non locaux - twitter - google+ - Bookmarks sociaux
Groupes locaux - cartes
Boîte à outils
Articles en chantier
Cette plateforme web