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AssembleeTireeAuSortP +L'[[AssembleeTireeAuSortP|Assemblée des Délégués Tirés au Sort]] est composée de ''11(M)'' Gentils Virus et est Tirée au Sort ''chaque mois(M)'' ''(système de tirage au sort à définir)(M)'' <br />''(note : penser à procéder au Tirage au Sort suffisament en avance pour le mois d'aprés pour etre sur d'avoir les 11 Gentils Virus Délégués satisfaisant aux conditions le mois d'aprés)(M)'' <br /> <br />La fonction de l'Assemblée des Délégués Tirés au Sort est essentiellement de veiller à ce que les votations se passent bien, notamment en traitant les objections. <br /> <br />Il y a un groupe facebook dédié pour les débats et travaux de l'[[AssembleeTireeAuSortP|Assemblée des Délégués Tirés au Sort]] auquel tout le monde peut s'inscrire mais dans lequel seuls les [[AssembleeTireeAuSortP|Gentils Virus Délégués Tirés au Sort]] peuvent débattre ou travailler ''(penser aux détails de mise en oeuvre)(M)''
AssoceCNC +But : "Obtenir la convocation d'une Assemblée constituante au moyen d'un processus véritablement démocratique, autrement dit, d'un processus impliquant le '''recours ''exclusif'' au principe du tirage au sort'''." Site officiel de l'association la "Coalition Nationale pour la Constituante" : http://lacnc.fr '''Nouveau nom de l'association : "Les Citoyens Constituants"''' '''Chartes et statuts directement sur le site "Les Citoyens constituants" : http://lescitoyensconstituants.com/''' Discussion sur facebook : https://www.facebook.com/groups/gentilsvirus/permalink/495994540425111/
Association Castoriadis +Voir des vidéos de [[wikipediafr:Cornelius_Castoriadis|Castoriadis]] : * [[FicheVideo:Castoriadis-VraieDemocratie]] * [[FV:Castoriadis:MonteeDeLinsignifiance]]
Association Gentils Virus +Son but pourrait être par exemple ''"améliorer notre système politique en communicant autour de nous des solutions démocratiques"'' (voir [[ButsP]])
Association ICI +Le web collaboratif, au service de la citoyenneté. L'association ICI organise et anime des ateliers sur l'Internet collaboratif. Faites le premier pas, nous vous accompagnerons sur les suivants, rubrique Projets. Sont à l'initiative du site [[Participons]]
Association pour une Constituante +- Promouvoir l’idée d’une Constituante dont les constituants seraient élus au suffrage universel direct - Contribuer à l’élaboration de cahiers de doléances des Citoyen(ne)s devant servir de base de travail pour l’Assemblée élue - Proposer des modalités concernant le processus de désignation d’une Assemblée Constituante qui répondent à l’exigence d’une réelle légitimité populaire et démocratique dépassant les clivages et appareils politiques actuels.
Association:Les Sans-Oeillères +voir http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?id=233&p=1 : Son but, comme vous pourrez le voir, est de généraliser l'exercice de la démocratie participative au bénéfice de tous les Français et résidents français en règle avec les lois sur l'immigration en leur offrant la possibilité de surveiller les organismes publics (et aussi les organisations privées ayant une activité publique), de faire des recommandations et d'utiliser collectivement les instruments de la démocratie directe (référendums, pétitions, débats internet, etc.). Les pouvoirs de cette association ne seraient en aucun cas des pouvoirs décisionnels : il s'agirait d'une structure de veille citoyenne essentiellement composée de comités civiques de base chapeautés par une "assemblée civique nationale" : tous ces organismes, tirés au sort parmi les citoyens et résidents français (ce qui devrait quand même faire plaisir à certains ici), fonctionneraient en tout indépendance par rapport aux institutions officielles, sur la base du volontariat et du bénévolat. C'est un système simple, peu coûteux et entièrement entre les mains des citoyens. Ceux qui voudront contribuer directement sur le site [[Euroconstitution.org]] seront les bienvenus ; sinon je tâcherai de répercuter sur ce dernier site les observations qui pourront être faites ici.
Atout Citoyen +"ATOUT CITOYEN est cette coopérative militante et généreuse, d’expériences et de savoirs, d’échanges, de conseils, de points de vue notamment des élus communistes et républicains pour contribuer à toutes les dynamiques de la campagne électorale.<br />Cette production coopérative du CIDEFE, est également un partenariat solide avec l’Elu d’Aujourd’hui et l’ANECR, ouverte sur toute la gauche et soufflant sur toutes les braises de la démocratie." - source : [http://alain-vacher.over-blog.com/2014/01/atout-citoyen-la-coop%C3%A9rative-des-municipales-nouveaut%C3%A9s-des-%C3%A9lections-municipales-de-2014-3-d%C3%A9pliants-de-l%E2%80%99amf.html Alain Vacher, Over Blog]
Attac France +Carte des groupes locaux : http://www.france.attac.org/comites-locaux Carte et Calendrier des évènements : http://www.france.attac.org/agenda/carte Voir aussi [[wikipediafr:Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne]] Twitter : https://twitter.com/attac_fr
Au dela de la civilisation +[[wikipedia:Beyond Civilization]] est un livre de [[wikipedia:Daniel Quinn]] Traduction en francais disponible gratuitement : http://anticivilisation.hautetfort.com/files/au_dela_de_la_civilisation.pdf (version html : http://anticivilisation.hautetfort.com ) Site concernant les livres de Daniel Quinn : http://frishmael.wordpress.com/ http://ecx.images-amazon.com/images/I/41BJ5PYJGVL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA300_SH20_OU01_.jpg Des "nouvelles tribus" pour préparer la sortie du monde hierarchique ? <br />Résumé en anglais : [[wikipedia:Beyond Civilization]]
Autre problème essentiel : La monnaie +Le chercheur '''Jacque Fresco''' a déterminé qu'il existe un ensemble de causes structurelles à l'origine des dysfonctionnements de nos sociétés civilisées. Mais si une seule de ces causes devait assez clairement ressortir de son analyse critique en tant que "Cause des causes", ce serait incontestablement l'économie fondée sur la monnaie. Là où nous déployons encore beaucoup d'énergie dans des débats passionnés sur la manière de réformer le système monétaire et les institutions bancaires, Jacque Fresco considère que le système monétaire est structurellement dysfonctionnel et constitue en lui-même la cause fondamentale de toutes les dérives du système actuel. Bien que cette thèse puisse interloquer, elle vaut tout de même la peine d'être étudiée, car elle repose sur un raisonnement à la fois simple et robuste. <br /> 1. '''La monnaie est un instrument artificiel/abstrait''' (ndlr : "artificiel" en opposition aux ressources qui sont "naturelles") '''inventé par les humains pour échanger des marchandises et des services'''. Au moment où la monnaie a été inventée, elle a sans doute répondu à un besoin dans la façon dont les hommes voulaient s'organiser et a sans doute rendu service. Ainsi, la logique de l'échange qui soutient le système monétariste est devenue, au fil du temps, un réflexe acquit : presque personne ne s'interroge sur sa logique, sa pertinence, son bienfondé, ni sur les conséquences que cela entraîne dans nos relations et modes de vie. La rareté et la quête continuelle du profit entraîne la méfiance mutuelle. <br /> 2. '''La monnaie ne constitue pas la vrai richesse : ce sont les ressources qui constituent la véritable richesse.''' La monnaie, qu'elle soit fiduciaire (matérielle : billets & pièces) ou scripturale (virtuelle : dettes, données informatiques) n'a en elle-même aucune valeur réelle : on ne peut pas se nourrir avec des billets, ni produire de l'énergie, ni fabriquer une maison ou quoi que ce soit (moins encore avec des données informatiques) ; ce n'est pas la monnaie qui produit des richesses, mais les ressources fournies par la planète Terre ainsi que le travail (humain). La monnaie n'est qu'un symbole. <br /> <u>Pour illustrer les points 1 et 2</u> : <br /> « les chasseurs-cueilleurs disposaient de plusieurs milliers de sources de nourriture sauvage pour assurer leur subsistance. L’agriculture changea cela : ils ne purent plus compter que sur quelques douzaines de sources de nourriture. L’agriculture entraîna également le stockage des surplus de ressources et, partant, l’inévitable constitution de stocks inégaux qui lui-même engendra les classes sociales. On peut donc dire que l’agriculture a occasionné l’émergence de la pauvreté. » - Robert Sapolsky - <br /> <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Autre problème essentiel : La monnaie 1" data-collapsetext="masquer : Autre problème essentiel : La monnaie 1"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td><u>Pour illustrer les points 1 et 2</u> : <br /> - http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news <br /> 3. '''La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective.''' Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église. <br /> 4. '''La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté.''' Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel. <br /> 5. '''L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie.''' Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... ! <br /> ''L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.'' <br /> <u>Pour illustrer les points 3, 4 et 5</u> : <br /> « le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -<p style="text-align: right"><small>''[[Autre_problème_essentiel_:_La_monnaie_1|Modification de Autre_problème_essentiel_:_La_monnaie_1]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div>
Autre problème essentiel : La monnaie 1 +<u>Pour illustrer les points 1 et 2</u> : <br /> - http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news <br /> 3. '''La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective.''' Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église. <br /> 4. '''La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté.''' Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel. <br /> 5. '''L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie.''' Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... ! <br /> ''L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.'' <br /> <u>Pour illustrer les points 3, 4 et 5</u> : <br /> « le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -
Autre problème essentiel : La monnaie 2 +6. '''La monnaie engendre la concurrence et la compétition.''' Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie). <br /> <u>Pour illustrer le point 6</u> : <br /> « La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer - <br /> 7. '''La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande.''' Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde.
Autre problème essentiel : La monnaie 3 +8. '''La logique de marché implique une croissance sans fin.''' Selon le paradigme de cette économie de marchés il est nécessaire de faire toujours plus de profits. Cela entraine une croissance de la production, qui oblige une croissance de la consommation, avec tout ce que cela implique de conséquences contraires à l'intérêt collectif : obsolescence planifiée, accroissement des déchets, exploitation non raisonnée et exponentielle des ressources sans tenir compte de l'impact sur l'environnement, pollutions, détérioration de la biosphère, etc. Or, chacun sait que la planète est limitée, et qu'une croissance ne peut être infinie dans un monde limité. Inévitablement, le système courre à sa propre perte, en entraînant avec lui les hommes, la faune et la flore. Le principe de l'inflation est lié directement au principe de la croissance. Le principe de la croissance est une exigence du système capitaliste. Même modérée, même compensé par l'indexation, l'inflation entraîne à plus ou moins long terme une chute chronique du système, tout comme le principe de croissance. <br /> <u>Pour illustrer le point 8</u> : <br /> « Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » - Kenneth Boulding - <br /> 9. '''L'alternative pragmatique à l'économie monétariste est ce que Jacque Fresco a appelé « l'économie basée sur les ressources »''' (en abrégé : EBR). L'économie basée sur les ressources est un mode de société qui établit comme principe fondateur que l’ensemble des ressources naturelles de la Terre constitue un héritage commun à tous les êtres vivants de la planète (notamment les êtres humains). Cet héritage commun doit donc être géré en commun et équitablement répartis à tous (et non à une petite minorité de privilégiés comme c'est actuellement le cas). La logique de l'économie basée sur les ressources nous reconnecte donc avec le monde réel, qui est la planète Terre : c'est elle qui procure les richesses de base dont nous avons tous besoin. <br /> <u<Pour illustrer le point 9</u> : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civilisée. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." » - Jean-Jacques Rousseau -
Autre problème essentiel : La monnaie 4 +10. '''La logique sous-jacente qui prévaut dans une EBR est le partage.''' Dans cette logique, les biens et les services ne s'évaluent pas selon une monnaie symbolique, mais selon la quantité de ressources qu'ils requièrent (c'est-à-dire leur valeur objective). Le système de gestion qu'implique l'EBR repose sur un ensemble de connaissances scientifiques et techniques (actuellement disponibles : il ne s'agit pas de prospectives sur des découvertes à venir) pour garantir l’accès gratuit à toutes les ressources nécessaires au développement digne et libre de chaque être humain, dans une gestion globale et durable respectant les principes et les lois naturelles de la biosphère (notamment l'équilibre dynamique de reproduction des diverses espèces). <br /> <u>Pour illustrer le point 10</u> : <br /> « Nous connaissons une crise de l’évolution de la société humaine. C’est une situation qui est à la fois unique dans l’histoire humaine et dans l’histoire géologique. Cela ne s’est jamais produit et cela ne se reproduira jamais plus. On ne peut exploiter le pétrole qu’une seule fois. Bientôt, tout le pétrole aura été brûlé et tous les métaux auront été extraits et utilisés. C’est évidemment un scénario catastrophe, mais nous disposons de la technologie. Tout ce que nous avons à faire est de revoir complètement notre culture et trouver une alternative à la monnaie. Nous ne repartirons pas de zéro. Nous disposons d’une énorme quantité de connaissances techniques. Il suffit de les rassembler. Si nous ne stabilisons pas la société, nous courons à la catastrophe. Cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions deux axiomes de notre culture : l’éthique du travail actuelle et l’idée que la croissance est un état normal de la vie. » - M. King Hubbert - <br /> '''Le pouvoir anti-social de l'argent''' : <br /> <u>vidéo illustrant le sujet</u> : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LtJtNWMgym4 <br /> Il est dit à un moment dans ce document vidéo « L'argent représente un besoin ''inné'' ». C'est faux : l'argent représente un besoin <u>conditionné</u>, puisque l'argent ne représente PAS une ressource NATURELLE, mais un <u>médium</u> (moyen d'accès) aux ressources, moyen artificiel inventé par l'homme. Il dit aussi que « L'argent représente un besoin ''vital'' au même titre que la nourriture ». C'est un autre sophisme, car c'est l'association entre l'argent en tant que ''moyen d'accéder à la nourriture'' qui est ici démontré. L'argent ne représente ''pas'' le besoin vital, qui est la nourriture, il <u>interfère</u> entre le besoin et son objet. Il <u>perturbe</u> les réactions innées de l'homme, qui consisteraient à développer des méthodes pour se procurer la nourriture ou la produire. L'homme civilisé ne développe donc plus les capacités à se procurer de la nourriture, mais de l'argent. Cependant, en cas de pénurie de nourriture dans la cité (blocage de l'approvisionnement, par exemple lors de grèves générales ou de guerre), l'argent ne permet plus de se nourrir ... L'expérience montre que '''l'argent donne l'illusion de l'autosuffisance et renforce les réflexes égoïstes''', tout en court-circuitant les réflexes d'entraide. Elle montre également, par '''l'association de l'argent avec le pouvoir, à la compétition et à l'idée que l'argent rend plus résistant, un accroissement de l'insensibilité''', notamment à la douleur et à l'empathie (en cela l'argent se manifeste au même titre qu'une autorité ! Avec l'idéologie de marché il désensibilise des émotions en dressant des barrières entre les situations et la perception des situations, permettant de "justifier" aux yeux de l'idéologie et de son porteur un grand nombre d'atrocités).
Autre problème essentiel : La monnaieP +Le chercheur '''[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacque_Fresco Jacque Fresco]''' a déterminé qu'il existe un ensemble de causes structurelles à l'origine des dysfonctionnements de nos sociétés civilisées. Là où nous déployons encore beaucoup d'énergie dans des débats passionnés sur la manière de réformer le système monétaire et les institutions bancaires, Jacque Fresco considère que le système monétaire est structurellement dysfonctionnel et constitue en lui-même la cause fondamentale de toutes les dérives du système actuel. Bien que cette thèse puisse interloquer, elle vaut tout de même la peine d'être étudiée, car elle repose sur un raisonnement à la fois simple et robuste. <br /> 1. '''La monnaie est un instrument artificiel/abstrait''' (ndlr : "artificiel" en opposition aux ressources qui sont "naturelles") '''inventé par les humains pour échanger des marchandises et des services'''. Au moment où la monnaie a été inventée, elle a sans doute répondu à un besoin dans la façon dont les hommes voulaient s'organiser et a sans doute rendu service. Ainsi, la logique de l'échange qui soutient le système monétariste est devenue, au fil du temps, un réflexe acquit : presque personne ne s'interroge sur sa logique, sa pertinence, son bienfondé, ni sur les conséquences que cela entraîne dans nos relations et modes de vie. La rareté et la quête continuelle du profit entraîne la méfiance mutuelle. <br /> 2. '''La monnaie ne constitue pas la vrai richesse : ce sont les ressources qui constituent la véritable richesse.''' La monnaie, qu'elle soit fiduciaire (matérielle : billets & pièces) ou scripturale (virtuelle : dettes, données informatiques) n'a en elle-même aucune valeur réelle : on ne peut pas se nourrir avec des billets, ni produire de l'énergie, ni fabriquer une maison ou quoi que ce soit (moins encore avec des données informatiques) ; ce n'est pas la monnaie qui produit des richesses, mais les ressources fournies par la planète Terre ainsi que le travail (humain). La monnaie n'est qu'un symbole. <br /> <u>Pour illustrer les points 1 et 2</u> : <br /> « les chasseurs-cueilleurs disposaient de plusieurs milliers de sources de nourriture sauvage pour assurer leur subsistance. L’agriculture changea cela : ils ne purent plus compter que sur quelques douzaines de sources de nourriture. L’agriculture entraîna également le stockage des surplus de ressources et, partant, l’inévitable constitution de stocks inégaux qui lui-même engendra les classes sociales. On peut donc dire que l’agriculture a occasionné l’émergence de la pauvreté. » - Robert Sapolsky - <br /> <u>Pour illustrer les points 1 et 2</u> : <br /> - http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news <br /> 3. '''La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective.''' Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église. <br /> 4. '''La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté.''' Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel. <br /> 5. '''L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie.''' Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... ! <br /> ''L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.'' <br /> <u>Pour illustrer les points 3, 4 et 5</u> : <br /> « le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins - <br /> 6. '''La monnaie engendre la concurrence et la compétition.''' Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie). <br /> <u>Pour illustrer le point 6</u> : <br /> « La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer - <br /> 7. '''La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande.''' Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde. <br /> 8. '''La logique de marché implique une croissance sans fin.''' Selon le paradigme de cette économie de marchés il est nécessaire de faire toujours plus de profits. Cela entraine une croissance de la production, qui oblige une croissance de la consommation, avec tout ce que cela implique de conséquences contraires à l'intérêt collectif : obsolescence planifiée, accroissement des déchets, exploitation non raisonnée et exponentielle des ressources sans tenir compte de l'impact sur l'environnement, pollutions, détérioration de la biosphère, etc. Or, chacun sait que la planète est limitée, et qu'une croissance ne peut être infinie dans un monde limité. Inévitablement, le système courre à sa propre perte, en entraînant avec lui les hommes, la faune et la flore. Le principe de l'inflation est lié directement au principe de la croissance. Le principe de la croissance est une exigence du système capitaliste. Même modérée, même compensé par l'indexation, l'inflation entraîne à plus ou moins long terme une chute chronique du système, tout comme le principe de croissance. <br /> <u>Pour illustrer le point 8</u> : <br /> « Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » - Kenneth Boulding - <br /> 9. '''L'alternative pragmatique à l'économie monétariste est ce que Jacque Fresco a appelé « l'économie basée sur les ressources »''' (en abrégé : EBR). L'économie basée sur les ressources est un mode de société qui établit comme principe fondateur que l’ensemble des ressources naturelles de la Terre constitue un héritage commun à tous les êtres vivants de la planète (notamment les êtres humains). Cet héritage commun doit donc être géré en commun et équitablement répartis à tous (et non à une petite minorité de privilégiés comme c'est actuellement le cas). La logique de l'économie basée sur les ressources nous reconnecte donc avec le monde réel, qui est la planète Terre : c'est elle qui procure les richesses de base dont nous avons tous besoin. <br /> <u>Pour illustrer le point 9</u> : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civilisée. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." » - Jean-Jacques Rousseau - <br /> 10. '''La logique sous-jacente qui prévaut dans une EBR est le partage.''' Dans cette logique, les biens et les services ne s'évaluent pas selon une monnaie symbolique, mais selon la quantité de ressources qu'ils requièrent (c'est-à-dire leur valeur objective). Le système de gestion qu'implique l'EBR repose sur un ensemble de connaissances scientifiques et techniques (actuellement disponibles : il ne s'agit pas de prospectives sur des découvertes à venir) pour garantir l’accès gratuit à toutes les ressources nécessaires au développement digne et libre de chaque être humain, dans une gestion globale et durable respectant les principes et les lois naturelles de la biosphère (notamment l'équilibre dynamique de reproduction des diverses espèces). <br /> <u>Pour illustrer le point 10</u> : <br /> « Nous connaissons une crise de l’évolution de la société humaine. C’est une situation qui est à la fois unique dans l’histoire humaine et dans l’histoire géologique. Cela ne s’est jamais produit et cela ne se reproduira jamais plus. On ne peut exploiter le pétrole qu’une seule fois. Bientôt, tout le pétrole aura été brûlé et tous les métaux auront été extraits et utilisés. C’est évidemment un scénario catastrophe, mais nous disposons de la technologie. Tout ce que nous avons à faire est de revoir complètement notre culture et trouver une alternative à la monnaie. Nous ne repartirons pas de zéro. Nous disposons d’une énorme quantité de connaissances techniques. Il suffit de les rassembler. Si nous ne stabilisons pas la société, nous courons à la catastrophe. Cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions deux axiomes de notre culture : l’éthique du travail actuelle et l’idée que la croissance est un état normal de la vie. » - M. King Hubbert - <br /> '''Le pouvoir anti-social de l'argent''' : <br /> <u>vidéo illustrant le sujet</u> : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LtJtNWMgym4 <br /> Il est dit à un moment dans ce document vidéo « L'argent représente un besoin ''inné'' ». C'est faux : l'argent représente un besoin <u>conditionné</u>, puisque l'argent ne représente PAS une ressource NATURELLE, mais un <u>médium</u> (moyen d'accès) aux ressources, moyen artificiel inventé par l'homme. Il dit aussi que « L'argent représente un besoin ''vital'' au même titre que la nourriture ». C'est un autre sophisme, car c'est l'association entre l'argent en tant que ''moyen d'accéder à la nourriture'' qui est ici démontré. L'argent ne représente ''pas'' le besoin vital, qui est la nourriture, il <u>interfère</u> entre le besoin et son objet. Il <u>perturbe</u> les réactions innées de l'homme, qui consisteraient à développer des méthodes pour se procurer la nourriture ou la produire. L'homme civilisé ne développe donc plus les capacités à se procurer de la nourriture, mais de l'argent. Cependant, en cas de pénurie de nourriture dans la cité (blocage de l'approvisionnement, par exemple lors de grèves générales ou de guerre), l'argent ne permet plus de se nourrir ... L'expérience montre que '''l'argent donne l'illusion de l'autosuffisance et renforce les réflexes égoïstes''', tout en court-circuitant les réflexes d'entraide. Elle montre également, par '''l'association de l'argent avec le pouvoir, à la compétition et à l'idée que l'argent rend plus résistant, un accroissement de l'insensibilité''', notamment à la douleur et à l'empathie (en cela l'argent se manifeste au même titre qu'une autorité ! Avec l'idéologie de marché il désensibilise des émotions en dressant des barrières entre les situations et la perception des situations, permettant de "justifier" aux yeux de l'idéologie et de son porteur un grand nombre d'atrocités).

B

Bas les pattes devant Snowden, Manning, Assange et les résistants au techno-totalitarisme +"Snowden a raison. En France, le rétro-fascisme à front bas et crâne ras, qu’on reconnaît au premier coup d’œil, obsède l’anti-fascisme rétro, patrimonial et pavlovien, tout ému de combattre la bête immonde qu’on lui a tant racontée et qu’il croit connaître. Il est vrai qu’ils partagent quelquefois les mêmes goûts en matière de look et de dress code. Les skinheads, c’est quand même plus simple que les RFID et la « planète intelligente » d’IBM. Dénoncer « les origines françaises du fascisme » (Zeev Sternhell, Là-bas si j’y suis, France Inter) et « le retour des années 1930 » (Le Nouvel Observateur et cie), c’est plus facile que de s’attaquer au techno-totalitarisme. D’autant que celui-ci est pourvoyeur d’emplois et de croissance économique, donc « progressiste » et « de gauche ».
Bibliographie +'''Bibliographie sur le mediawiki (en cours de réalisation) : [[:Catégorie:Document]]''' ... voir http://wikipapers.referata.com pour voir comment créer une bibliographie avec un wiki ... faire des listes d'auteurs, etc ... recenser bouquins dispos en ligne : https://www.facebook.com/catherine.grey.galga/posts/210803179055706 '''Listes de documents : [[BibliographiesOuListesDeDocuments]]''' ---- [[Principes_du_gouvernement_représentatif]] Par Bernard Manin
BibliographiesOuListesDeDocuments +<small>Note : Bibliographie en cours de construction : [[:Catégorie:Document]] </small> Bibliographies d'Etienne Chouard, des Maitres Ignorants, etc ... : voir '''[[BibliographiesOuListesDeDocuments|ci-dessous]]'''
Bloc 1 +'''Notre impuissance politique actuelle est causée par notre infantilisation au sein d'un système électif ayant permis à des représentants politiques non seulement d'exercer un pouvoir que nous leur avons délégué mais surtout d'écrire les règles de ce pouvoir. Nous subissons notre hétéronomie, soit notre incapacité à nous donner nos propres lois et à nous régir d'après elles.''' <br /> <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Explications sur la souveraineté (Rousseau)" data-collapsetext="masquer : Explications sur la souveraineté (Rousseau)"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td><center>''Je dis donc que la souveraineté, n’étant que l’exercice de la volonté générale, ne peut jamais s’aliéner, et que le souverain, qui n’est qu’un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ; '' <br />''le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté.''</center> <p style="text-align: right">[[wikipediafr:Jean-Jacques_Rousseau|Jean-Jacques ROUSSEAU]] - Du contrat social - Livre II - Chapitre 1 - Que la souveraineté est inaliénable</p> <br /> La '''[[wikipediafr:Souveraineté|souveraineté]]''' : (du [[wikipediafr:latin|latin]] [[wikipediafr:Moyen_Âge|médiéval]] superanus qui dérive du [[wikipediafr:latin|latin]] classique superus « supérieur » ; et du concept grec [[wikipediafr:Basileus|Basileus]]) désigne le droit exclusif d'exercer l'[[wikipediafr:autorité|autorité]] [[wikipediafr:politique|politique]] (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une zone [[wikipediafr:géographique|géographique]] ou un groupe de [[wikipediafr:peuple|peuples]] ; La '''volonté générale''' : concept créé par [http://www.assistancescolaire.com/eleve/TES/philosophie/lexique/R-rousseau-jean-jacques-ix169 Rousseau] dans Le Contrat social. C'est, par opposition à la volonté particulière individuelle, la volonté du citoyen d'un État en tant qu'il veut ce qu'il doit vouloir pour le '''bien de tous''', et non seulement pour son bien propre. L'État légitime, pour Rousseau, doit être dirigé par la volonté générale, qui se matérialise dans les '''lois''' ; '''S'aliéner''' : céder sa volonté, la vendre à quelqu'un. "''le souverain qui n'est qu'un être collectif ne peut être représenté que par lui-même''" : seul l'ensemble des citoyens peut représenter l'ensemble des citoyens. Le '''souverain''' : qui détient le pouvoir suprême ; '''Suprême''' : au-dessus de tout ; '''Collectif''' : Etymologie ; du latin ''collectus'', réuni, rassemblé.<p style="text-align: right"><small>''[[CitationRousseauSouverain|Modification de CitationRousseauSouverain]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div> <br /> <br /> La [[wikipediafr:Constitution|Constitution]] est la loi fondamentale qui régit l'ensemble des règles de la société. La [[wikipediafr:Constitution|Constitution]] est le contrat social qui lie tous les citoyens entre eux. <br /> <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Étymologie du mot Constitution" data-collapsetext="masquer : Étymologie du mot Constitution"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>Constitution, nom formé à partir de deux éléments latins « cum » préfixe qui signifie « ensemble » et « statuere » le fait « d'établir » ; littéralement le fait de fixer ou d'établir ensemble.<p style="text-align: right"><small>''[[EtymologieConstitution|Modification de EtymologieConstitution]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div><br /> <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Définition et développement relatif à la Constitution" data-collapsetext="masquer : Définition et développement relatif à la Constitution"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>« La Constitution est un '''contrat social''', c'est à dire un acte de défiance à l'égard de toute forme de pouvoir, qui constitue le '''droit supérieur''' à tout autre droit que se donnent '''à eux-mêmes''' les membres du corps social appelé Nation afin de '''limiter et séparer les pouvoirs''' dans le but de '''protéger la collectivité de toute forme d'abus de pouvoir''', et rédigé en '''garantissant l'absence de conflit d'intérêts de ses rédacteurs'''. » <br /> <br /> <center>'''La Constitution est le droit qui se situe au dessus de tout autres droits :'''</center> <br /> La Constitution est le contrat social, la charte supérieure qui régit les principes fondamentaux sur lesquels les membres du corps social appelé nation s'accordent pour gérer leurs relations mutuelles. En tant que telle, '''la Constitution est le droit qui se situe au dessus de tout autre droit'''. <br /> Dans une société civilisée, constituée de nombreux individus, '''les gens ont besoin de se donner à eux-mêmes des règles''' pour harmoniser leurs rapports sociaux. Ces règles se présentent sous forme de code de lois. <br /><br /> Pour empêcher que ceux qui écrivent les lois (pouvoir législatif), ceux qui appliquent les lois (pouvoir judiciaire), ceux qui exécutent les lois (pouvoir exécutif), ceux qui informent le peuple (pouvoir médiatique) et ceux qui créent la monnaie (pouvoir financier) n'abusent du pouvoir qui leur est conféré, '''la Constitution a pour fonction essentielle de veiller à séparer et limiter les pouvoirs''', empêcher que les délégués n'abusent de ces pouvoirs en faveur de leur intérêt personnel ou de l'intérêt d'un petit groupe au détriment de la collectivité. <br /> <br /> Comme tout contrat digne de ce nom, <ins>la Constitution est un acte de défiance</ins> : elle prend acte de la nature corruptrice du pouvoir sur les personnes à qui il échoit, et s'efforce par toutes les mesures qu'elle juge utiles et nécessaires, de contrer les conséquences corruptrices du pouvoir. <br /><br /> <center>'''Le rôle essentiel, fondamental d'une Constitution est de protéger la collectivité de toute forme d'abus de pouvoir.'''</center> <br /><br /> Pour se faire, l'un des principes essentiel qui différencie une bonne Constitution d'une mauvaise, est que les membres de l'Assemblée Constituante, qui ont pour mission de rédiger la Charte Constitutionnelle, doivent être désintéressés, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas être partie prenante à l'un quelconque des pouvoirs (législatif - judiciaire - exécutif - médias - financier), et doivent s'engager, dès leur entrée en fonction, à ne jamais exercer une fonction de pouvoir. <br /> Cet engagement sera par ailleurs écrit lui-même dans la Charte Constitutionnelle. <br /> Cette mesure <ins>garantit l'absence de conflit d'intérêt (allant à l'encontre de celui du peuple) au moment de la rédaction de la Charte Constitutionnelle</ins>. <br /> '''En résumé :''' <br /> :La Constitution c'est : <br /> - UN CONTRAT SOCIAL (donc un acte de défiance à l'encontre de toute forme de pouvoir) <br /> - LE DROIT SUPERIEUR à tout autre droit</nowiki> <br /> - que se donnent A EUX-MEMES les membres du corps social appelé NATION <br /> - vise à LIMITER et SEPARER les pouvoirs <br /> - a pour fonction essentielle de PROTEGER LA COLLECTIVITE contre tout abus de pouvoir <br /> - doit GARANTIR L'ABSENCE DE CONFLITS D'INTERETS des rédacteurs et de ceux qui modifient la Charte Constitutionnelle <br /><p style="text-align: right"><small>''[[Fenêtre A|Modification de Fenêtre A]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div><br /> <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="La Cause de notre impuissance politique réside dans la Constitution" data-collapsetext="masquer : La Cause de notre impuissance politique réside dans la Constitution"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td><center>LA CAUSE DE NOTRE IMPUISSANCE POLITIQUE EST L'ABSENCE DE CONSIDÉRATION POPULAIRE POUR LA CONSTITUTION. <br /> LES CITOYENS NE SONT PAS CONSCIENTS QUE LA CONSTITUTION EST LA CLÉ DE LEUR IMPUISSANCE POLITIQUE. <br /> <br /> CELA EST LA CAUSE FONDAMENTALE DE TOUTES LES DÉRIVES DU SYSTÈME ACTUEL. <br /> <br /> Dès l'instant où nous récupérons la puissance politique, nous pouvons régler chacun des problèmes causés par ces dérives.</center> <br /> <br /> Il y a d'autres problèmes essentiels sur lesquels nous pourrions agir. <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Autre problème essentiel : La monnaie" data-collapsetext="masquer : Autre problème essentiel : La monnaie"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>Le chercheur '''[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacque_Fresco Jacque Fresco]''' a déterminé qu'il existe un ensemble de causes structurelles à l'origine des dysfonctionnements de nos sociétés civilisées. Là où nous déployons encore beaucoup d'énergie dans des débats passionnés sur la manière de réformer le système monétaire et les institutions bancaires, Jacque Fresco considère que le système monétaire est structurellement dysfonctionnel et constitue en lui-même la cause fondamentale de toutes les dérives du système actuel. Bien que cette thèse puisse interloquer, elle vaut tout de même la peine d'être étudiée, car elle repose sur un raisonnement à la fois simple et robuste. <br /> 1. '''La monnaie est un instrument artificiel/abstrait''' (ndlr : "artificiel" en opposition aux ressources qui sont "naturelles") '''inventé par les humains pour échanger des marchandises et des services'''. Au moment où la monnaie a été inventée, elle a sans doute répondu à un besoin dans la façon dont les hommes voulaient s'organiser et a sans doute rendu service. Ainsi, la logique de l'échange qui soutient le système monétariste est devenue, au fil du temps, un réflexe acquit : presque personne ne s'interroge sur sa logique, sa pertinence, son bienfondé, ni sur les conséquences que cela entraîne dans nos relations et modes de vie. La rareté et la quête continuelle du profit entraîne la méfiance mutuelle. <br /> 2. '''La monnaie ne constitue pas la vrai richesse : ce sont les ressources qui constituent la véritable richesse.''' La monnaie, qu'elle soit fiduciaire (matérielle : billets & pièces) ou scripturale (virtuelle : dettes, données informatiques) n'a en elle-même aucune valeur réelle : on ne peut pas se nourrir avec des billets, ni produire de l'énergie, ni fabriquer une maison ou quoi que ce soit (moins encore avec des données informatiques) ; ce n'est pas la monnaie qui produit des richesses, mais les ressources fournies par la planète Terre ainsi que le travail (humain). La monnaie n'est qu'un symbole. <br /> <u>Pour illustrer les points 1 et 2</u> : <br /> « les chasseurs-cueilleurs disposaient de plusieurs milliers de sources de nourriture sauvage pour assurer leur subsistance. L’agriculture changea cela : ils ne purent plus compter que sur quelques douzaines de sources de nourriture. L’agriculture entraîna également le stockage des surplus de ressources et, partant, l’inévitable constitution de stocks inégaux qui lui-même engendra les classes sociales. On peut donc dire que l’agriculture a occasionné l’émergence de la pauvreté. » - Robert Sapolsky - <br /> <u>Pour illustrer les points 1 et 2</u> : <br /> - http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news <br /> 3. '''La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective.''' Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église. <br /> 4. '''La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté.''' Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel. <br /> 5. '''L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie.''' Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... ! <br /> ''L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.'' <br /> <u>Pour illustrer les points 3, 4 et 5</u> : <br /> « le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins - <br /> 6. '''La monnaie engendre la concurrence et la compétition.''' Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie). <br /> <u>Pour illustrer le point 6</u> : <br /> « La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer - <br /> 7. '''La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande.''' Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde. <br /> 8. '''La logique de marché implique une croissance sans fin.''' Selon le paradigme de cette économie de marchés il est nécessaire de faire toujours plus de profits. Cela entraine une croissance de la production, qui oblige une croissance de la consommation, avec tout ce que cela implique de conséquences contraires à l'intérêt collectif : obsolescence planifiée, accroissement des déchets, exploitation non raisonnée et exponentielle des ressources sans tenir compte de l'impact sur l'environnement, pollutions, détérioration de la biosphère, etc. Or, chacun sait que la planète est limitée, et qu'une croissance ne peut être infinie dans un monde limité. Inévitablement, le système courre à sa propre perte, en entraînant avec lui les hommes, la faune et la flore. Le principe de l'inflation est lié directement au principe de la croissance. Le principe de la croissance est une exigence du système capitaliste. Même modérée, même compensé par l'indexation, l'inflation entraîne à plus ou moins long terme une chute chronique du système, tout comme le principe de croissance. <br /> <u>Pour illustrer le point 8</u> : <br /> « Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » - Kenneth Boulding - <br /> 9. '''L'alternative pragmatique à l'économie monétariste est ce que Jacque Fresco a appelé « l'économie basée sur les ressources »''' (en abrégé : EBR). L'économie basée sur les ressources est un mode de société qui établit comme principe fondateur que l’ensemble des ressources naturelles de la Terre constitue un héritage commun à tous les êtres vivants de la planète (notamment les êtres humains). Cet héritage commun doit donc être géré en commun et équitablement répartis à tous (et non à une petite minorité de privilégiés comme c'est actuellement le cas). La logique de l'économie basée sur les ressources nous reconnecte donc avec le monde réel, qui est la planète Terre : c'est elle qui procure les richesses de base dont nous avons tous besoin. <br /> <u>Pour illustrer le point 9</u> : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civilisée. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." » - Jean-Jacques Rousseau - <br /> 10. '''La logique sous-jacente qui prévaut dans une EBR est le partage.''' Dans cette logique, les biens et les services ne s'évaluent pas selon une monnaie symbolique, mais selon la quantité de ressources qu'ils requièrent (c'est-à-dire leur valeur objective). Le système de gestion qu'implique l'EBR repose sur un ensemble de connaissances scientifiques et techniques (actuellement disponibles : il ne s'agit pas de prospectives sur des découvertes à venir) pour garantir l’accès gratuit à toutes les ressources nécessaires au développement digne et libre de chaque être humain, dans une gestion globale et durable respectant les principes et les lois naturelles de la biosphère (notamment l'équilibre dynamique de reproduction des diverses espèces). <br /> <u>Pour illustrer le point 10</u> : <br /> « Nous connaissons une crise de l’évolution de la société humaine. C’est une situation qui est à la fois unique dans l’histoire humaine et dans l’histoire géologique. Cela ne s’est jamais produit et cela ne se reproduira jamais plus. On ne peut exploiter le pétrole qu’une seule fois. Bientôt, tout le pétrole aura été brûlé et tous les métaux auront été extraits et utilisés. C’est évidemment un scénario catastrophe, mais nous disposons de la technologie. Tout ce que nous avons à faire est de revoir complètement notre culture et trouver une alternative à la monnaie. Nous ne repartirons pas de zéro. Nous disposons d’une énorme quantité de connaissances techniques. Il suffit de les rassembler. Si nous ne stabilisons pas la société, nous courons à la catastrophe. Cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions deux axiomes de notre culture : l’éthique du travail actuelle et l’idée que la croissance est un état normal de la vie. » - M. King Hubbert - <br /> '''Le pouvoir anti-social de l'argent''' : <br /> <u>vidéo illustrant le sujet</u> : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LtJtNWMgym4 <br /> Il est dit à un moment dans ce document vidéo « L'argent représente un besoin ''inné'' ». C'est faux : l'argent représente un besoin <u>conditionné</u>, puisque l'argent ne représente PAS une ressource NATURELLE, mais un <u>médium</u> (moyen d'accès) aux ressources, moyen artificiel inventé par l'homme. Il dit aussi que « L'argent représente un besoin ''vital'' au même titre que la nourriture ». C'est un autre sophisme, car c'est l'association entre l'argent en tant que ''moyen d'accéder à la nourriture'' qui est ici démontré. L'argent ne représente ''pas'' le besoin vital, qui est la nourriture, il <u>interfère</u> entre le besoin et son objet. Il <u>perturbe</u> les réactions innées de l'homme, qui consisteraient à développer des méthodes pour se procurer la nourriture ou la produire. L'homme civilisé ne développe donc plus les capacités à se procurer de la nourriture, mais de l'argent. Cependant, en cas de pénurie de nourriture dans la cité (blocage de l'approvisionnement, par exemple lors de grèves générales ou de guerre), l'argent ne permet plus de se nourrir ... L'expérience montre que '''l'argent donne l'illusion de l'autosuffisance et renforce les réflexes égoïstes''', tout en court-circuitant les réflexes d'entraide. Elle montre également, par '''l'association de l'argent avec le pouvoir, à la compétition et à l'idée que l'argent rend plus résistant, un accroissement de l'insensibilité''', notamment à la douleur et à l'empathie (en cela l'argent se manifeste au même titre qu'une autorité ! Avec l'idéologie de marché il désensibilise des émotions en dressant des barrières entre les situations et la perception des situations, permettant de "justifier" aux yeux de l'idéologie et de son porteur un grand nombre d'atrocités).<p style="text-align: right"><small>''[[Autre problème essentiel : La monnaieP|Modification de Autre problème essentiel : La monnaieP]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div> <br /> <br /> Il s'avère aussi nécessaire de prendre du recul sur nos différents et s'entendre sur des solutions assurant la liberté de tous en envisageant toutes possibilités de vivre ensemble.<p style="text-align: right"><small>''[[Causes de l'impuissance politique|Modification de Causes de l'impuissance politique]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div> <br /> Au sein d'une démocratie le citoyen ne désigne pas ses maîtres, le citoyen est un acteur politique adulte/responsable qui peut avoir des mandataires mais ceux-ci restants (uniquement) des serviteurs, le citoyen est autonome et participe directement à la production du droit auquel il consent (lui-même) à obéir. <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Étymologie du mot Démocratie" data-collapsetext="masquer : Étymologie du mot Démocratie"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>La démocratie du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple » est le régime politique dans lequel le peuple est souverain, le peuple renvoyant à la notion de citoyens.<p style="text-align: right"><small>''[[Fenêtre C|Modification de Fenêtre C]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div><br /> <center>''La loi est l’expression de la volonté générale.'' </center> <p style="text-align: right">[[wikipediafr:Déclaration_des_droits_de_l'homme_et_du_citoyen_de_1789|Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789]] - article 6</p>
Bloc 2 +<center>'''La constitution actuelle est à la base de notre impuissance politique face aux abus de pouvoir.'''</center> <br /> Changer et se réapproprier la constitution permet de pouvoir agir à la source des différents problèmes. Nous devons devenir des citoyens, sortir de notre ignorance, nous émanciper de ceux auxquels nous avons l'habitude d'obéir et écrire le contrat social - donc les règles du pouvoir - afin d'établir ensemble comment nous souhaitons nous gouverner tout en limitant et contrôlant les pouvoirs. <br /> <center>''Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience.''</center> <p style="text-align: right">[[wikipediafr:Albert_Camus|Albert CAMUS]] - Témoins n°5 - Printemps 1954</p> <br /> <br /> <br /> <center><big>'''PARCE QUE CE N'EST PAS AUX GENS DE POUVOIR D’ÉCRIRE LES RÈGLES DU POUVOIR'''</big></center> <br /> <center><big>'''“NOUS VOULONS UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE DÉMOCRATIQUE, DONC TIRÉE AU SORT !”'''</big></center> <br /> <br /> <br /><div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="L'idée du tirage au sort" data-collapsetext="masquer : L'idée du tirage au sort"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>''Le suffrage universel ne tient pas ses promesses d’émancipation : l’élection induit mécaniquement une aristocratie élective, avec son cortège de malhonnêtetés et d’abus de pouvoir.''<br /> ''Le tirage au sort respecte fidèlement la règle démocratique de l’égalité : arbitre idéal, impartial et incorruptible, il protège la liberté de parole et d’action de chacun, il facilite la rotation des charges et il dissuade les parties d’être malhonnêtes au lieu de les inciter à tricher.<br />Le tirage au sort ne présente aucun danger de désigner des personnes incompétentes ou malhonnêtes si on lui associe des mécanismes complémentaires, établis dans le souci de l’intérêt général et non de l’intérêt personnel des élus.'' <br /> ''Pour la désignation d’une Assemblée Constituante honnête (dont les membres n’écrivent pas des règles pour eux-mêmes), on devrait absolument éviter l’élection (qui permet aux partis de nous imposer leurs candidats, à la fois juges et parties dans un processus constituant) et préférer le tirage au sort (qui laisse toutes leurs chances aux individus désintéressés et libres de toute discipline partisane) : tirage au sort parmi les personnes volontaires, éventuellement parrainées par quelques centaines de citoyens.''<br /> <p style="text-align: right">Extraits de "Plaidoyer pour un peuple constituant et vigilant - tirage au sort - 20.a) " - [http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2007/03/31/61-pour-un-peuple-constituant-et-vigilant Étienne Chouard]</p> <p style="text-align: right">Voir aussi l'article : [http://etienne.chouard.free.fr/Europe/tirage_au_sort.php Etienne Chouard sur le tirage au sort]</p> <br /><br /> Une assemblée constituante 'ne pouvant forcément pas être'/'étant difficilement' composée de l'ensemble des citoyens, en tout cas pas à un échelle nationale, et en se basant sur l'idée que "les personnes les plus aptes à gouverner sont celles qui ne cherchent pas le pouvoir", <u>seul un tirage au sort parmi la population permettra de sélectionner de manière équitable et juste un échantillon représentatif</u>. <br /> Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.<br /> Pour cela, nous devons <u>réclamer et convoquer une [[wikipediafr:assemblée constituante|assemblée constituante]]</u> qui se chargera de réécrire la constitution. <br /> Les membres de cette assemblée constituante devront être désintéressés (ils ne pourront pas briguer un mandat politique). Ils devront aussi constituer un échantillon réellement représentatif de l'ensemble des citoyens de notre pays et seront donc tirés au sort en nombre suffisant.<p style="text-align: right"><small>''[[Fenêtre D|Modification de Fenêtre D]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div> <br /><div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Le pouvoir corrompt" data-collapsetext="masquer : Le pouvoir corrompt"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td><u>Le pouvoir corrompt, c'est dans sa nature même</u>. Les politiciens sont des hommes comme les autres. Si on leur laisse le pouvoir alors ils auront naturellement tendance à s'en servir dans leur propre intérêt. Et aussi dans l'intérêt de ceux qui les aident à se maintenir au pouvoir grâce aux [http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dias_de_masse médias de masse] qu'ils contrôlent. <br /><u>Se servir du pouvoir confié par le peuple contre l’intérêt général est un abus de pouvoir</u>. <br />La Constitution actuelle donne tout le pouvoir politique à des politiciens professionnels et leurs partis politiques. Ce pouvoir est exercé sans contre-pouvoir réellement démocratique, l'élection étant en fait un leurre car elle ne donne en réalité qu'un pouvoir négligeable voir nul. Le peuple n’est pas protégé et la situation ne peut qu’empirer. <br /> La Constitution devrait nous protéger en dotant le système politique de mécanismes prévenant les abus de pouvoir. Elle est la clé de notre impuissance politique actuelle.<div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Exemples d'abus résultant de la corruption du pouvoir politique par la mercatocratie" data-collapsetext="masquer : Exemples d'abus résultant de la corruption du pouvoir politique par la mercatocratie"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>Exemples d'abus de pouvoir politique favorables à la [[mercatocratie]] au détriment de l'intérêt général : * [[guerre|Provoquer des guerres]] * Favoriser le chomage ou la pauvreté (voir le NAIRU : [http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_ch%C3%B4mage_n%27acc%C3%A9l%C3%A9rant_pas_l%27inflation Taux de chômage n'accélérant pas l'inflation] ) * [[Discussion:Critique de l'ultraliberalisme par Olivier Berruyer|Augmenter les inégalités économiques entre les mercatocrates et le reste de la popupulation]] * Donner le pouvoir de création monétaire aux banques privées et à elles seules. Voir explications ici : http://www.le-message.org/archives/29, http://www.comprendrelargent.net/ et http://gerardfoucher.blogspot.fr/2012/03/monnaie-dette-chomage-et-pouvoir-dachat.html * Contracter des dettes publiques auprés de banques privées ( voir http://www.comprendrelargent.net/ ) ** Contracter des dettes publiques auprés de banque privées sans réel espoir de retour sur investissement ** Faire supporter l'augmentation des impots ou de la dette publique par les 99% au lieu des ultra-riches * [[Critique_de_l'ultraliberalisme_par_Olivier_Berruyer|Favoriser les profits à court terme]] * [[Critique_de_l'ultraliberalisme_par_Olivier_Berruyer|Mettre les meilleures intelligences au service de la spéculation au lieu de l'économie réelle]] (voir aussi "[[non à la spéculation sur les denrées alimentaires]]") * [[Orwell - la guerre|Favoriser l'ignorance et la pauvreté des consommateurs-travailleurs]] * Vendre nos services publics servant l'intérêt général à des organisations mercantiles, la "privatisation" progressive ** Marchandisation de la santé publique * Négliger la logique écologique en favorisant la logique économico-financière ** [[Andre_Gorz_sur_France_Culture_(1991)|Favoriser la valeur d'échange au détriment de la valeur d'usage]] ** Concéder nos [[p2pfoundation|biens communs]] (eau, patrimoine naturel, reproduction de graines, connaissances ...) à des organisations mercantiles ** [[Pas assez de pommes : faut-il couper le pommier ?|Surexploiter les ressources naturelles]]. Exemple : favoriser la consommation de pétrole alors que le pétrole se fait de plus en plus rare * Atteintes à la liberté de presse (exemples liés à : [http://www.lepoint.fr/monde/berlin-inquiet-pour-la-liberte-de-la-presse-en-grande-bretagne-21-08-2013-1716021_24.php l'affaire Snowden], [http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/180313/le-droit-de-savoir l'affaire Cahuzac]) * Contrôle d'Internet, réseau par nature décentralisé et libre, dans l'intérêt d'organisations mercantiles. Si il doit y avoir controle d'internet il devrait se faire dans l'intérêt général, en privilégiant des choix et des méthodes démocratiques. ** Atteintes incontrolées à la vie privée par des gouvernements ou des corporations ** Atteintes à la [https://fr.wikipedia.org/wiki/Neutralit%C3%A9_du_r%C3%A9seau#Neutralit.C3.A9_du_Net_et_d.C3.A9mocratie neutralité du net] * Complexifier inutilement la Loi au lieu de la simplifier pour la rendre plus compréhensible et efficace * etc, etc ...<p style="text-align: right"><small>''[[ExemplesAbus|Modification de ExemplesAbus]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div> <br /> La Constitution est ce qui nous donne ou nous retire notre puissance politique. <br /> Elle régit de manière organisée et hiérarchisée l’ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés au sein de l'État. <br /> En ce sens elle vise aussi à limiter le pouvoir des représentants du peuple. <br /> Si on laisse le gouvernement écrire la Constitution, il y a conflit d'intérêts. <br /> <u>La Constitution, écrite par les membres du gouvernement, donc établie par un ensemble très restreint de personnes - gens de pouvoir - bien souvent motivées par leurs intérêts personnels aux dépens du bien commun du peuple, retire notre puissance politique et nous asservit</u>. <br /> Seuls les citoyens sont aptes à écrire ces règles, afin de les protéger du gouvernement qui est censé les servir, afin de l’empêcher de devenir leur maître. <br /> Seule la constitution permet aux citoyens de contraindre les magistrats a défendre l’intérêt général. <br /> Mais rappelons que l’intérêt d'une assemblée est la conciliation des intérêts de tous ses membres, une assemblée constituée de magistrats défendra donc les intérêts des magistrats. <br /> <u>Seule une assemblée constituée de citoyens pourra défendre les intérêts des citoyens et redonner à chaque citoyen sa part du pouvoir politique</u>.<p style="text-align: right"><small>''[[Fenêtre E|Modification de Fenêtre E]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div> <br /> Parce que la liberté politique est la gardienne des libertés individuelles et que cette liberté politique est/existe à la condition que le peuple soit souverain et que toutes les parties du peuple aient la volonté de se constituer en Une même Nation (et que ce vœux se renouvelle au cours des générations), alors les citoyens ne peuvent être libres que s'ils écrivent et souscrivent eux-mêmes et sans contrainte aux règles qui les régissent (par contrat social), à la loi des lois qui s'incarne en la constitution. <br /><div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Liberté politique et individuelle" data-collapsetext="masquer : Liberté politique et individuelle"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>L'écriture libre implique que tous sont égaux face à la constitution et que nul individu ou groupe (restreint/définis/d'intérêts) ne peut prétendre à s'approprier cette écriture. <br /> Chacun reste libre de refuser de se contracter. <br /> Si tous ne peuvent participer à son écriture directe et qu'aucun ne doit être favorisé dans la rédaction alors seul le tirage au sort permet, sans privilégier l'un ou l'autre individu, de rassembler une assemblée constituante. <br /> <br /> ''il n’y a dans l’État aucune loi fondamentale qui ne se puisse révoquer, non pas même le pacte social. Car, si tous les citoyens s’assemblaient pour rompre ce pacte d’un commun accord, on ne peut douter qu’il ne fût très légitimement rompu. Grotius pense même que chacun peut renoncer à l’État dont il est membre, et reprendre sa liberté naturelle et ses biens en sortant du pays. Or, il serait absurde que tous les citoyens réunis ne pussent pas ce que peut séparément chacun d’eux.'' <p style="text-align: right">Jean-Jacques Rousseau - Du contrat social - livre III - chapitre XVIII - Moyen de prévenir les usurpations du Gouvernement</p> <br /><p style="text-align: right"><small>''[[Liberté politique et individuelle|Modification de Liberté politique et individuelle]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div> <br /> <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Souveraineté en démocratie" data-collapsetext="masquer : Souveraineté en démocratie"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>'''La [[CitationRousseauSouverain|souveraineté]]''' dans un '''régime démocratique''' n'est pas l'apanage de délégués ou de représentants du peuple, mais l''''expression du pouvoir populaire''' lui-même, qui s'exprime essentiellement (mais pas uniquement) par le fait que '''c'est le peuple lui-même, réunit en assemblée, qui vote ses propres lois'''. <br /> Cette souveraineté démocratique débouche sur l''''autonomie citoyenne''', c'est-à-dire, selon son sens étymologique (du grec auto, soi-même et nomôs, la loi), sur une société autogérée. <br />Dans une telle configuration, les lois que les citoyens se donnent à eux-mêmes deviennent l'expression de la volonté populaire, et non l'expression d'une élite décidant à la place du peuple (lois hétéronomes).<p style="text-align: right"><small>''[[SP:SouverainetéEnDémocratie|Modification de SP:SouverainetéEnDémocratie]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div>
Bloc 3 +Un Gentil Virus est une personne qui a pris conscience de la vraie nature de la démocratie. Les Gentils Virus se rassemblent en de vastes réseaux, se propagent inéluctablement dans toutes les directions afin de transmettre leur besoin légitime, leur soif de citoyenneté. Le Gentil Virus est un citoyen qui porte en lui la force de vouloir une Assemblée Constituante, réellement démocratique, donc tirée au sort. Un Gentil Virus est un citoyen soucieux de redonner au peuple son propre pouvoir. <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Les gentils Virus" data-collapsetext="masquer : Les gentils Virus"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td><u>Un Gentil Virus est une personne qui a développé son sens de la démocratie</u>. <br /><br /> '''Les Gentils Virus sont des citoyens indépendants issus de divers horizons politiques, mais réunis pour UN objectif commun : provoquer une assemblée constituante réellement représentative, donc tirée au sort.''' Les moyens d'atteindre ce but sont divers mais tous convergent vers l'idée de faire passer auprès du plus grand nombre ce que nous appelons le "(gentil) virus" : sa douce et bonne réplication au sein de la population conduisant celle-ci à comprendre le vrai sens du mot Démocratie (pouvoir par et pour le peuple), et l'importance de la constitution et de ses auteurs (le processus constituant) pour établir de bons contre-pouvoirs. <br /> <br /> <u>Un Gentil Virus est un citoyen soucieux de replacer l'humain au centre des préoccupations, au centre du pouvoir</u>. <br /><br /><br /> Un virus peut venir à bout de n'importe quelle créature vivante, même la plus féroce, la plus tenace, et à première vue la plus invulnérable ! <br /><br /><p style="text-align: right"><small>''[[Fenêtre F|Modification de Fenêtre F]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div>
Bloc 4 +Le but du gentil Virus est d'obtenir une démocratie (pouvoir par et pour le peuple) en mettant fin à l'abus de pouvoir de ceux qui écrivent les règles qu'ils sont censés craindre ! <br /> L'objectif du gentil Virus est d'informer et d'alerter le peuple de l'incohérence actuelle ; de l'instruire et le prévenir des conséquences inhérentes à cette incohérence ; de proposer et diffuser le plus clairement possible les valeurs et structures réelles de la démocratie ; d'éveiller et d'apporter les arguments afin que le peuple se réapproprie sa volonté de liberté et ses capacités d'action, de responsabilité et d'engagement au sein de la société sociale et politique. <br /> La stratégie du gentil Virus est la communication par tous les médias naturels ou techniques tout en se développant au sein d'organisations structurées au fonctionnement exemplaire et représentatif des [[ValeursP|valeurs]] qu'il veut diffuser et propager. <div class="mw-collapsible mw-collapsed" data-expandtext="Valeurs des Gentils Virus" data-collapsetext="masquer : Valeurs des Gentils Virus"> <div class="mw-collapsible-content"> <br /><table border="1" frame="void"> <tr><td>Voici des exemples de valeurs défendues par les Gentils Virus : * Egalité et participation politiques <small><sup>([[Démocratie/Hannah Arendt#Démocratie dans le sens de l'action humaine, selon wikipediafr:Hannah Arendt|justification humaniste]])</sup></small> * Autonomie et responsabilisation politique des citoyens (par opposition à la soumission à des maitres ou à une centralisation excessive et opaque), développement mutuel et pour tous des connaissances * Priorité à l'[[Démocratie/Hannah_Arendt#D.C3.A9mocratie_dans_le_sens_de_l.27action_humaine.2C_selon_wikipediafr:Hannah_Arendt|Humain]] (par opposition au Capitalisme-Productivisme ou au [http://intempestifs-a-s.blogspot.fr/2011/11/approche-du-courtermisme.html courtermisme]) * [[Volonté_générale|Intérêt Général]], Fraternité, Enrichissement Mutuel, Bien Commun et Individuel, Sincérité, Débattabilité, Simplicité, Respect (et écoute) de l'autre, Liberté ...<p style="text-align: right"><small>''[[ValeursP|Modification de ValeursP]]''</small></p><br /></td></tr> </table></div></div>
Bloc 5 +<center><big>Seule une appropriation intime de la notion de citoyenneté par chacun permettra le déclenchement d'une [[révolution]] spontanée !</big> <br /><br /> <big>'''Nous sommes en phase de viralisation, quand cette [[pandémie]] sera assez puissante se produira l'[[embrasement]], l'[[insurrection]] !'''</big> <br /> <big>'''Reprenons simplement le pouvoir ensemble !'''</big> <br /> <big>'''Ne le laissons plus entre les mains des puissants, des riches du moment.'''</big> <br /> <br /> ''La meilleure forteresse des tyrans, c’est l’inertie des peuples.''<p style="text-align: right">[[wikipediafr:Nicolas_Machiavel|Nicolas MACHIAVEL]] </p> <br /> [http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire ''La première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés comme tels.'' - Étienne de La Boétie - Discours de la servitude volontaire]</center><br />
Bloc2 +Changer la constitution permet de pouvoir agir à la source des différents problèmes. Nous devons devenir des citoyens, sortir de notre ignorance, nous émanciper de ceux auxquels nous avons l'habitude d'obéir et vouloir écrire le contrat social - donc les règles du pouvoir - afin d'établir ensemble comment nous voulons (souhaitons ?) nous gouverner tout en limitant et contrôlant les pouvoirs. <br /> (ici fenêtre de déroulement de l'idée : 1) la cause de notre impuissance politique est l'absence de considération populaire pour la Constitution 2) cela est la cause fondamentale qui empêche de régler un ensemble de problèmes 3) dès l'instant où nous récupérons la puissance politique, nous pouvons régler chacun de ces problèmes 4) il y a d'autres problèmes essentiels qui ont leur(s) propre(s) cause(s) à changer) (lesquels je comprends pas? - cath :voir avec Morpheus) 5)prendre du recul sur nos différents et s'entendre sur des solutions assurant la liberté de tous en envisageant toutes possibilités de vivre ensemble. <br /> "Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience." Albert Camus, Témoins n°5, printemps 1954. <br /> <br /> Parce que ce n’est pas (aux hommes/à ceux qui sont )au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir “Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.” (slogan en grand valorisé) (juste en dessous ya le pincipe de soutenir l'idée - ici fenêtre) <br /> <br /> Parce qu'être libre implique de souscrire aux règles 'qui me régissent'(à reformuler), les citoyens ne sont libres que s'ils (s’entendent et) écrivent (au moins) la règle suprême auxquels ils souscrivent. <br /> Les citoyens ne peuvent donc être libres que si (au moins) ils écrivent et souscrivent eux-même et librement à la loi des lois qui s'incarne en la constitution.
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