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Les Derniere fiches Document modifiées

  R-time R-user Créateur Titre Résumé court
Document:Petite histoire de l'expérimentation démocratique, Tirage au sort et politique d'Athènes à nos jours 2019-03-17 17:19:06 Catherine vergnaud Hydronium Petite histoire de l'expérimentation démocratique, Tirage au sort et politique d'Athènes à nos jours Ouvrage de wikipediafr:Yves Sintomer paru en 2011, il s'agit d'une réédition améliorée de « Le pouvoir au peuple » paru en 2007.

Un résumé ici : http://lectures.revues.org/7019
Voir aussi : Yves Sintomer: représentation et tirage au sort
Voir encore : J'ai pas voté - film documentaire

Ou aussi : J'AI PAS VOTÉ - La rencontre - Étienne Chouard, Jacques Testart et Yves Sintomer
Manifeste n° 1 : NOUS NE SOMMES PAS EN DÉMOCRATIE ! (édition La Relève et la Peste) 2017-09-11 11:24:10 Pierro78 Pierro78 Manifeste n° 1 : NOUS NE SOMMES PAS EN DÉMOCRATIE ! (édition La Relève et la Peste) Comparaisson entre élection et tirage au sort Voir https://chouard.org/blog/2017/03/18/manifeste-n-1-nous-ne-sommes-pas-en-democratie-edition-la-releve-et-la-peste/
Comment changer une constitution ? 2017-09-04 12:37:54 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Comment changer une constitution ? Les nouveaux processus constituants Depuis la chute du communisme, les anciennes démocraties comme les nouvelles sont emportées par une frénésie de changements constitutionnels et de propositions de réformes politiques. Mais, au delà du contenu des réformes, comment procéder ? Traditionnellement, les politiciens conservaient la haute main sur ces processus, mais beaucoup croient aujourd'hui que le public doit être mis dans le coup. Des politologues et des juristes de divers pays discutent de processus de réforme politique qui ont eu lieu en France, au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine et en Afrique.

Sous la direction de Eugénie Brouillet et Louis Massicotte.
Comment changer une constitution ?.jpg

  • Accès à la courte vidéo de présentation du livre par l'auteur Louis Massicotte :
Vidéo de présentation
Comment changer une constitution
Ce qui fait la Grèce : T 2 : La cité et les lois 2017-09-04 11:17:30 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Ce qui fait la Grèce : T 2 : La cité et les lois http://www.amazon.fr/Ce-qui-fait-Gr%C3%A8ce-cit%C3%A9/dp/2020971410/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1363511920&sr=1-1

Quatrième de couverture :
Ce volume, où sont repris douze séminaires donnés en 1983-1984 par Cornelius Castoriadis à l'École des hautes études en sciences sociales, est pour l'essentiel consacré à la naissance, à la nature et au fonctionnement de la démocratie athénienne, et plus particulièrement à ce phénomène singulier que fut la démocratie directe telle que la pratiquèrent les Athéniens. Il montre comment ils surent mettre en question l'idée qu'il puisse y avoir une expertise particulière quant aux affaires de la cité; quelles furent les institutions qu'ils créèrent, et surtout la tragédie, pour imposer des limites à la démocratie; et les fins de cette société, telles qu'elles apparaissent dans l' « Oraison funèbre » prononcée par Périclès chez Thucydide. Avec, en filigrane, une discussion d'auteurs anciens (Sophocle, Hérodote, Platon, Aristote) ou modernes (Rousseau, Arendt). On y verra à quel point reste actuelle la question de la participation de tous aux affaires communes: celle de la démocratie.

Ce qui fait la Grèce, 2 est le deuxième volume de La Création humaine II, publication intégrale des séminaires de Castoriadis à l'EHESS de 1980 à 1995.

Le résumé complet et approfondi du livre
Réflexion relative au livre : "La société des affects" de Frédéric Lordon 2017-08-27 23:55:15 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Préhistoire de la violence et de la guerre vu sur http://www.hominides.com/html/references/prehistoire-de%20la-violence-et-de-la-guerre-0763.php :


La violence et les guerres sont-elles vraiment originelles ? L'Homme est-il un être profondément (presque génétiquement) violent ? Les hommes préhistoriques étaient-ils déjà dans une logique de guerre, de destruction de l'autre ?

prehistoire-de-la-violence-et-de-la-guerre.jpg

En réponse au livre La société des affects - pour un structuralisme des passions de F. Lordon (livre influencé par Spinoza) un résumé substanciel du livre "Préhistoire de la violence et de la guerre" a été effectué dans la page Réflexion relative au livre : "La société des affects" de Frédéric Lordon
1984 2017-08-22 18:22:26 Catherine vergnaud Catherine vergnaud 1984 "L'origine de 1984 est connue : militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s'est inspiré de Staline pour en faire son "Big Brother", figure du dictateur absolu et du fonctionnement de l'URSS des années trente pour dépeindre la société totalitaire ultime. Mais Orwell n'oublie pas de souligner que les super-puissances adverses sont elles aussi des dictatures...

Ce qui fait la force du roman, outre son thème, c'est la richesse des personnages, qu'il s'agisse du couple qui se forme, malgré la morale étroite du Parti, ou même du policier en chef qui traque les déviants, ex-opposant lui-même, passé dans les rangs du pouvoir... C'est aussi cette "novlangue", affadie et trompeuse, destinée aux "proles", et ces formules de propagande ("L'ignorance, c'est la force") scandées par des foules fanatisées et manipulées.

1984 est un livre-phare, apologie de la liberté d'expression contre toutes les dérives, y compris celles des sociétés démocratiques." Stéphane Nicot

1984 Orwell.jpg
-> Livre audio en français

source info : commentaire sur publication fb

-> Article revue des DEUX MONDES
-> Bibliographie date après date de Orwell
-> Orwell - la guerre
-> La Mutinerie- entretien avec Etienne Chouard-2017
Les Gentils Virus : Etude d'une communauté politique alternative 2017-08-19 21:22:35 Pierro78 Catherine vergnaud Les Gentils Virus : Etude d'une communauté politique alternative Mémoire Master II Etudes politiques (finalité recherche) - Département de Droit Public et de Science Politique

Lien vers le Mémoire en pdf : Fichier:Mémoire de recherche Gentils Virus Simon HECKLER.pdf

Admonitiō : ce mémoire n'a pas été effectué par un membre du mouvement des Gentils Virus mais bien par un étudiant totalement extérieur au mouvement ce qui a permis un travail de très grande qualité et réalisé de manière impartiale.
Manuel de transition démocraTique 2017-08-08 15:39:49 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Manuel de transition démocraTique Accès au contenu : Fichier:Manuel-de-transition-democratique.pdf Manuel de transition démocraTique.jpg
L'humanitude au pouvoir - Comment les citoyens peuvent décider du bien commun 2017-01-28 18:17:06 Catherine vergnaud Catherine vergnaud L'humanitude au pouvoir - Comment les citoyens peuvent décider du bien commun Enfin une bonne nouvelle en politique : on peut se fier à la capacité des citoyens à raisonner et à décider dans l’intérêt public ! Ce livre explique pourquoi et comment…

« Humanitude ». C’est ainsi que l’auteur baptise l’étonnante capacité des simples citoyens à comprendre les enjeux, à réfléchir, à délibérer et à prendre des décisions au nom de l’intérêt commun de l’humanité. Cet état transitoire se manifeste chez les personnes invitées à constituer des jurys citoyens pour proposer une solution à un problème d’intérêt général. L’humanitude est une propriété générale des êtres humains largement confirmée par l’expérience répétée des conférences de citoyens réunies à l’occasion de controverses sociotechniques. Jacques Testart propose d’exploiter cette capacité pour en faire un outil privilégié d’orientation et de gestion des sociétés humaines. Un protocole rationalisé et reproductible pour ces procédures est disponible sous le nom de convention de citoyens. L’auteur montre ensuite pourquoi et comment ce type de convention pourrait constituer une procédure ordinaire intervenant dans la plupart des choix publics fondamentaux : l’examen critique des programmes électoraux, les controverses sur des sujets de société, les choix à portée anthropologique tels ceux qui s’imposent à tous les humains pour les risques éthiques, écologiques et sanitaires liés aux innovations technologiques.


Jacques Testart est biologiste de la procréation et directeur de recherches honoraire à l'INSERM. Auteur connu pour son analyse critique de la science et des technosciences, il est aussi très impliqué dans la réflexion sur la nécessaire démocratisation des choix sociotechniques.

L'humanitude au pouvoir.jpg


L'être contre l'avoir 2017-01-17 22:15:07 Pierro78 Catherine vergnaud L'être contre l'avoir L'être ou l'avoir francis cousin.jpg

"A l’heure où les troubles sociaux d’envergure, qui partout s’annoncent, menacent l’organisation inhumaine de l’ordre existant, l’auteur tient à dire qu’il n’est pas indifférent de rappeler que toutes les politiques de la raison marchande sont, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, l’ennemi absolu et définitif de toute joie humaine véridique."

  • Petite partie de la quatrième de couverture du livre :

"Le spectacle du fétichisme de la marchandise fait le devenir du monde. l'existence humaine n'y est là qu'une longue errance angoissée sur le marché narcissique des rencontres factices. partout règne la liberté despotique de l'argent et l'humain asservi et déchiré par la dictature démocratique de l'avoir et du paraître, ne cesse de consommer sa propre soumission. Contre ce totalitarisme de la fausse conscience, il s'agit de tourner le dos à la mise en scène de la passivité moderne, pour retrouver les véritables chemins du sens critique et poser en pratique la question radicale de l'authenticité de l'être.

L'auteur, Francis Cousin est docteur en philosophie. ..... Son projet vise à dé-voiler la nature des mystifications historiques en explicitant la lutte ontologique universelle entre l'être générique de l'homme, et les progrès civilisateurs de la domestication."

Age de faire - janvier 2017 - Democratie c est pas foutu 2017-01-17 22:14:07 Pierro78 Pierro78 Age de faire - janvier 2017 - Democratie c est pas foutu Numero de Janvier 2017 de l Age de Faire. Un dossier avec des articles sur la democratie.


Agedefaire2017 01.png

BibliographiesOuListesDeDocuments 2016-09-13 10:58:47 Pierro78 Pierro78 Bibliographies ou Listes de Documents (internet) Note : Bibliographie en cours de construction : Catégorie:Document Bibliographies d'Etienne Chouard, des Maitres Ignorants, etc ... : voir ci-dessous
Histoire secrète de la corruption sous la Ve république 2016-04-26 12:48:38 Justicezen Justicezen histoire secrète corruption sous 5e république Inflation des campagnes électorales, financement des partis politiques, comptes en Suisse, emplois fictifs, résidences d'élus…D’une ampleur inédite, ce panorama brosse l’histoire des grandes « affaires » de corruption en France depuis le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 jusqu’aux plus récents scandales. On découvre ici une corruption omniprésente, qui va prendre des formes différentes à chaque époque, mais de plus en plus sophistiquées après les lois de moralisation de la vie politique des années 1990.

Loin de se limiter aux politiques, ce récit riche en péripéties traque aussi la corruption de nombreuses professions emblématiques : police, services secrets, justice, médias, sport… Tous les grands « corrupteurs » sont mis à nu: le BTP, la distribution d’eau et la propreté, l’armement, la grande distribution, le pétrole… Enfin toutes les formes de corruption, directes et indirectes, sont représentées .

Cet ouvrage est rythmé par de nombreux portraits des principaux acteurs de la corruption « à la française ». Cette somme sans précédent éclaire d’une lumière cruelle les coulisses de la vie politique française, met en perspective des pratiques et des méthodes qui perdurent malgré les engagements répétés, le renforcement des contrôles… tout en apportant de nombreuses révélations et anecdotes inédites sur des affaires dont on croyait tout connaître.
Qui est Charlie ? 2016-03-28 11:45:39 Thh Lassomoire Catherine vergnaud Qui est Charlie ? Emmanuel Todd Qui est Charlie.jpg

«Il est trop facile de défendre la liberté d'expression de ceux qui n'ont pas besoin d'être défendus (...)Rien ne me surprend. Encore aujourd'hui, on traite atrocement les victimes de l'Holocauste. Comme en France. On a traité les Roms comme les juifs. La France les expulse vers la misère et la pauvreté. Quel exemple extrême du déni de l'Holocauste que d'en punir les survivants. » Noam Chomsky 29/4/2014


Emmanuel Todd est historien et anthropologue. Il a notamment publié Le Destin des immigrés (Seuil, 1994 et "Points Essais", 1997), Le Rendez-vous des civilisations (Seuil/République des idées, 2007, avec Y. Courbage), Après la démocratie (Gallimard, 2008) et Le Mystère français (Seuil/République des idées, 2013, avec H. Le Bras). Origine : Éditions du SEUIL

Reinventing Organizations 2016-03-23 11:26:22 Pierro78 Pierro78 Reinventing Organizations Vu sur http://integrallife.com/ken-wilber-dialogues/reinventing-organizations :
"Reinventing Organizations" offers an in-depth look at many integrally-structured organizations (holacratie, ...) that are beginning to emerge all across the planet, while outlining three major breakthroughs shared by these organizations: self-management, striving for wholeness, and listening to evolutionary purpose.


Livre disponible en "pay what feels right" ("gratuitement"): http://www.reinventingorganizations.com/pay-what-feels-right.html

Wiki issu du livre : http://reinventingorganizationswiki.com
Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours 2016-03-06 16:21:53 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours - le vrai visage du capitalisme français Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours.jpg

Des Trente Glorieuses au capitalisme mondialisé d'aujourd'hui, en passant par le choc pétrolier de 1973, les nationalisations de 1981 et les privatisations de 1986 : derrière ces étapes bien connues de l'histoire récente de l'économie française, s'en cache une autre, plus secrète. Celle des hommes qui ont réellement fait le capitalisme français de l'après-guerre. C'est cette histoire que raconte ce livre : le rôle des anciens cadres de Vichy dans la Reconstruction, les liens du patronat avec le monde de la pègre, le financement secret des partis politiques, les dessous du paritarisme, les caisses noires des syndicats patronaux... Il plonge le lecteur dans les arcanes d'un véritable " système " né dans les années 1950 et toujours actif depuis...

Au gré des révélations qui rythment l'ouvrage, le lecteur découvrira des lobbyistes capables de se tailler des réglementations sur mesure au mépris de la santé des citoyens, un patronat qui a su mobiliser médias et intellectuels pour convertir les élites politiques aux “mérites” de la finance dérégulée. Ou le rôle central de personnages aussi puissants que discrets, au cœur de réseaux politiques et économiques méconnus. Enfin, cette somme remarquablement informée révèle les vraies origines de nombre de grandes fortunes françaises, d'hier et d'aujourd'hui : subventions extorquées à l'État, entreprises publiques bradées, rachats de sociétés dans des conditions obscures, affaires troubles dans la “Françafric” ou dans l'immobilier, montages financiers aux marges de la légalité, fraude fiscale, espionnage, etc. La légende de patrons conquérants, prenant tous les risques pour faire leur fortune à la force du poignet sort sérieusement écornée de ce magistral livre-enquête.
Un si fragile vernis d'humanité – Banalité du mal, banalité du bien 2016-02-05 20:03:24 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Un si fragile vernis d'humanité – Banalité du mal, banalité du bien Un si fragile vernis d'humanité - couverture du livre.png

Extrait - pages 17 et 18 – Introduction :
"L'altruisme n'exige pas la déprise, l'anéantissement, la dépossession de soi, le désintéressement sacrificiel qui s'abandonne à une altérité radicale (Dieu, la loi morale ou autrui). L'abandon, la déprise de soi, est au contraire l'un des chemins qui mènent le plus sûrement l'individu à la soumission, à l'obéissance aveugle et à la servilité. Seul celui qui s'estime et s'assume pleinement comme un soi autonome peut résister aux ordres et à l'autorité établie, prendre sur lui le poids de la douleur et de la détresse d'autrui et, lorsque les circonstances l'exigent, assumer les périls parfois mortels que ses engagements les plus « intimement » impérieux lui font courir.

A la définition de l'altruisme comme désintéressement sacrificiel qui exige l'oubli, l'abnégation de soi en faveur d'autrui – définition que la tradition morale et religieuse a presque unanimement consacrée -, les résultats des recherches entreprises sur ce sujet nous invite à substituer à celle-ci : l'altruisme comme relation bienveillante envers autrui qui résulte de la présence à soi, de la « fidélité à soi », de l'obligation, éprouvée au plus intime de soi, d'accorder ses actes avec ses convictions (philosophiques, éthiques ou religieuses) en même temps qu'avec ses sentiments (d'empathie ou de compassion), parfois même, plus simplement encore, d'agir en accord avec l'image de soi indépendamment de tout regard ou jugement d'autrui, de tout désir social de reconnaissance. L'altruisme comme relation cohérente entre les formes de sympathie éprouvées et les principes éthiques, parfois religieux, de l'obligation de secours, une cohérence qui se traduit par des actes effectifs (et allant bien au-delà de la simple intention), comme respect de soi reposant sur cette cohérence maintenue par l'image de soi, tels sont les aspects principaux de la nouvelle définition que nous voudrions avancer.

Si l'altruisme n'exige pas de chacun le sacrifice de soi, de ses désirs les plus profonds, y compris le désir du bonheur – sacrifice que réclament toujours les institutions aliénantes -, c'est qu'il conduit à « l'épanouissement » de soi, entendu comme accomplissement de l'une des plus hautes capacités de l'être humain : la capacité de prendre sur soi la souffrance d'autrui. Seul un être pleinement accordé à soi peut assumer pareil risque. Et dans ce risque assumé qui accepte l'éventualité que soit mis en péril « la préservation de soi », c'est à dire sa propre existence, se fraye la voie d'une plus essentielle « réalisation de soi », en sorte que le risque altruiste, quoiqu'il doive parfois affronter jusqu'à la possibilité de la mort, n'a en réalité rien de sacrificiel.

La souveraineté du paradigme de l'égoïsme psychologique doit donc être radicalement remise en cause d'une part, au motif qu'il est incapable de rendre compte des conduites humaines de destructivité, d'autre part, parce qu'il produit comme son double inversé une définition de l'altruisme qui conduit à nier qu'existent des motivations proprement altruistes (qui se ramènent, en dernier ressort, à des intentions secrètement intéressées).

A ce paradigme, je propose de substituer, à titre d'hypothèse directrice, celui qui oppose « l'absence à soi » à « la présence à soi ». Absence à soi d'une individualité défaillante, inconsistante, prête à succomber à toutes les formes de domination, d'asservissement et de passivité, mais non pas nécessairement dénuée de tout « sens moral » ; présence à soi, au contraire, d'un être doté d'une puissante ossature intellectuelle, spirituelle, morale, comme on voudra, d'un « équilibre intérieur » - j'emprunte l'expression à Nadejda Mandelstam – qui le rend capable de résister à l'oppression, à l'injustice, aux aliénations de l'idéologie dominante, capable de voir l'inacceptable, de discerner le mal comme tel et d'agir en conséquence. Capable en somme de se dresser contre l'ordre établi du monde et de se poser comme une conscience libre et bienveillante."

Voir aussi : Article du 15 mars 2014 - Contrepoints Par Johan Rivalland
Une révolution démocratique à portée de main ? 2016-01-06 16:31:58 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Une révolution démocratique à portée de main ? N°102

Janvier - février 2016 Nexus magazine

En bref :

Les frères Bogdanov : avant le Big-Bang était l’Esprit
Dans les coulisses de la COP 21
L’agriculture bio serait-elle plantée par le politique ?
Ce qu’on ne vous dit pas sur la chimiothérapie
Expérimentation animale : la supercherie scientifique continue !
Super blaireau, Alain Bressy vole au secours de nos droits
Le référendum d’initiative citoyenne, un levier démocratique d’avenir ?
L’homme qui jouait avec les ovnis
Le Centre Pompidou-Metz met l’art et la télépathie en miroir
Quand la technologie induit des états de conscience modifiée
Les aimants produiront-ils l’énergie de demain ?

Couverture Nexus 102.png

Démocratie par un négligeable 2015-12-05 16:56:11 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Démocratie par un négligeable Démocratie par un négligeable.png

"Je me permets de partager mon petit guide, gratuit, court 32 pages et libre de droits ! Evidemment, il reprend une bonne partie des idées de Mr Chouard. Il y a de nombreuses sources, mais surtout des schémas sous forme d'organigramme (fait maison n'est-ce pas) sur la France actuelle, l'Europe juste au-dessus, une démocratie participative que nous recherchons ici ainsi qu'un schéma macroéconomique espéré. Ce sont des propositions personnelles basés sur les travaux des personnes que je cite dans mon introduction, nous pouvons en parler, nous pouvons l'améliorer. Je le répète, c'est libre de droits, donc LISEZ, DIFFUSEZ, MODIFIEZ, AMELIOREZ, mais surtout BOUGEZ ! Peu importe si on se trompe, on sera toujours meilleur qu'avant !" - Mike Schneider

Lien vers le pdf téléchargeable : Page de téléchargement pour ce guide
Source et lien vers le pdf : Publication FB groupe principal des Gentils Virus
L'anarchie expliquée à mon père 2015-11-29 19:33:50 Catherine vergnaud Catherine vergnaud L'anarchie expliquée à mon père L'anarchie expliquée à mon père.jpg



Qu’est-ce que l’anarchie et que veulent les anarchistes ? Un humaniste curieux et désireux de comprendre interroge son fils, un militant anarchiste qui s’est penché sur le sujet.

Au fil de leur dialogue, les deux hommes remontent aux racines des notions d’anarchie et de démocratie. Ils évoquent certaines figures de l’anarchisme et les différents courants de ce mouvement révolutionnaire, tout en illustrant leurs propos d’exemples tirés du monde d’aujourd’hui. Ensemble, ils analysent la critique anarchiste des grands systèmes de domination – l’État, la religion, le patriarcat, le capitalisme et le racisme – et offrent ainsi une initiation vivante et originale à l’anarchie.

Thomas Déri est né apatride à Paris en 1936. Insoumis, il s’installe au Québec au moment de la guerre d’Algérie. Homme de lettres, il a été tour à tour professeur, éditeur, directeur général du Salon du livre de Montréal, cofondateur de la Librairie du Québec à Paris, rédacteur-­réviseur et traducteur.

Francis Dupuis-Déri est né à Montréal en 1966. Il est professeur de science politique à l’Université du Québec à Montréal (uqam). Il a codirigé ­l’ouvrage collectif Nous sommes ingouvernables. Les anarchistes au Québec aujourd’hui, et signé plusieurs livres, dont Les Black Blocs. La liberté et l’égalité se manifestent et Démocratie. Histoire politique d’un mot.

  • Source LUX Editeur
  • Les 40 premières pages sue les 240 pages en accès libre : ICI
Publication pour l'accès libre des 40 premières pages - FB groupe principal des Gentils virus
Intelligence Collective, la révolution invisible 2015-11-10 11:42:10 Pierro78 Pierro78 Intelligence Collective, la révolution invisible Ebook version 2007 lisible en ligne sur http://publishing.yudu.com/Library/Au48x/IntelligenceCollecti/resources/index.htm
PDF version 2007 telechargeable sur http://www.fichier-pdf.fr/2012/08/29/intelligence-collective-la-revolution-invisible/intelligence-collective-la-revolution-invisible.pdf ou http://www.fichier-pdf.fr/2012/08/29/intelligence-collective-la-revolution-invisible/

PDF version 2004 telechargeable sur http://www.noolithic.com/article.php3?id_article=54

Vidéos et interview audio de JF Noubel

Article sur l'intelligence collective - site Le 4° singe
L'Invention de Arau 2015-08-27 09:48:41 Catherine vergnaud Catherine vergnaud L'Invention de Arau L'invention de Arau.jpg


Il s’agit d’un petit conte politique, pour petits et grands, dans lequel toute ressemblance avec des situations existantes ne serait que purement volontaire.


Blog du dessinateur Krapo - La bave du Krapo
Ce qui fait la Grece:T1:D'Homère à Héraclite 2015-07-27 16:43:52 Catherine vergnaud Pierro78 Ce qui fait la Grèce : T1 : D'Homère à Héraclite Ce qui fait la Grèce, tome 1 : D'Homère à Héraclite

Quatrième de couverture :

«Ce qui fait la Grèce, ce n'est pas la mesure et l'harmonie, ni une évidence de vérité comme "dévoilement". Ce qui fait la Grèce, c'est la question du non-sens ou du non-être. »
Le présent volume, qui reprend les cinq premiers mois d'enseignement de Cornelius Castoriadis à l'École des hautes études en sciences sociales en 1982-1983, est consacré en partie à l'explicitation de ces formules, au premier abord déconcertantes, tirées d'un texte inédit de 1979 également reproduit ici. Sont aussi abordés dans ce volume des thèmes comme le caractère original de la double création grecque de la démocratie et de la philosophie, la place de l'individu et l'expérience de la mort dans le monde homérique, la nature de la religion et de la mythologie grecques, ou la naissance de l'interrogation philosophique chez certains présocratiques comme Anaximandre ou Héraclite. Ces thèmes sont mis en rapport avec ce qui fut l'un des principaux objets de la réflexion de Castoriadis : l'apparition de sociétés capables de mettre en question leurs propres fondements.

Ce qui fait la Grèce, 1 est le deuxième volume de La Création humaine II, publication intégrale des séminaires de Castoriadis à l'EHESS de 1980 à 1995.

Le résumé complet du livre
Commun - Dardot Laval 2015-07-27 16:38:29 Pierro78 Pierro78 Commun - Essai sur la révolution au XXIe siecle Extrait de la fiche de lecture de Pierre Sauvêtre :

"Dardot et Laval s’efforcent alors d’enrichir leur vision du commun en conceptualisant le passage de l’agir commun au droit du commun. En s’inspirant de Castoriadis, ils définissent l’émancipation comme une « praxis instituante ou activité consciente d’institution » (p. 440) qui consiste dans l’ « autoproduction d’un sujet collectif dans et par la coproduction continuée de règles de droit » (p. 445).

Le commun est le fait pour les participants à une même activité de délibérer et de co-instituer les règles de droit qui la gouverne en se produisant par là-même comme un nouveau sujet collectif. Le concept de révolution s’en trouve lui-même transformé : celle-ci n’a plus en effet grand chose à voir avec la prise violente du pouvoir d’État, mais elle devient un acte d’ « auto-institution de la société » (p. 575), soit le moment où une partie significative de la population institue par elle-même les règles de droit organisant la vie sociale."

77px-Commun-DardotLaval.jpg
Gouvernance des Communs - Ostrom 2015-07-27 16:37:58 Pierro78 Pierro78 Gouvernance des Biens Communs : Pour une nouvelle approche des ressources naturelles - Ostrom Thread:Discussion:Amartya Sen/Elinor Ostrom et la gestion coopérative des communs :

wikipediafr:Elinor Ostrom s'est efforcée de montrer que, depuis longtemps et presque partout dans le monde, des collectivités ont pu et peuvent encore gérer — de manière économiquement optimale — des biens communs (comme des ressources naturelles), à travers la création d'« arrangements institutionnels ». À côté de la gestion par des droits de propriété individuels ou par l'État, il peut ainsi exister un troisième cadre institutionnel efficace dans lesquels des communautés gèrent collectivement des biens communs. Elle a ainsi montré que ces arrangements institutionnels avaient permis la gestion collective de nombreux écosystèmes sans conduire à leur effondrement.

PDF en anglais : http://www.kuhlen.name/MATERIALIEN/eDok/governing_the_commons1.pdf

89px-GouvernanceCommunsOstrom.jpg
Le Manifeste convivialiste 2015-07-07 13:29:03 Pierro78 Pierro78 Le Manifeste convivialiste livre payant. pdf gratuit. Extrait ci-dessous.

version abrégée : http://www.lesconvivialistes.org/abrege-du-manifeste-convivialiste

vu egalement sur http://www.mouvementutopia.org/blog/index.php?post/2013/08/19/Manifeste-convivialiste-Editions-le-bord-de-l-eau-juin-2013
L'enjeu du salaire 2015-06-30 14:04:35 Catherine vergnaud Catherine vergnaud L'enjeu du salaire Consulter en PDF

Lien vers le résumé approfondi du livre "L'enjeu du salaire" de Bernard Friot
Quatrième de couverture : Dirigée par Bernard Friot, la collection "Travail et salariat" analyse le travail en acte et les perspectives qu'ouvrent les institutions du salariat en matière de statut social des personnes et de production de la richesse.

La souveraineté populaire doit être défendue. Patronat et banquiers pratiquent le chantage à l'emploi et à la dette pour réduire les droits sociaux. Les gouvernants de droite et de gauche, loin de leur résister, s'évertuent à leur envoyer des «signaux» qui les incitent à réclamer davantage. Est-il possible de briser cette soumission ?

Oui, répond cet ouvrage, qui propose de porter plus loin les institutions qui sont nées des luttes pour le salaire, et dont nous faisons à grande échelle l'expérience de l'efficacité : la qualification personnelle et la cotisation. La qualification personnelle peut faire disparaître le marché du travail, à condition d'attribuer à chacun, à sa majorité, une qualification et donc un salaire. Et contre les projets de remplacer la cotisation sociale par la CSG, la TVA ou les mutuelles, il faut au contraire l'étendre en créant une cotisation économique pour un financement de l'investissement sans crédit et donc sans dette.

L'enjeu du salaire, c'est la disparition du marché du travail, et donc du chantage à l'emploi, ainsi que la suppression du crédit lucratif, et donc du chantage à la dette. Ce n'est ni d'une réforme fiscale ni d'une plus grande régulation étatique que nous avons besoin, mais de plus de pouvoir populaire sur l'économie et sur le travail.

La Dispute.
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Lien vers la page wiki Gentils Virus : Réseau salariat
Lien vers L'Institut Européen du Salariat
Lien vers la vidéo - Manifeste : Pour un statut politique du producteur (Réseau Salariat)
Lien vers la page wiki Gentils Virus : conférence de Bernard Friot du 17/10/2013 à Metz
Lien vers les vidéos correspondantes à une conférence de Bernard Friot à la librairie Tropiques
Une belle bibliothèque de vidéos concernant Bernard Friot : Monnaie & Démocratie - Bernard Friot
Salaire, retraite, l'employeur frappe toujours deux fois, Conférence de Bernard Friot du 15 janvier 2013 à Lausanne
Podcast à télécharger ou écouter du cours donné par Bernard Friot à l'Université de Bruxelles le 27 Mars, 2014 (origine) :
- audio-conférence 1 (mp3)
- audio-conférence 2 (mp3)
- audio-conférence 3 (mp3)
Conférence gesticulée collective de Réseau Salariat et du Réseau Grenaille, au Grand Parquet (Paris) le 2 juin 2014

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Contre les elections 2015-06-28 14:34:37 Pierro78 Pierro78 Contre les élections Livre de wikipediafr:David Van Reybrouck (fondateur du G1000)

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Articles/Discussions :

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Dette : 5000 ans d'histoire 2015-06-26 16:55:32 Pierro78 Catherine vergnaud Dette : 5000 ans d'histoire Livre par wikipediafr:David Graeber :
Vidéo conférence d’Étienne Chouard : http://goo.gl/mLQieW

Voici un livre capital, best-seller au États-unis et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.

Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.

Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l Antiquité (des mots comme "culpabilité", "pardon" et "rédemption") est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.

Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cours ainsi que l'avenir de notre économie.

Vidéo Les Matins de France Culture - Repenser l'économie : la dette au centre de la construction... avec David GRAEBER, Docteur en anthropologie, Économiste, Professeur à la London University
Article wikipedia sur l'auteur : wikipediafr:David Graeber
English wikipedia article : wikipedia:Debt: The First 5000 Years

Livre conseillé par Etienne Chouard au sein de la conférence du 25 janvier 2014 à Villers-Les-Nancy
La Charte de la Compassion 2015-06-14 18:37:47 Pierro78 Pierro78 La Charte de la Compassion
Charte de la Terre 2015-06-14 18:33:35 Pierro78 Pierro78 Charte de la Terre resume de la charte sur wikipediafr:Charte de la Terre
Document:Manifeste pour la vraie démocratie 2015-06-14 18:31:12 Pierro78 Pierro78 Manifeste pour la vraie démocratie (ebook) ebook d'A Tolmère

article sur http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2006/06/10/43-manifeste-pour-la-vraie-democratie

fichier pdf : Fichier:2012-Manifeste pour la vraie democratie.pdf

fichier rtf : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2006/06/10/43-manifeste-pour-la-vraie-democratie

citation : “Derrière le gouvernement visible siège un gouvernement invisible qui ne doit pas fidélité au peuple et ne se reconnaît aucune responsabilité. Anéantir ce gouvernement invisible, détruire le lien impie qui relie les affaires corrompues avec la politique, elle-même corrompue, tel est le devoir de l’homme d’État.”
Déclaration de T Roosevelt, 26ème président des États-Unis, dans son programme électoral de 1912
(voir plan détaillé ci-dessous)
Agir en démocratie 2015-06-07 18:29:37 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Agir en démocratie Agir en démocratie.jpeg

Hélène Balazard, docteur en sciences politiques, ingénieure experte de l’empowerment, livre un essai stimulant et concret qui fourmille d’initiatives jamais médiatisées, expérimentées entre les États-Unis et la France, à Londres,Grenoble ou Saint-Denis. Elle ouvre des perspectives nouvelles et donnent des pistes de solutions pour remettre le rôle du citoyen ordinaire au coeur de la politique et l’aider à inventer de nouvelles manières d’agir en démocratie.

L’empowerment, le renforcement des capacités d’agir des citoyens et la « démocratie participative » sont souvent présentés comme des solutions à la crise de la représentation politique en France et dans le monde. Loin de se contenter de slogans et de mots d’ordre, ce livre propose de découvrir les nouvelles manières d’agir des citoyens en explorant de multiples questions pragmatiques : Comment s’organiser pour peser sur les décisions ? Comment être à la fois critique et efficace ? Être représentatif sans être élu ? Être en conflit et coopérer ? Avoir du pouvoir sans le capter ? Dans cet essai, Hélène Balazard y répond en racontant et analysant plusieurs expériences françaises et étrangères en s’attachant plus particulièrement à deux expériences construites sur le modèle du community organizing : celle de London Citizens en Grande-Bretagne et celle de l’Alliance citoyenne à Grenoble.

En dévoilant les ressorts de ces mobilisations citoyennes innovantes, leurs richesses et leurs limites, ce livre ouvre de nouvelles voies et évite l’écueil d’un idéal. Il énonce les différents dilemmes qui surviennent à la suite d’initiatives, la limite floue entre être représenté et être représentant, et la nécessité d’être aussi actif que critique. Il montre à quelles conditions il est possible de développer des pratiques démocratiques originales et autoritaires et retissent des liens de solidarité.

À l’aide d’encadrés explicatifs, chaque analyse est illustrée d’exemples concrets, de leurs conséquences et leurs limites. Des États-Unis à Grenoble, en passant par Londres et Saint-Denis, Hélène Balazard, docteure en science politique, ingénieure et « expert » de l’empowerment, montre qu’il est possible de développer des pratiques démocratiques originales et concrètes qui bousculent l’ordre social et remettent en cause les tentations technocratiques et autoritaires, retissent des liens de solidarité.


  • Sources :
Publication FB groupe principal des gentils Virus
Page FB Respons'Able
Page FB : Sorbonne Ingénierie de la concertation
Publication page FB Sorbonne Ingénierie de la concertation


Bulletin N°2 Tous Ensemble Dis Maman C'est Quoi La Démocratie 2015-06-03 15:09:34 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Bulletin N°2 Tous Ensemble Dis Maman C'est Quoi La Démocratie Deux pages sur "démocratie", "impuissance politique", "mandat", "domaine de souveraineté inaliénable","responsabilité".
Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique 2015-05-29 14:08:41 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique ToutPeutChanger.png

Notre modèle économique est en guerre contre la vie sur Terre. Nous ne pouvons infléchir les lois de la nature, mais nos comportements, en revanche, peuvent et doivent radicalement changer sous peine d’entraîner un cataclysme. Pour Naomi Klein, la lutte contre les changements climatiques requiert non seulement une réorientation de nos sociétés vers un modèle durable pour l’environnement, mais elle ouvre aussi la voie à une transformation sociale radicale, transformation qui pourrait nous mener à un monde meilleur, plus juste et équitable. Tant par l’urgence du sujet traité que par l’ampleur de la recherche effectuée, Naomi Klein signe ici son livre sans doute le plus important à ce jour.

  • Biographie de l'auteur :

Collaboratrice du Harper's, reporter pour Rolling Stone, chroniqueuse affiliée au New York Times, au Guardian et à The Nation, Naomi Klein est une journaliste canadienne saluée par de nombreuses distinctions. Elle est l'auteur de No Logo. La tyrannie des marques (2001) et de La Stratégie du choc. La montée d'un capitalisme du désastre (2008).

  • Extrait pdf :

Extrait du livre en pdf

Site Éditions Actes Sud
Site Acte Sud Catalogue
  • Le graphique des idées incluses en ce livre - résumé BD de Etienne Appert :
Résumé subjectif - Tout peut changer.png
Résumé subjectif - Tout peut changer-1.png
pour découvrir la suite voir ici : Site Le Managemental
  • Voir aussi l'article de Daniel Tanuro du 19/05/2015 "Naomi Klein, le capitalisme et le climat. Entre radicalité et faisabilité immédiate" : site Contretemps
La société des affects - pour un structuralisme des passions 2015-05-21 12:02:21 Catherine vergnaud Catherine vergnaud La société des affects - pour un structuralisme des passions
La société des affects - Jacques Lordon Pour un structuralisme des passions.jpg

Voilà que les sciences sociales contemporaines se prennent de passion pour les « émotions ». Mais le risque est grand que ce « tournant émotionnel » les fasse tomber dans un individualisme sentimental qui porte à son comble l’abandon des structures, des institutions et des rapports sociaux, par construction coupables de ne pas faire de place aux choses vécues.

Comment articuler les affects et les désirs des hommes avec le poids de détermination des structures ? Comment penser ensemble ces deux aspects également pertinents ? et manifestement complémentaires ? de la réalité sociale, que rien ne devrait opposer en principe ? Tel est le projet d’un « structuralisme des passions » qui fait travailler les concepts fondamentaux de Spinoza ? le conatus et les affects ? dans la pensée de Marx, Bourdieu et Durkheim. Et qui livre par là une nouvelle perspective sur la part passionnelle des structures du capitalisme et de leurs crises.

Économiste devenu philosophe, Frédéric Lordon s’attache au fond par ce travail à la « réfection de nos sous-sols mentaux ». Parce que seule la destruction du socle métaphysique de la pensée libérale permet de concevoir que le déterminisme structural n’est nullement incompatible avec une pensée de la transformation sociale.

Directeur de recherche au CNRS, Frédéric Lordon est notamment l’auteur de L’Intérêt souverain (2006), Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières (2008), Capitalisme, désir et servitude (2010) et D’un retournement l’autre (2011).
Origine de la présentation :Editions du Seuil
Résumé approfondi du livre

Interview de Frédéric Lordon au sujet de son livre :

La législation directe par le peuple ou La véritable démocratie 2015-05-20 17:29:45 Catherine vergnaud Catherine vergnaud La législation directe par le peuple ou La véritable démocratie La législation directe par le peuple ou La véritable démocratie.png

" La démocratie doit franchement se déclarer l'adversaire du système représentatif (qui) est un reste de l'ancienne féodalité. La représentation nationale est une fiction. Le délégué ne représente que lui-même, puisqu'il vote selon sa propre volonté et non celle de ses mandataires." Moritz Tittinghausen

  • Extraits :

"5. . Dans les élections, l'intrigant a l’avantage sur l'honnête homme, parce qu’il ne reculera pas devant une foule de moyens qu’un candidat honorable dédaigne; l'ignorant a l'avantage sur l’homme de talent, parce que les trois quarts des électeurs voteront toujours et devront toujours voter sans connaître et sans pouvoir juger le candidat. D'ailleurs, dans ce système de gouvernement si mensonger, l'élection elle-même est encore une fiction absurde. Ou vous demandez que l'électeur dépose son vote d'après sa conviction personnelle, d’après la connaissance qu’il a du talent, de la probité et des opinions du candidat, et alors vous demandez l'impossible; ou vous voulez que l’électeur vote pour un candidat désigné par un comité électoral, et alors vous n’avez plus d'élection, vous n’avez qu'une nomination opérée par une petite coterie, dominée encore, quant à elle, par l'envie et l'intérêt personnel. Aussi l’histoire prouve-t-elle que dans chaque assemblée les cinq sixièmes des députés sont des esprits fort médiocres." (page 13)

"3. La représentation nationale est une fiction; rien qu’une fiction. Le délégué ne représente que lui-même, puisqu’il vote selon sa propre volonté et non selon la volonté de ses mandataires. Il peut dire oui quand ceux-ci diraient non, et il le fera dans la plupart des cas. La représentation n’existe donc pas, à moins que l‘on ne veuille nommer ainsi l’action de heurter continuellement l'intérêt et l'opinion de ceux que l'on est censé représenter. Quelle preuve plus éclatante de cette vérité pourrions-nous citer que l'abolition du droit de suffrage de trois millions de Français par un coup d'autorité de ceux-là même dont le pouvoir législatif est sorti de ces suffrages ?"

  • Sur l'auteur :

Théoricien de la démocratie directe Rittinghausen considéré comme l'un des fondateurs de l'idée théorique de la législation populaire directe. Il a développé ses idées sans considération de Julius Froebel, dont ils étaient semblables, mais [15]. Son travail "La législation directe par le peuple" était la première tentative systématique à une représentation d'un système directement démocratique. Entre autres choses, il a appelé à des initiatives populaires, des pétitions et des référendums. Il a fait des propositions pour mettre en œuvre et de mettre un regard critique sur le principe de la démocratie représentative. Donc, les députés élus étaient médiocres, corrompus et leurs décisions dépendent de la noblesse et de la possession de bourgeoisie. A ses yeux, les gens devraient être divisés en «sections» d'environ tous les 1000 électeurs. Ceci devrait alors élire un président. Les sections devraient faire seuls ont le droit législatif. Un ministre collège impérieuses devrait émerger d'une élection directe.

En 1850, il publie dans les essais Paris sur le thème de la démocratie directe. Ces essais semblaient recueillies et complétée à plusieurs reprises en France, en Angleterre et en Belgique, avant de pouvoir effacer libéré plus tard en Allemagne. L'écriture a été controversée en France. [17] Parmi les partisans appartenaient entre autres Victor Hugo. Louis Blanc et Pierre Joseph Proudhon ils ont rejeté cependant. Dans le contexte de la prise de contrôle par le futur Napoléon III. gauche Rittinghausen France. Il a ensuite vécu en Belgique où il avait continué activités journalistiques.

Pour Marx et Engels, les idées de Rittinghausen joué qu'un rôle mineur. Les idées Rittinghausens étaient dans la social-démocratie au début, mais très important. Comme la demande pour la législation par les gens qu'ils ont été reçus, entre autres, dans le programme Eisenach, du Programme de Gotha et le programme d'Erfurt.

Surtout en Suisse ses idées ont été reçues. Surtout Karl Bürkli a été fortement influencée par Rittinghaus. Dans les années 1867-1868 a conduit un mouvement politique à Zurich, dans ce contexte pour l'installation d'un Citizenlawmaking trois étapes dans la constitution cantonale. Rittinghausen atteint dans la discussion suisse intérieure et parlé en faveur de ce que les autres cantons devraient suivre l'exemple de Zurich.

  • Lecture en pdf :
Livre numérique gratuit
Site de Lire l'original

Écrit en Décembre 1850, publié par "A La Librairie Phalansterienne"

Démocratie, Histoire politique d'un mot aux États-Unis et en France 2015-05-20 16:55:48 Catherine vergnaud ERIC Démocratie, Histoire politique d'un mot aux États-Unis et en France J'ai acheté le livre de Francis Dupuis-Déri intitulé "Démocratie, Histoire politique d'un mot aux États-Unis et en France" (Lux Éditeur, 2013, 446 pages, 22 €, voir en ligne ici). Voici le texte de la quatrième de couverture :

"Le mot "démocratie" est si populaire que toutes les forces politiques s'en réclament. Quelle surprise, alors, de constater que les "pères fondateurs" des "démocraties modernes" associaient cette idée au chaos, à la violence et à la tyrannie des pauvres ! Comment expliquer un tel revirement de sens ?

En plongeant dans les discours du passé aux États-Unis et en France, l'auteur dévoile une étonnante aventure politique, où s'affrontent des personnalités et des forces sociales qui cherchent à contrôler les institutions des régimes fondés à la fin du XVIIIe siècle. S'appuyant sur divers pamphlets, manifestes, déclarations publiques, articles de journaux et lettres personnelles, ce récit révèle une manipulation politique par les élites, qui ont petit à petit récupéré le terme "démocratie" afin de séduire les masses.

Deux siècles plus tard, alors que la planète entière semble penser que "démocratie" (le pouvoir du peuple) est synonyme de "régime électoral" (la délégation du pouvoir à un petit groupe de gouvernants), toute expérience d'un véritable pouvoir populaire (délibérations sur les affaires communes) se heurte toujours au mépris des élites.

Francis Dupuis-Déri est professeur de science politique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Spécialiste des idées politiques et des mouvements sociaux, il est l'auteur de nombreux ouvrages."


Voici le lien vers l'interview de Francis Dupuis-Déri dans laquelle il parle de son livre et de la Démocratie : Vidéo : "Démocratie : Histoire d'un malentendu" (lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=KVW5ogGDlts)

Voici la Chronique de France Culture avec Francis Dupuis-Déri à écouter - 6 minutes : Démocratie, histoire politique d’un mot / Revue Charles


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L'enjeu de la cotisation sociale 2015-05-17 19:01:17 Catherine vergnaud Catherine vergnaud L'enjeu de la cotisation sociale L'enjeu de la cotisation sociale.jpeg

Préface de Bernard Friot

Depuis 30 ans, le partage de la valeur ajoutée est de plus en plus défavorable au travail. Ce livre explique comment les réformes régressives concernant la sécurité sociale ont pu se déployer dans une relative impuissance des opposants. Pour justifier le gel de la cotisation sociale, appréhendée comme un coût du travail ennemi de l’emploi et cause de la dette, les réformateurs ont justifié leurs décisions par l’équité. Celle-ci aboutit à confirmer les riches comme riches, les pauvres comme pauvres et les salariés comme des employables, des consommateurs et des prévoyants. En voyant également dans la cotisation, un coût du travail jouant contre l’emploi, les opposants aux réformes ont, quant à eux, fondé leur argumentaire sur le principe de la solidarité professionnelle et intergénérationnelle. Non seulement, cette dernière déplace l’enjeu hors du conflit capital-travail, mais elle contribue à affaiblir les luttes dans la division qu’elle opère entre cotisants et non-cotisants, risques professionnels et risques universels. Cet ouvrage donne aux militants une perspective réjouissante d’émancipation du marché du travail à condition que la cotisation sociale soit bien conçue comme du salaire.

Christine Jakse, docteure en sociologie, est chercheure associée à l’IDHE de l’université de Paris X et membre de l’association d’éducation populaire Réseau salariat, qui défend le salaire à la qualification personnelle et la cotisation sociale.

Site Editions du Croquant
Site Lectures
  • Vidéo (durée = 1h44) :

Christine Jakse: La cotisation sociale, outil de souveraineté populaire (Nice 13/03/2015)

Conférence de Christine Jakse donnée le 13 mars 2015 à Nice dans les locaux du CMCAS. Christine Jakse est membre de Réseau Salariat (http://www.reseau-salariat.info/) et est spécialiste de la cotisation sociale, thème de cette conférence.
La conférence est suivie d'une session de questions/réponses.

QUELQUES CHIFFRES :

• De 1945 à 1995, les comptes de la sécurité sociale étaient équilibrés, avec bien davantage d'années excédentaires que déficitaires.
• Gel progressif des taux de cotisations patronales:
— 1979 : retraite
— 1984 : santé
— 1993 : chômage
— 2001 : retraites complémentaires
• Gel du taux de cotisations salariales : milieu des années 90.
• Juin 1982 : désindexation des salaires sur les prix.
• 8,2 points de recul, entre 1982 et 2010, de la part de la valeur ajoutée affectée à la masse salariale (salaires et cotisations). Cela représente 80 milliards d'€ rien que pour l'année 2010 !
• En cumul depuis 1982, près de 1600 milliards d'euros sont passés du salaire au profit. 1100 milliards de salaires en moins, 400 milliards de cotisations en moins (dette de la sécu en 2010 : 172 milliards).
• Sur la même période, le cumul des revenus distribués aux parasites (les détenteurs du capital) : + 544 milliards d'€.
• Depuis 1982, la part de la valeur ajoutée affectée à l'investissement stagne et ne dépasse pas la barre des 20% du PIB.
• Le salaire net de 2007 est en moyenne 1,2 fois plus élevé qu'en 1983 alors que le salaire net de 1983 était 2,2 fois plus élevé qu'en 1959.

CONCLUSIONS :

— Il est absolument faux de dire que les cotisations sociales sont des charges ("une taxe sur le travail") qui amputent le salaires net ! En témoigne la forte progression de celui-ci entre 1959 et 1983 du temps où les taux de cotisations n'étaient pas gelés et progressaient même fortement.
— Il est absolument faux de dire que « les profits d'aujourd'hui seront les investissements de demain ». Nous sommes en sous-investissement chronique depuis 35 ans alors que la part du profit est passée de 25% du PIB en 1982 à 33% en 2010.
— L'effet sur l'emploi est nul ! 6% de chômeurs en 1980. A-t-on évité les délocalisations dans un contexte de libre échange encouragé? Non.
— La composition de la valeur ajoutée n'est pas une donnée a priori. La valeur ajoutée est un résultat, et un résultat non pas économique mais politique, c'est à dire issu du rapport de forces capital-travail et, par suite, de décisions de l'État.
L'enjeu des retraites 2015-05-17 17:49:27 Catherine vergnaud Hydronium L'enjeu des retraites L'enjeu des retraites.jpg

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Quatrième de couverture :

« Les réformateurs et la plupart des opposants à la réforme actuelle des retraites, malgré leurs divergences, fondent leur diagnostic du prétendu « problème des retraites » sur les mêmes présupposés : nous subirions un choc démographique, il serait impossible d'augmenter les cotisations qui alimentent les retraites, c'est un prélèvement sur la valeur produite par les actifs qui financerait les pensions, la justice voudrait que le montant des pensions soit déterminé par la somme des cotisations versées du temps de son activité, etc.

Cet ouvrage répond à ces arguments et propose une tout autre analyse. Et si le problème démographique était une illusion ? Et si les pensions de retraite n'étaient pas un revenu différé mais un salaire continué, lié à la qualification ? Et si les retraités n'étaient pas des inactifs, comme le veut la statistique, mais des personnes différemment actives, enfin libres de travailler à l'écart du marché du travail ?

L'enjeu des retraites, c'est d'abord reconnaître et prolonger l'indéniable réussite humaine et politique des retraites. C'est également mettre en débat le statut du salaire et de la qualification pour tous, ainsi que le rapport au travail que nous voulons promouvoir. C'est seulement en posant de telles questions fondamentales que l'on pourra renouer avec les objectifs progressistes qui ont mené au système actuel et ouvrir une alternative sérieuse à la réforme en cours. »

Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale 2015-05-12 17:17:34 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale Simone Weil Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.jpg

«La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, tout remettre en question. Que le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l'espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme, ce n'est qu'une partie du mal dont nous souffrons ; il est bien plus profond et bien plus étendu. On peut se demander s'il existe un domaine de la vie publique ou privée où les sources mêmes de l'activité et de l'espérance ne soient pas empoisonnées par les conditions dans lesquelles nous vivons. Le travail ne s'accomplit plus avec la conscience orgueilleuse qu'on est utile, mais avec le sentiment humiliant et angoissant de posséder un privilège octroyé par une passagère faveur du sort, un privilège dont on exclut plusieurs êtres humains du fait même qu'on en jouit, bref une place.»

Source : les Éditions Gallimard

Pour feuilleter le livre : pdf interactif - Téléchargement (pdf) : http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/weil_simone.html

Biographie de l'auteur : Née à Paris en 1909, Simone Weil fut disciple d'Alain, élève de l'École normale supérieure, agrégée de philosophie en 1931. Ouvrière chez Renault (1934-1935), engagée dans les Brigades internationales en 1936, elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle travaille dans les bureaux de la France combattante. Atteinte de tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 au Grosvenor Sanatorium.

Téléchargement gratuit du livre possible ici : Classiques UQAC
Note sur la suppression générale des partis politiques 2015-05-12 16:29:17 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Note sur la suppression générale des partis politiques Simone Weil Note sur la suppression générale des partis politiques.jpg

Résumé

S. Weil défend la nécessité, pour le bon fonctionnement d'une démocratie, de supprimer les partis politiques. Cette démarche permettrait au peuple de penser sans manichéisme, de faire taire les passions collectives et rendrait possible l'expression d'une pensée sur les problèmes fondamentaux de la vie publique. ©Electre 2015 Quatrième de couverture

Note sur la suppression générale des partis politiques « Un parti politique est une machine à fabriquer de la passion collective. Un parti politique est une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres. La première fin, et, en dernière analyse, l'unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite. Par ce triple caractère, tout parti est totalitaire en germe et en aspiration. S'il ne l'est pas en fait, c'est seulement parce que ceux qui l'entourent ne le sont pas moins que lui. [...] Il est douteux qu'on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques. » Avant-propos de François L'Yvonnet

Source : Librairie Mollat

Biographie de l'auteur

Née à Paris en 1909, Simone Weil fut disciple d'Alain, élève de l'École normale supérieure, agrégée de philosophie en 1931. Ouvrière chez Renault (1934-1935), engagée dans les Brigades internationales en 1936, elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle travaille dans les bureaux de la France combattante. Atteinte de tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 au Grosvenor Sanatorium.
Des citoyens aux seigneurs 2015-05-04 18:11:31 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Des citoyens aux seigneurs Des citoyens aux seigneurs.jpg

-> <<"La meilleure façon de mettre en lumière les limites des doctrines dominantes, c'est de connaître la tradition canonique et le contexte historique qui les ont vu naître". Suivant ce précepte, Des citoyens aux seigneurs relate l'histoire sociale de la pensée politique occidentale, de l'Antiquité au Moyen Age. Articulant son analyse autour de trois périodes (la cité grecque, l'Empire romain et le Moyen Age), Ellen Meiksins Wood mêle adroitement le commentaire de textes au récit, redonnant vie aux grandes figures de la philosophie politique. La grande thèse qui sous-tend l'ouvrage avance que la pensée politique est intrinsèquement liée à l'évolution historique de la relation entre l'Etat et la propriété privée. Cette relation est complexe : alors que l'Etat émerge du besoin des possédants d'être protégés, son avènement crée dans le même temps l'espace de sa propre contestation. La vie civique, traversée par cette tension, devient donc un lieu d'expression des conflits sociaux entre l'élite et les gens de peu. Pour Ellen Meiksins Wood, c'est de cette ambiguïté logée au coeur des institutions politiques que jaillit l'incroyable vitalité de la pensée politique occidentale.>> Biographie de l'auteur : Ellen Meiksins Wood a enseigné la science politique à l'Université York à Toronto. Elle est reconnue pour sa contribution aux études sur les origines agraires du capitalisme. Elle est l'auteure de nombreux ouvrages, dont The Retreat from Class (Verso), qui a reçu le Deutscher Prize, L'origine du capitalisme et L'empire du capital (Lux). - Source de la présentation : Amazon

-> <<E. Meiskins Wood entend construire une nouvelle histoire des idées politiques, qui prenne en compte les contextes économiques et sociaux au sein desquels elles se développent. Cette histoire montre comment la théorie politique depuis la Grèce ancienne a peu à peu exclu le peuple de la participation politique.>> Source : La vie des idées

-> <<« La meilleure façon de mettre en lumière les limites des doctrines dominantes, c’est de connaître la tradition canonique et le contexte historique qui les ont vu naître.? » Suivant ce précepte, Des citoyens aux seigneurs relate l’histoire sociale de la pensée politique occidentale, de l’Antiquité au Moyen Âge. Articulant son analyse autour de trois périodes (la cité grecque, l’Empire romain et le Moyen Âge), Ellen Meiksins Wood mêle adroitement le commentaire de textes au récit, redonnant vie aux grandes figures de la philosophie politique.

La grande thèse qui sous-tend l’ouvrage avance que la pensée politique est intrinsèquement liée à l’évolution historique de la relation entre l’État et la propriété privée. Cette relation est complexe ? : alors que l’État émerge du besoin des possédants d’être protégés, son avènement crée dans le même temps l’espace de sa propre contestation. La vie civique, traversée par cette tension, devient donc un lieu d’expression des conflits sociaux entre l’élite et les gens de peu. Pour Ellen Meiksins Wood, c’est de cette ambiguïté logée au cœur des institutions politiques que jaillit l’incroyable vitalité de la pensée ­politique occidentale.>> Source : Lekti-écriture

  • "Une histoire matérialiste de la théorie politique

Si la séparation entre l’économie et la politique est surtout un phénomène propre à la société moderne capitaliste, il n’est pas moins intéressant de constater qu’il existe, au sein de la théorie politique occidentale, une longue tradition qui, depuis les stoïciens déjà, a tenté de distinguer ces deux champs, en réconciliant l’égalité naturelle de tous les hommes avec une inégalité économique et sociale rationnellement justifiée.

Telle est la thèse de Des citoyens aux seigneurs, que l’historienne marxiste Ellen Meiksins Wood soutient à propos de la formation de la pensée politique occidentale. Assez méconnue en France, l’œuvre d’E. Meiksins Wood a été partiellement traduite en français aux éditions québécoises Lux. Cet ouvrage est le premier volume d’une grande histoire sociale des théories politiques de longue durée, de l’Antiquité à la modernité [1]. À l’origine conçu avec son époux Neal Wood (avec qui elle a écrit deux autres livres), depuis décédé, cet ambitieux projet trouve ici un point d’aboutissement.

...

La démocratie : un trauma fécond dans l’histoire de la pensée politique

Une autre circonstance, contingente mais de grande portée, occupe tout le début des Citoyens aux seigneurs : les innovations démocratiques majeures de l’Athènes solonienne qui aboutirent à l’intégration des paysans dans la citoyenneté, donc à une suppression de la disjonction traditionnelle entre travail et participation politique. Celle-ci suscita un double effet durable qui sera la marque des sociétés occidentales et de leur production d’idées politiques. D’une part, l’apparition d’une triade d’agents politiques : les travailleurs, les possédants, l’État, dont les deux derniers vont lutter en permanence pour l’accès au pouvoir et au droit d’appropriation des richesses – et ce jusque dans la modernité capitaliste. D’autre part, l’expérience de cette démocratie grecque populaire et sociale, où le lieu du pouvoir politique a été dissocié de celui de la richesse, constitua le trauma qui incitera des générations de théoriciens politiques (appartenant, bien sûr, aux classes possédantes) à élaborer des arguments permettant d’écarter le peuple de la participation politique, éventuellement en y incorporant diverses thèses « démocratiques » sur l’égalité naturelle de tous les hommes. Et c’est à partir des variations des rapports entre les agents de cette triade qu’on peut comprendre la signification et l’intention politique des termes abstraits comme république, liberté, représentation, égalité et leurs profondes mutations contextuelles correspondantes – sans que cet ancrage socio-historique amoindrisse en rien leur valeur pour la pensée philosophique.

Entre la fin de l’époque mycénienne et le siècle d’Ockham, se succède une pluralité de formes sociales et de configurations idéologiques. Avec l’éclosion de la démocratie solonienne (qu’E. Meiksins Wood tient pour supérieure à la démocratie libérale moderne), les classes traditionnellement dirigeantes se voient obligées de développer un nouveau dispositif de combat sous la forme de théories antipopulaires, pour dévaluer la capacité politique des travailleurs ; ou encore pour opposer, comme le fait Platon, l’universalité des vérités intellectuelles ésotériques partagées par les élites au relativisme démocratique d’un Protagoras. En forgeant une correspondance entre la division politique du travail et la hiérarchie du sensible et l’intelligible, et donc un principe naturel d’inégalité, Platon ne peut être réduit purement et simplement à sa position de classe (un représentant quelconque des intérêts de l’aristocratie) et à son hostilité aux pratiques de la polis, mais il intègre par un détournement conservateur, et anti-démotique le principe de la citoyenneté, converti en division hiérarchique entre les citoyens capables de pratiquer l’art de la politique et ceux qui sont voués aux occupations ménagères ordinaires. Tandis qu’Aristote, en partageant le même type d’engagement politique que Platon, produit un autre contenu théorique – ce qui prouverait aussi l’autonomie relative de la pensée par rapport à son contexte socio-politique. Dès lors, toute une série de stratégies idéologiques destinées à contourner, minorer ou neutraliser la participation politique du peuple et à renforcer le pouvoir des possédants, sans abandonner complètement l’héritage de la polis, furent déployées aux cours de l’Antiquité hellénistique puis romaine : le cosmopolitisme pragmatique d’Alexandre, subtile manière de neutraliser la citoyenneté en la rendant universelle et vide ; l’accommodation des stoïciens romains avec le conservatisme politique de leur public aristocratique, tout en sacrifiant le monisme philosophique anti-platonicien et universaliste du premier âge du stoïcisme grec ; les innovations juridiques romaines qui distinguent le dominium et l’imperium et façonnent le concept de propriété privée exclusive. Le christianisme des premiers siècles conforta également l’abandon de la voie« grecque » démocratique pour justifier, sous la plume de saint Paul, la cohabitation du pouvoir politique et religieux et la défense de l’ordre social impérial ; ou plus tard, sous celle de saint Augustin, la soumission politique en invoquant la nature pécheresse de l’humanité post-adamique. Et c’est en cela que Rome est, beaucoup plus qu’Athènes, l’aïeule de la modernité occidentale, malgré les textes politiques canoniques peu nombreux qu’elle a laissés.

La soumission de l’État romain aux intérêts des grands propriétaires terriens, qui en firent l’instrument de leur enrichissement, fut le germe du futur morcellement féodal des pouvoirs et des juridictions de l’empire occidental après Charlemagne. Car la « fragmentation de la souveraineté » (l’expression appartient à Perry Anderson [4]), jointe à la « propriété politiquement constituée » héritée du droit romain de la propriété privée (Brenner [5]), sont les éléments constitutifs de ce « féodalisme » qui se décline différemment en Angleterre et en France. La constellation de noyaux d’autorité politique jointe au pouvoir économique, où les suzerains-propriétaires extorquent directement le surproduit de leurs paysans, sans aucune contribution de la part d’un État centralisé, est la forme sociale qui résulte d’une transformation interne de la société post-impériale. C’est cette fragmentation de l’autorité qui vivifie la pensée politique médiévale, préoccupée avant tout d’identifier le lieu du pouvoir, en l’absence de toute communauté civile ; et ce sont ces variations régionales spécifiques qui expliquent tant les différents enjeux et problématiques entre des théories comme celle de Thomas d’Aquin, Marsile de Padoue ou Ockham, élaborées dans des contextes politiques distincts, que les dissemblances entre, par exemple, les penchants corporatistes des continentaux et les propensions des insulaires pour un individualisme politique. ... "

Voir le texte complet : - de Veronica Lazăr du 7 juillet 2014

La guerre du blé au XVIIIe siècle 2015-05-04 18:10:16 Catherine vergnaud Catherine vergnaud La guerre du blé au XVIIIe siècle La guerre du blé au XVIIIe siècle.jpeg

<< Paru aux éditions de la Passion


Par ses revendications et ses méthodes de lutte, l’action directe de la foule, au xviiie siècle, laisse entrevoir une conception d’ensemble des rapports sociaux. La saisie des convois de grain, la taxation populaire en Angleterre ou en France dans le guerre des farines de 1775, le contrôle populaire du marché et la revendication du maximum des prix et des propriétés en 1793-1794, traduisent un projet qui, loin de s’enfermer dans un simple retour au paternalisme d’Ancien Régime, affirme le droit de la communauté à l’existence, cherche à garantir à tous les moyens de vivre, en bref, oppose au libéralisme économique des principes moraux et politiques qui culminent dans l’égalitarisme de l’an II.


Edward P. Thompson : L’économie morale de la foule dans l’Angleterre du xviiie siècle


Cynthia A. Bouton : L’« économie morale » et la guerre des farines de 1775


Florence Gauthier : De Mably à Robespierre. De la critique de l’économique à la critique du politique (1775-1793)


Guy-Robert Ikni : Jacques-Michel Coupé, curé jacobin


Valérie Bertrand : Les critiques du libéralisme économique dans Le Père Duchesne d’Hébert


Florence Gauthier et Guy-Robert Ikni : Le mouvement paysan en Picardie : meneurs, pratiques, maturation et signification historique d’un programme (1775-1794)


David Hunt : Les paysans et la politique dans la Révolution française >> - Source : Éditions Verdier

La Guerre des Forêts. Luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle 2015-05-04 18:09:45 Catherine vergnaud Catherine vergnaud La Guerre des Forêts. Luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle La guerre des forêts.png

-> << En 1723, le Parlement anglais adopte une loi terrible, le Black Act, qui punit de pendaison le braconnage des cerfs dans les forêts royales et les parcs seigneuriaux. La peine de mort est bientôt étendue au simple fait de venir y ramasser du bois ou de la tourbe. L’atteinte à la propriété est ainsi criminalisée à l’extrême, et la loi ne sera abrogée qu’un siècle plus tard, en 1827. Cet épisode s’inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d’une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d’usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, où l’oligarchie règne par la loi du profit et la corruption. L’analyse magistrale qu’en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s’impose, dans l’arène juridique, l’individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la « guerre des forêts » est aussi une lutte de classes sans merci. >> - Source : les Éditions La Découverte

-> << L’historien Philippe Minard publie et commente l'ouvrage, jusqu'ici inaccessible en français, de l’historien Edward P. Thompson, La Guerre des forêts. Luttes sociales dans l’Angleterre du XVIIIe siècle.

En 1723, le Parlement anglais adopte une loi terrible, le Black Act, qui punit de pendaison le braconnage des cerfs dans les forêts royales et les parcs seigneuriaux. La peine de mort est bientôt étendue au simple fait de venir y ramasser du bois ou de la tourbe. L'atteinte à la propriété est ainsi criminalisée à l'extrême, et la loi ne sera abrogée qu'un siècle plus tard, en 1827. Cet épisode s'inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d'une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d'usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, où l'oligarchie règne par la loi du profit et la corruption. L'analyse magistrale qu'en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s'impose, dans l'arène juridique, l'individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la « guerre des forêts » est aussi une lutte de classes sans merci. >> - Source : Centre de recherches historiques

-> << D’Edward P. Thompson (1924-1993), on connaît le chef-d’œuvre récemment réédité, La formation de la classe ouvrière anglaise (Points, 2012) ; encore a-t-il fallu 25 ans pour qu’il fût traduit (Galliamard/Le Seuil, 1988). Mais son autre ouvrage majeur, Whigs and Hunters (1975), demeure inédit en français. On en trouvera ici les grandes lignes et les conclusions essentielles.

Traduit par Philippe Minard, professeur d’histoire à l’université Paris 8 et directeur d'études à l’EHESS. Ses travaux portent sur l’histoire du travail et de la régulation socio-économique en France et en Angleterre aux XVIIIe-XIXe siècles." (mot de l'éditeur) >> - Source de Kamiyl Owre - Publication FB groupe de la Base Virale des gentils Virus

Liberté et propriété 2015-05-04 17:30:22 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Liberté et propriété Liberté et propriété.jpg

-> <<"La meilleure façon de mettre en lumière les limites des doctrines dominantes, c'est de connaître la tradition canonique et le contexte historique qui les ont vu naître." Suivant ce précepte, Liberté et propriété retrace l'histoire sociale de la pensée politique de la modernité. Sondant les grands moments politiques de cette période (la cité-Etat de la Renaissance, la Réforme, les empires espagnol et néerlandais, l'absolutisme français et la Révolution anglaise), Ellen Meiksins Wood pense ensemble la naissance de l'Etat moderne et la formation du capitalisme. Cet ouvrage fait suite à Des citoyens aux seigneurs, qui couvrait la période allant de l'Antiquité à la fin du Moyen Âge. La grande thèse qui sous-tend cette imposante recherche peut être résumée ainsi : la pensée politique est intrinsèquement liée à l'évolution historique de la relation conflictuelle entre Etat et propriété privée, et c'est dans cette tension que les sociétés modernes ont accouché d'idées riches et équivoques encore vivantes de nos jours : les droits de la personne, la liberté, l'égalité et la propriété. >> - Source de la présentation : Amazon

-> << Ellen Meiksins Wood a enseigné la science politique à l’Université York à Toronto. Elle est reconnue pour sa contribution aux études sur les origines agraires du capitalisme. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages, dont The Retreat from Class (Verso), qui a reçu le Deutscher Prize, L’origine du capitalisme et L’empire du capital (Lux).>> - Source : Les Éditions LUX

Radicaliser la Démocratie : Propositions pour une refondation 2015-04-30 22:39:37 Catherine vergnaud Catherine vergnaud Radicaliser la Démocratie : Propositions pour une refondation Radicaliser la démocratie - Dominique Rousseau.jpeg

"La démocratie a été happée par le principe de représentation, elle n’est pensée que par lui, elle en est devenue prisonnière. Elle a également été engloutie par le marché qui lui impose ses lois, comme le montre jusqu’à la caricature l’actualité. Pourtant, malgré la montée des populismes, la défiance à l’égard des élus et l’apparente indifférence politique, l’idée démocratique vit dans les quartiers, les villes, les écoles, les entreprises, portée par des collectifs informels de citoyens qui prennent en charge directement les questions qui les préoccupent et s’impliquent dans les grands débats de société.

Ces expériences manifestent une forme nouvelle de démocratie qui n’a pas encore trouvé son nom. L’ancienne, toujours présente, s’appelait démocratie représentative ou démocratie électorale ; celle qui émerge hésite entre démocratie d’opinion, démocratie du public ou démocratie participative. Elle pourrait aussi prendre pour nom démocratie continue. Telle est la proposition de Dominique Rousseau, qui défend ici les principes et les implications d’une profonde réforme institutionnelle prenant acte du caractère vivant et concret de l’exercice de la démocratie.

Dominique Rousseau est professeur de droit constitutionnel à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature de 2002 à 2006, il a été élu co-directeur de l’École de droit de la Sorbonne en 2013." - Origine de la présentation : Site des Éditions du Seuil

The Ascent of Humanity 2015-04-22 09:03:06 Pierro78 Pierro78 The Ascent of Humanity Livre de wikipedia:Charles Eisenstein

Version gratuite : http://www.ascentofhumanity.com/text.php

Le sujet de "The Ascent of Humanity" est la Séparation : ses origines, son évolution, son idéologies, ses effets, sa termination et sa résolution, et son but cosmique.

Ascent.jpg

It’s tempting to want to lash out at “evil” corporations like BP, but you believe “one of the gravest errors activists make is to demonize their opponents.” How does framing the struggle this way actually hurt their goals?

Ian MacKenzie : Il est tentant de s'en prendre à des "mauvaises" corporations comme BP, mais vous croyez que "l'une des plus graves erreurs que font les militants est de diaboliser leurs adversaires." Comment cette façon de lutter nuit en fait à leurs objectifs ?

Charles Eisenstein : Un des modes de pensée de la séparation qui se pose dés l'apparition de l'agriculture est la division du monde en deux forces, le bien et le mal, la lumière et l'obscurité. Avant cela, le mal n'était même pas un concept.

Tout comme l'agriculteur cherche à triompher des mauvaises herbes, des loups et des inondations par la maîtrise de la nature, nous pensons que si pouvions vaincre le mal à forme humaine, les problèmes seraient résolus. Ensuite, il y a la réflexion interne de cette idéologie - nous cherchons à triompher sur le mal en nous-mêmes, quel que soit le nom que nous appelons : la cupidité, le péché, la peur, etc

Toute révolution fondée sur l'anéantissement du mal n'est pas suffisamment profonde. L'état d'esprit de vaincre le mal n'est pas différent de celui des nazis ou des bolcheviks. Eux aussi ont cherché à éliminer le mal qui se saisissait du monde. Seule leur identification de ce mal était différent . Mais la forme de la pensée etait la même.

Comme l'a dit Audre Lord, "Les outils du maître ne démanteleront jamais la maison du maître." J'aime phraser cela dans un paradoxe : dans la grande lutte mondiale entre le bien et le mal, la meilleure arme du mal c'est l'idée qu'il y a une grand lutte mondiale entre le bien et le mal.

(As Audre Lord said, “The master’s tools will never dismantle the master’s house.” I like to phrase it in a paradox: in the great world struggle between good and evil, the greatest weapon of evil is the idea that there is a great world struggle between good and evil.)
Jurassic park 2015-04-18 13:45:43 Gi D'Joss Gi D'Joss Les premiers chapitres Au début du livre, Crichton nous dresse un portrait dynamique de l'économie libérale, qui par ses manquement amène à la création de l'entreprise InGen puis d'un park de loisir, remplis de problème dissimuler, et ne demandant qu'a remonter à la surface pour provoquer un désastre.
La politique - Aristote 2015-04-18 11:22:01 Gi D'Joss Gi D'Joss Constitution, état et peuple Aristote examine durant 500 pages le sujet de la constitution.

Premièrement il attaque la constitution proposée par Platon (fortement communiste, où toute la sociétée est mise en commun, pour le bien commun et gérée par les philosophe). Ensuite il aborde les 3 pole d'une constitution avec leurs avatar positif et négatif : Monarchie / tyranie Aristocratie / olygarchie Politiceae / démocratie Et en dresse les différent outil, organisations, caractéristique et danger qu'elles ont. Il compare également le type de peuple auxquelle s'adresse ces constitution.

Ce livre est intéressant à lire en parallèle des textes de Machiavel. Car si Aristote donne la théorie, Machiavel en montre la pratique.
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