Objection:Hasard non garanti : Différence entre versions
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− | |objection= | + | |objection=Cela dépend sur qui on tombe, le hasard fait bien les choses, dit-on souvent, mais ce n'est pas garanti… |
− | |refutation=1) - | + | |refutation=1) - la part de hasard c'est nous qui la maitrisons par les règles mises en place, et ne souhaitant pas du tout avoir des politiques hasardeuses nous ne lui laisserons que la place qui lui revient pour son utilité. Convenons que l'on parle d'une part du pouvoir que l'on veuille démocratique, c'est à dire où le peuple donne les objectifs/ses souhaits/ses directives, alors on tire au sort un certain nombre de citoyens, suffisamment pour qu'en assemblée la raison de l’ensemble émerge et que la volonté du peuple s'exprime. De fait étudier les statistiques pourrait vous aider à comprendre pourquoi ainsi il reste une part minime d'aléas dans le résultat politique. Toute sélection pourrait biaiser la représentation de la volonté générale c'est pourquoi si on doit sélectionner sans que quelconque ségrégation soit faite, il faut nécessairement soit ne sélectionner personne(donc que tous participent à égalité stricte), soit sélectionner par le Hasard.<br><br> |
− | + | Quand on fait un tirage au sort de cette ampleur (pour la constituante) la part de hasard dans le résultat de l'expression de la volonté générale n’a que très peu de place, c'est la délibération et la concertation des citoyens ainsi rassemblés qui exprimera cette volonté, donc la convergence de chacun vers les autres. Il n'y a donc peu de chance que cette "moyenne" soit éloignée de la réalité de la volonté générale des citoyens. Pour éviter le coup de malchance, il est absolument nécessaire pour une constituante d'être suivi d'un vote qui confirme le souhait de la Nation. Confirmation qui prendrait une forme moins impérieuse si cela était pour la confirmation d'une loi.<br> | |
− | + | Il faut bien se rendre compte qu'aujourd'hui le fonctionnement politique est de telle sorte que la volonté générale ne puisse converger, et que animée par les divergences les citoyens souhaitent davantage de biais, opposant toutes les parties du peuple pour chaque divergence, ce faisant on connait essentiellement les divergences mais point les convergences. La volonté générale est biaisée, on lui retire du sens, du contenus, on la cache derrière les divergences, ainsi on ne peut plus réellement parler de volonté générale dans le fonctionnement politique actuel. Malgré que celle-ci existe chaque partie du peuple l'ignore du fait du martelage des dissensions qui, il est vrai sont inhérentes à la démocratie, mais qui n'en sont pas son essence. Ce faisant il est incapable de connaitre la volonté générale, et donc de l'opposer aux éventuelles décisions politiques qui ne lui conviennent pas. Il est incapable alors de se dire légitime dans sa volonté de changement politique. C'est à cela que doit remédier entre autre une assemblée non biaisée par des sélections partiales/dogmatiques et donc tirée au sort. Ainsi la constituante disposant de ressources pour faire constitution pourra sereinement établir sa volonté, proche du point de convergence de tous les citoyens, et donc très proche de la volonté générale, ce qui sera vérifié par le vote de l’ensemble des citoyens.<br><br> | |
− | + | 2) - On retombe sur les arguments 1, 10 et 18 . Voir leurs réponses associées.<br><br> | |
− | + | 3) - Argument antinomique primaire : Et l'élection ça fait bien les choses ? C'est garanti ? Il sera difficile de répondre "oui" à cette question je pense.<br> | |
− | + | L'élection ferait peut-être bien les choses, si les élus, donc les aristocrates, étaient de vrais aristocrates (les meilleurs quoi). Or, ce n'est pas le cas à l'heure actuelle, à cause de l'équation argent = pouvoir. Ceux qui ont de l'argent peuvent se faire passer pour les meilleurs ou acheter les meilleurs. Et puis le meilleur, le plus fort, n'est-ce pas sensiblement la même chose ? Dans ce cas, c'est comme si on n'avait aucun régime politique, aucune construction de la société, aucune civilisation car si c'est la loi du plus fort, c'est la loi de la Nature, (la loi Darwinienne), donc l'absence totale de lois... attention, Darwin a expliqué en quoi la loi du plus fort ne s'applique pas à l'Homme dans la selection naturelle ...<br> | |
− | + | Le tirage au sort, si les tirés au sort sont suffisamment nombreux et si les contrôles types "athéniens" en amont sont effectués afin de neutraliser cette composante négative et obscure du hasard pour n'en garder que le positif, garantira mathématiquement que le hasard fera bien les choses (voir les lois de probabilités en mathématiques).<br> | |
− | + | Reste aussi à définir ce qui est entendu par "le hasard fait bien les choses". Le bien et le mal sont des notions somme toute assez subjectives. | |
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Version actuelle en date du 11 décembre 2012 à 23:54
titre court | Hasard non garanti |
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objection (titre) | Cela dépend sur qui on tombe, le hasard fait bien les choses, dit-on souvent, mais ce n'est pas garanti… |
refutation (resume) | 1) - la part de hasard c'est nous qui la maitrisons par les règles mises en place, et ne souhaitant pas du tout avoir des politiques hasardeuses nous ne lui laisserons que la place qui lui revient pour son utilité. Convenons que l'on parle d'une part du pouvoir que l'on veuille démocratique, c'est à dire où le peuple donne les objectifs/ses souhaits/ses directives, alors on tire au sort un certain nombre de citoyens, suffisamment pour qu'en assemblée la raison de l’ensemble émerge et que la volonté du peuple s'exprime. De fait étudier les statistiques pourrait vous aider à comprendre pourquoi ainsi il reste une part minime d'aléas dans le résultat politique. Toute sélection pourrait biaiser la représentation de la volonté générale c'est pourquoi si on doit sélectionner sans que quelconque ségrégation soit faite, il faut nécessairement soit ne sélectionner personne(donc que tous participent à égalité stricte), soit sélectionner par le Hasard. Quand on fait un tirage au sort de cette ampleur (pour la constituante) la part de hasard dans le résultat de l'expression de la volonté générale n’a que très peu de place, c'est la délibération et la concertation des citoyens ainsi rassemblés qui exprimera cette volonté, donc la convergence de chacun vers les autres. Il n'y a donc peu de chance que cette "moyenne" soit éloignée de la réalité de la volonté générale des citoyens. Pour éviter le coup de malchance, il est absolument nécessaire pour une constituante d'être suivi d'un vote qui confirme le souhait de la Nation. Confirmation qui prendrait une forme moins impérieuse si cela était pour la confirmation d'une loi. |
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