L'esprit de l'Acropole : Différence entre versions

Version actuelle en date du 28 avril 2014 à 20:48

[modifier] 1 Fiche Livre

Titre :	L'esprit de l'Acropole
Auteur(s) :	Georges Boulon
Résumé Court :	Quatrième de couverture : - À tous les Citoyens de France et d'Europe - La situation actuelle, en France et en Occident, résulte non seulement d'une guerre économique entreprise il y a plus de vingt ans, mais c'est avant tout une guerre engagée contre la démocratie, contre la dignité de l'Homme. Cette guerre n'est pas militaire, il n'y a ni soldat, ni char, ni bombe ! Cette guerre est pernicieuse, ses menées se font sans bruit ! Il s'agit d'une mainmise des forces capitalistiques sur l'individu. Il s'agit d'une mainmise sur l'État, sur la société tout entière. Il s'agit d'une mainmise sur l'autonomie de l'être, sur l'esprit d'initiative. Il s'agit de l'asphyxie, de la disparition de l'entreprise de dimension humaine. Certes, il y a des élections : mais l'expression des urnes est manipulée, conditionnée, faussée par le sophisme et l'irresponsabilité du régime des partis. Il s'agit d'une révolution insidieuse, allant à l'encontre de la république, à l'encontre du peuple. À cause de cela, il nous faut entrer résolument en résistance ! Outre un projet pour la réelle démocratie, il nous reste la seule arme que le système n'ait pas encore osé nous retirer : L'URNE ! En votant blanc massivement à l'élection présidentielle de 2012, si nous le voulons ce sera l'arme absolue ! Il s'agit du salut de la France, de la pérennité de l'Europe ! - AUX URNES CITOYENS ! - Résumé du livre Site de L'Esprit De l'Acropole Association C.E.P.F.E. (Cercle d'Etudes et Propositions pour la France et l'Europe)
Difficulté (de lecture) :	Livre court et très facile de lecture
Pages liées :	Spécial:Pages_liées/L'esprit de l'Acropole

[modifier] 2 Résumé du livre : L'esprit de l'Acropole

[modifier] 2.1 CONSTAT

[modifier] 2.1.1 Perte de crédibilité des régimes occidentaux

Les représentant élus ont cédé aux pressions des Lobby et ont laissé les puissances de la finance et des marchés prendre la main.
Les régimes occidentaux subissent une perte de crédibilité.

[modifier] 2.1.2 Incapacité des régimes de partis

Ils ne peuvent plus assurer les équilibres économiques et sociaux de la nation.
Ils sont désormais inaptes à répondre aux attentes les plus légitimes du peuple.
Ils se révèlent incapable de faire évoluer dans l'équité l'ensemble social et sont réduits à gérer les problèmes d'intendance.
Ils ne reconnaissent pas non plus leurs responsabilités dans les processus actuels de la déliquescence généralisée.

[modifier] 2.1.3 Considérations électoralistes, idéologiques et dogmatiques

Ce sont juste des considérations électoralistes et idéologiques qui dominent.

Les régimes servent les causes politiciennes, celles des nantis du système et celles du grand capital et de l'ultralibéralisme. Il y a soumission à l'idéologie mercantile et spéculative de la globalisation des échanges marchands et des flux financiers, à l'hégémonie d'une globalisation dépourvue de critères de régulation qui a conduit à la déconstruction des règles fondatrices de l’Europe communautaire et au dessein infantilisant de l'OMC et du FMI.

Les idéologies au XX° siècle qui se sont affrontées ont fomenté les mentalités, conditionné les opinions, cimenté les clivages de modèles sociaux et de luttes partisanes et engendré des dogmes au sein des régimes de partis qui les ont sclérosés.

Les électorats deviennent les prisonniers de ces régimes de simulacres démocratiques qui ne tiennent plus leur majorité que d'une minorité de suffrages exprimés et qui pourtant s'installent au pouvoir au nom du peuple entier.

[modifier] 2.1.4 Conséquences

• Au niveau des structures politiques :
  

Absence de courage politique.

Narcissisme politicien.

Parodies d'oppositions faussement idéologiques.

Inculture économique et financière.

Adhésion aux thèses lobbyistes.

Caractère inadéquat des régimes des partis.

Obsolescence des régime des partis.

• Au niveau des citoyens :
  

Perte des acquis et des idées culturelles.

Développement des mécanismes psychosociaux, origine de l'insécurité et de la déliquescence de nos sociétés.

Amplification des tendances naturelle de l'homme à l'avidité et à l'égocentrisme.

Déshumanisation où la survie se conçoit par l'élimination de l'autre.

Enchaînement des citoyens dans le système et enfermement dans leur vie privée suite à la désinformation et à la culture de l'ignorance.

Manipulation mentale.

Peuple formaté, manipulé et asservi impliquant la défiance et le scepticisme.

[modifier] 2.1.5 Conclusion

Déstructuration sociale.
Les régimes politiciens sont morts.
Guerre contre la démocratie et contre la dignité de l'homme qui conduit l'individu à abandonner ses idéaux, ses projets de vie, ses convictions, son esprit d'initiative et son autonomie.

[modifier] 2.2 PROPOSITIONS

[modifier] 2.2.1 Objectif

Récupérer la dignité, la justice et la démocratie.

La réelle démocratie c'est la réappropriation par le peuple entier de la chose publique.

Il est nécessaire aussi de repréciser les devoirs et les responsabilités du citoyen ; qu'il y ait une prise de conscience de nos responsabilités de peuple souverain, prise de conscience d'appartenance à l'ensemble de la communauté nationale et européenne.

[modifier] 2.2.2 La réelle démocratie

La réelle démocratie c'est l'appropriation du pouvoir par le peuple, pour le peuple tout entier.

La prise de pouvoir par le peuple pour le peuple c'est la révolution des intelligences, permettant à nos communautés historiques de s'émanciper.

C'est l'unique clé, et la première condition, à même d'ouvrir la voie pour une société humaniste qui permettra ensuite la réalisation des autres révolutions - d'ordre énergétique, fiscal, social, commercial, économique, écologique, financier, monétaire et bancaire – d'abord en France puis par référence au sein des pays de l'Europe.

La deuxième condition est l'exigence d'une solidarité nationale édifiée sur les bases de consensus obtenus démocratiquement.

[modifier] 2.2.3 Troisième voie

La pensée constitutive du C.E.P.F.E. (Cercle d'Etudes et Propositions pour la France et l'Europe) propose de rassembler dans le cadre d'institutions adaptées l'ensemble des représentants issus de toutes les sphères socioprofessionnelles exhaustivement constitués. Les refondations et orientations économiques, financières, bancaires, fiscales et sociales sont rendues possibles par l'expression et l'exercice de la réelle démocratie.

Ce projet alternatif de société a pour principe de causalité d'atteindre collectivement un consensus pour une convergence des intérêts, disputés, discutés et compris, dans le respect des différenciations sociales inhérentes aux choix et aptitudes.

Par le dépassement de l'intérêt particulier au bénéfice de l'intérêt général des mandants au sein de chaque sphère, les mandatés issus d'une sphère socioprofessionnelle débattent, s'affrontent aux autres sphères dans le but de servir dans l'équité la sphère particulière de leurs mandants, sans préjudice pour la société entière.

Par exemple, les citoyens pourraient par les leviers de la réelle démocratie et par leurs élus respectifs exprimer leurs légitimes doléances. Par suite, sur la base de consensus ou à défaut à la majorité des 4/5, ces doléances pourraient être validées par l'ensemble des mandatés. Ces choix démocratiques pourront alors être mis en application par l'exécutif, conformément à l'attente des requérants sachant que les représentants(es) aux assemblées sont issus des sphères socioprofessionnelles. Tel est la trame du schéma législatif devant s'exprimer de bas en haut (Régions – nations – Europe) par des mécanismes graduels de l'expression et de l'exercice de la réelle démocratie.

Dans ce concept de représentativité, l'élu va servir, il connaît la situation et la condition de ceux qu'il va servir ; de même l'ensemble des élus qui serviront devront s'entendre pour servir l'ensemble des mandants.

Voir la Charte du C.E.P.F.E.

[modifier] 2.2.4 Quelques points d'importance et nécessaires

Domestication du capitalisme.
Sortir du fantasme de la notion de progrès social par l'arbitraire du productivisme et du mercantilisme.
Gestion raisonnée des ressources et des productions : la décroissance positive
Ouvrir le voie de l'altruisme et du civisme.
Ne permettre ni le cumul des mandats ni le carriérisme politique.
Réappropriation pour une vérité commerciale, monétaire, budgétaire, bancaire, financière, économique, fiscale et sociale en quatre points clés :

1.  prohiber l'étalon Dollar et refondation d'un système monétaire mondial sur l'étalon Or.
   
2.  trois pôles distincts au système bancaire : banque de dépôts, banque de prêts – banque d'affaires.
   
3. retour à l'état (peuples souverains) des moyens de paiement issus de la création monétaire générée par les mécanismes de crédit. 
   
4. juger de la pertinence du système de sociétés par actions (monopoles – dividendes aux actionnaires – cotations spéculatives) au détriment de la constitution de fonds propres aux entreprises, des revenus des salaires, fournisseurs et producteurs.
   

[modifier] 2.2.5 Appel au vote blanc

L'enjeu du vote blanc sur la base du projet est l'expression d'une volonté exprimée pacifiquement, il transcende le régime qu'il condamne et récuse, il l'abolit et le renverse.
C'est l'affirmation d'une volonté citoyenne, un choix positif, objectif, ouvrant la voie de la réelle démocratie.

Par le vote blanc, massivement exprimé, la communauté nationale scelle son unité dans la république et appelle à la concrétisation d'une constitution, constitution dotée d'un système de représentativité à même de répondre aux attentes légitimes du citoyen, lesquelles seront débattues, comprises et appliquées par le peuple entier représenté conformément à l'esprit et à la lettre qui président à l'exercice de la réelle démocratie.

La communauté nationale affirme sa préférence objective par des consensus «accouchés» dans le tumulte de ses assemblées représentatives qualifiées, consensus marqués du sceau du pragmatisme ; un peuple concrètement représenté, ayant donné mandat pour répondre, sur la base de consensus, aux attentes légitimes des français dans l'Europe.