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|resume=Dans le capitalisme, le travail abstrait est la dépense d’énergie humaine qui, définie par sa durée, sert de mesure de la valeur économique dans une économie qui repose sur l’extraction de plus-value ou survaleur par la réduction des personnes, dans la production, à des forces de travail.<br> Le profit qui permet la mise en valeur d’un capital suppose une violence sociale indéfiniment renouvelée qui place d’un côté des propriétaires lucratifs maîtres de la valeur économique et de l’autre des forces de travail appliquées à produire des '''« marchandises »''' sous le joug de la '''valeur-travail'''.<br> Les titulaires de force de travail produisent la valeur économique mais n’en sont pas les sujets, ils ne possèdent pas la valeur économique, ni n’en décident.<br> Ils ne maîtrisent pas le travail dans  ses fins et ses moyens.<br> Le propriétaire lucratif n’utilise pas lui-même son patrimoine et permet de tirer un revenu qui est né non pas du propriétaire lui-même mais du travail d’autrui.<br> La création pourtant salutaire du travail abstrait n’a pas aboli le pouvoir au cœur de la valeur économique mais en a déplacé le lieu et le fondement au bénéfice du capital. {{A_FD|Marchandise}}
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Version du 5 octobre 2013 à 17:46

titre Travail abstrait (approfondissement)
resume Dans le capitalisme, le travail abstrait est la dépense d’énergie humaine qui, définie par sa durée, sert de mesure de la valeur économique dans une économie qui repose sur l’extraction de plus-value ou survaleur par la réduction des personnes, dans la production, à des forces de travail.
Le profit qui permet la mise en valeur d’un capital suppose une violence sociale indéfiniment renouvelée qui place d’un côté des propriétaires lucratifs maîtres de la valeur économique et de l’autre des forces de travail appliquées à produire des « marchandises » sous le joug de la valeur-travail.
Les titulaires de force de travail produisent la valeur économique mais n’en sont pas les sujets, ils ne possèdent pas la valeur économique, ni n’en décident.
Ils ne maîtrisent pas le travail dans ses fins et ses moyens.
Le propriétaire lucratif n’utilise pas lui-même son patrimoine et permet de tirer un revenu qui est né non pas du propriétaire lui-même mais du travail d’autrui.
La création pourtant salutaire du travail abstrait n’a pas aboli le pouvoir au cœur de la valeur économique mais en a déplacé le lieu et le fondement au bénéfice du capital.

institution de la convention capitaliste du travail, la marchandise est un bien ou service vendu pour la récupération par le capitaliste de survaleur ou plus-value, qui résulte entre le temps de mobilisation de la force de travail dans les conditions moyennes de productivité (valeur du produit du travail) et le temps de sa (re)production (valeur de la force de travail, salaire) la valeur économique du produit étant supérieure à celle de la force de travail mise en œuvre, apparue dans l’acte de production.
Le souci constant d’augmenter le taux de survaleur dans les conditions de la concurrence intercapitaliste conduit à réduire en permanence le temps de force de travail par unité produite donc par plus de technologie d’où une consommation plus grande de capital réduisant les taux de profit poussant à une nouvelle réduction du temps de travail par unité produite conduit à un cercle vicieux.
Cette dérive ne peut se résoudre que par des crises périodiques qui réduisent le capital suraccumulé et restaurent le taux de profit, ou par une extension infinie du champ de la production soumise à la loi de la valeur. Le travail abstrait que pratique le capitalisme est aujourd’hui un obstacle décisif au travail concret.

Modification de Marchandise


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