L'Union Européenne et la Belgique : Différence entre versions
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Version du 6 mars 2015 à 23:05
titre | L'Union Européenne et la Belgique - Formations Attac Bruxelles 2 |
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URL | http://youtu.be/t1WwMey9WV4 |
service | youtube |
id | t1WwMey9WV4 |
desc | L'Union Européenne et la Belgique : un transfert de compétences ou la fin de la souveraineté nationale ?
Une conférence donnée par Corinne Gobin le 19 novembre 2013 dans le cadre du cycle de formations attac sur la démocratie. Les conférences Attac Bruxelles 2 sont téléchargeables en audio (mp3) |
descriptionlongue | Plan détaillé:
1ère partie : L’exposé de Corinne THÈSE : L’union Européenne fonctionne comme une dynamique rétrograde et réactionnaire de déconstruction de la démocratie 3:08 – 7:32 : INTRODUCTION générale de son travail. Introduction de son exposé. 7:32 – 13:22 : Corinne présente sa définition de la démocratie d’un point de vue philosophique inspiré de Cornelius Castoriadis et Boris Dewiel. 13:24 – 15:30 : Les sociétés humaines, les communautés politiques se forment et se transforment nécessairement sur des histoires qu’elles se racontent et que la sociologie analyse. Le capitalisme constitue une mise en tension très forte des éléments premiers de la société. 15:30 – 16:30 : Description du pouvoir politique tel que nous nous le racontons à nous mêmes dans notre société dite démocratique. 16:30 – 17:19 : La notion d’autorité publique. 17:20 – 21:46 : le régime Belge de l’après-Guerre, les luttes sociales et les alliances, aboutissement d’un siècle d’expériences sociales et de cheminements intellectuels (rôle de la sociologie). 21:47 – 25:50 : Les nouvelles institutions mises en place comme le renforcement du parlement, le suffrage universel accessible aux femmes, la création des services publics et surtout le système unique de sécurité sociale ont eu pour effet la marginalisation du capital mettant à mal une partie du pouvoir des propriétaires lucratifs tout en reconnaissant la centralité des producteurs dans la société humaine avec un accroissement de leurs droits. 25:51 – 30:39 : La CEE (Communauté Économique Européenne) qui se met en place avec le traité de Rome en 1958 représente la première grande contre-attaque des forces conservatrices et est une rupture avec la CECA. Désormais la dynamique qui prime est le commerce, duperie avec une propagande qui prétend dépasser les conflits et « l’instabilité de la démocratique ». 30:40 – 34:30 : Les experts sont appelés en grande pompe : juristes, économistes… et hommes d’affaires. Bienvenue dans un processus technocratique administré et juridique contrôlé avec la naissance d’un vocabulaire artificiellement consensuel. 34:31 – 35:48 : Un nouvel imaginaire de la rationalité se met en place. 35:49 – 38:59 : Le devoir de loyauté des nations envers l’Union Européenne se met en place aux alentours de 1970. Le transfert de souveraineté s’amorce. 39:00 – 43:41 : Quelques dates clé d’entrée dans l’ère du néolibéralisme qui devient la norme de référence avec ses dogmes antisociaux. La culture du marché et de la concurrence : véritable retour en force du capital et attaque contre les salaires. 43:42 – 46:32 : Des traités mais aussi des coups de force. De plus en plus de décisions majeures sont prises sans l’accord des parlements nationaux et sans aucune légitimité politique et validité juridique. 46:33 – 46:50 : Le pouvoir exécutif s’autonomise. 46:50 – 51:30 : Le traité de Lisbonne : la fin de la souveraineté nationale dans les textes. Les États sont subordonnés à un pouvoir supérieur envers qui ils ont un devoir de ‘’loyauté’’. Les États doivent ‘’s’abstenir’’. 52:31 – 54:24 : Le cas du Luxembourg sur la directive concernant le détachement des travailleurs. 54:38 – 1:03:58 : La crise bancaire de 2008. L’UE s’est révélée être un canular politique noyé dans un bordel juridique. Une mise en œuvre anti-démocratique permettant d’aller très vite. L’intégration du FMI. La notion de loyauté est encore mise sur la table, cette fois-ci à l’égard des créditeurs. La possibilité de sanction des États par la Cours de Justice Européenne. Mise sous tutelle préventive des États sur simple appréciation de la Commission. 1:03:58 – 1:13:00 : Les dynamiques déconcertantes d’un régime autoritaire qui impose des mesures régressives au nom d’absurdité économiques et idéologiques. Certains droits fondamentaux sont foulés aux pieds. L’Union Européenne est une mise sous tutelle des États. Le citoyen est nié comme producteur de la société, il est considéré comme une charge déqualifiée qui doit se soumettre aux demandes du marché. |
URLSTRING | http://youtu.be/t1WwMey9WV4 |
PAGECREATOR | PierreYves |
CREATIONTIMESTAMP | 20150306220502 |
CREATIONTIME | 2015-03-06 22:05:02 |
REVISIONUSER | PierreYves |
REVISIONTIMESTAMP | 20150306230502 |
REVISIONTIME | 2015-03-06 23:05:02 |