Modèle:L'enjeu du salaire/colonne2 : Différence entre versions
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Un régime de répartition, puisqu’il n’est pas fondé sur l’accumulation d’un capital, peut se créer et distribuer des prestations du jour au lendemain.<br> C’est ce qui s’est fait en 1947 pour L’AGIRC. Un régime par répartition socialise le salaire au temps ''t'', il ne le transfère pas du temps ''t-1'' en ''t'' comme s’il s’agissait d’une prévoyance.<br><br> | Un régime de répartition, puisqu’il n’est pas fondé sur l’accumulation d’un capital, peut se créer et distribuer des prestations du jour au lendemain.<br> C’est ce qui s’est fait en 1947 pour L’AGIRC. Un régime par répartition socialise le salaire au temps ''t'', il ne le transfère pas du temps ''t-1'' en ''t'' comme s’il s’agissait d’une prévoyance.<br><br> | ||
La revendication est : 100 % du meilleur salaire à 60 ans quelle que soit la durée de carrière ou la somme des cotisations ; la pension s’est construite non pas sur « nous avons cotisé, nous avons droit à un revenu différé » ou « nous avons travaillé, nous avons droit à un repos mérité » mais sur le révolutionnaire « nous avons enfin une qualification personnelle et un salaire à vie, nous pouvons maîtriser enfin notre travail ». '''L’impossibilité d’énoncer cette proposition tient à l’attachement à la représentation de la contrepartie du salaire en travail, et donc de la pension en travail passé.''' | La revendication est : 100 % du meilleur salaire à 60 ans quelle que soit la durée de carrière ou la somme des cotisations ; la pension s’est construite non pas sur « nous avons cotisé, nous avons droit à un revenu différé » ou « nous avons travaillé, nous avons droit à un repos mérité » mais sur le révolutionnaire « nous avons enfin une qualification personnelle et un salaire à vie, nous pouvons maîtriser enfin notre travail ». '''L’impossibilité d’énoncer cette proposition tient à l’attachement à la représentation de la contrepartie du salaire en travail, et donc de la pension en travail passé.''' | ||
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+ | '''Les deux dimensions du salaire : la qualification personnelles et la cotisation finançant du salaire.'''<br> Le salaire ne relève ni du pouvoir d’achat ni de la contrepartie, ni des besoin des travailleurs ni de la mesure de son temps de travail, il repose sur une autre mesure de la valeur économique, celle de la qualification, et ouvre la perspective de l’affirmation de la capacité de chaque salarié – et du salariat pris comme ensemble d’institutions alternatives à celles du capital – de décider de la valeur économique et de sa mesure.<br><br> | ||
+ | '''L’enjeu du salaire c’est la sortie du capitalisme, se passer des capitalistes.'''<br> Non pas de le contenir, non pas de bouger le curseur de la répartition de la valeur ajoutée en faveur du salaire et au détriment du profit mais de se passer des capitalistes, d’affecter toute la valeur ajoutée au salaire y compris la part qui doit aller à l’investissement.<br> Aucun besoin pour travailler d’employeurs, d’actionnaires, de prêteurs. |
Version du 5 octobre 2013 à 23:03
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Le salaire, du pouvoir d’achat au pouvoir économique
Le pouvoir économique est à comprendre à la fois comme maîtrise et comme nouvelle définition de la valeur économique. Il s’agit de maîtriser la valeur économique pour en changer le sens.
Suppression du marché du travail et de la mesure de la valeur par le temps de travail, attribution à tous d’une qualification et d’un salaire à vie, suppression du crédit et de la propriété lucrative par une cotisation «économique et une création monétaire articulée à la qualification : le salaire fonde ces possibles parce qu’il les pratique déjà à grande échelle et avec une remarquable efficacité.
La convention salariale du travail abolit le « nous avons contribué, nous avons droit » et le remplace par « nous avons droit à la qualification personnelle et donc au salaire à vie. »
Un régime de répartition, puisqu’il n’est pas fondé sur l’accumulation d’un capital, peut se créer et distribuer des prestations du jour au lendemain.
C’est ce qui s’est fait en 1947 pour L’AGIRC. Un régime par répartition socialise le salaire au temps t, il ne le transfère pas du temps t-1 en t comme s’il s’agissait d’une prévoyance.
La revendication est : 100 % du meilleur salaire à 60 ans quelle que soit la durée de carrière ou la somme des cotisations ; la pension s’est construite non pas sur « nous avons cotisé, nous avons droit à un revenu différé » ou « nous avons travaillé, nous avons droit à un repos mérité » mais sur le révolutionnaire « nous avons enfin une qualification personnelle et un salaire à vie, nous pouvons maîtriser enfin notre travail ». L’impossibilité d’énoncer cette proposition tient à l’attachement à la représentation de la contrepartie du salaire en travail, et donc de la pension en travail passé.
Les deux dimensions du salaire : la qualification personnelles et la cotisation finançant du salaire.
Le salaire ne relève ni du pouvoir d’achat ni de la contrepartie, ni des besoin des travailleurs ni de la mesure de son temps de travail, il repose sur une autre mesure de la valeur économique, celle de la qualification, et ouvre la perspective de l’affirmation de la capacité de chaque salarié – et du salariat pris comme ensemble d’institutions alternatives à celles du capital – de décider de la valeur économique et de sa mesure.
L’enjeu du salaire c’est la sortie du capitalisme, se passer des capitalistes.
Non pas de le contenir, non pas de bouger le curseur de la répartition de la valeur ajoutée en faveur du salaire et au détriment du profit mais de se passer des capitalistes, d’affecter toute la valeur ajoutée au salaire y compris la part qui doit aller à l’investissement.
Aucun besoin pour travailler d’employeurs, d’actionnaires, de prêteurs.