Version actuelle en date du 29 novembre 2013 à 19:01

[modifier] 1 Notes prises lors de cette vidéo

[modifier] 1.1 Cause des causes, impuissance politique

Notre démission, notre renoncement, notre peur de, notre abandon au processus constituant impliquent que nous sommes impuissants.
On tempête à tous niveaux, sur tous les fronts, contre les conséquences or on a les solutions, on les connaît, on est capable d'identifier les conséquences et de proposer des solutions mais nous sommes indifférents à notre impuissance politique.
Notre problème n'est pas technique mais politique.

[modifier] 1.2 Constitution et tirage au sort

L'idée qui pourrait tout changer, qui permettrait la contagion si nous étions de plus en plus nombreux à la défendre, qui serait comme un cerveau collectif qui s'anime et qui aide à progresser, est que nous devenions, nous tous, auto-constituants.

Ce n'est pas aux hommes politiques d'écrire la constitution ; ils sont en conflit d’intérêt entre l’intérêt général et leur intérêt personnel.

La constitution peut être écrite soit centralement soit par de nombreux ateliers constituants, en tous cas, elle doit être écrite par tous afin que nous puissions instituer notre propre puissance.
N'importe qui est capable d'écrire un article de la constitution.
Le tirage au sort avec des contrôles permettrait au peuple de veiller à ce que les pouvoirs soient bien séparés, que les institutions soient aptes à nous protéger nous-mêmes pour corriger les erreurs, qu'il y ait respect de l'initiative populaire supérieure.


Le suffrage universel est une expression de l'opinion, il ne devrait être possible que pour voter des lois et non des gens.

[modifier] 1.3 Constituants

• Le tirage au sort des acteurs constituants  :
  

Le tirage au sort offre la dé-professionnalisation et le désintéressement, il met au centre l’honnêteté des constituants.

• Contrôle des constituants :
  

Il est possible de prévoir une assemblée de contrôle de la constituante dont le rôle serait d'observer les constituants, de garder le contact avec le peuple, d'informer le peuple et de vérifier qu'il n'y a pas d’accointance avec les financiers, de faire le lien avec les différentes options choisies par les citoyens, etc. Cette deuxième chambre pourrait être aussi tirée au sort.

• Des ateliers constituants en guise d'exercice :
  

Pour nous entraîner, montrer qu'on en est capable, nous devrions faire des ateliers constituants un peu partout, écrire des projets pour nous. Qu'écririons-nous comme règle si nous étions constituants ?

[modifier] 1.4 L'art de la conversation 

On a besoin d'adversaires pour progresser.
Lors d'un échange, d'une conversation, on devrait chercher la contradiction, sans leçon magistrale, mais chercher le vrai.
On n'a pas à prouver que l'un ou l'autre a raison mais juste chercher à appliquer le « je fais fête à la vérité » et être attentif aux manières, les manières comptent.

[modifier] 1.5 Monnaie 

Dans la société moderne on a la division du travail, on est dépendant des uns des autres, on ne sait plus vivre sans les autres, nul ne peut être autonome et on a besoin des uns et des autres.
La monnaie est aussi important que le sang dans l'organisme, on en a besoin pour échanger. La décision politique de désigner l'acteur qui va créer la monnaie, distribuer et décider de sa quantité est vital, stratégique pour la société.
Or il se trouve qu'il y a des acteurs privés (banquiers) qui ont pris le contrôle des sociétés par le contrôle de la monnaie. L'argent rend fou et sème la terreur pour ne pas perdre ses privilèges.
Voir la conférence de Henri Guillemin – la 6e sur Napoléon concernant la banque dite de France
La création monétaire est une félonie.

Qui crée ? En quelle quantité ? Combien cela coûte ? Comment en sortir ? Quelle corruption des acteurs politiques ?
Tout ceci est un problème politique.

Récupérer la souveraineté de la création monétaire ne passera pas par les partis politiques.