Objection:Indifférence - refus d'écriture : Différence entre versions

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|objection=Le peuple se fout de la politique, il ne veut pas écrire sa propre constitution
 
|objection=Le peuple se fout de la politique, il ne veut pas écrire sa propre constitution
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|refutation=1) - Le désintérêt des gens pour la politique est logique : ils sont éduqués à ne pas s'y intéresser. Comme ils n'ont de toute façon pas la possibilité de s'exprimer, ils sont naturellement désintéressés et laissent les professionnels de la politique s'occuper de toutes les décisions politiques et sociales à leur place. Rien ne nous dit que les gens ne veulent pas écrire la constitution eux-même, ils savent simplement qu'ils ne le peuvent pas, donc ils n'y pensent plus !<br /><br />
  
|refutation=1) -Depuis presque la nuit des temps, l'homme s'est confronté à l'exercice du pouvoir. Mais il n'y a quasiment que pendant 200 ans à Athènes (en tout cas selon l'histoire) que la vraie expérience de la démocratie s'est vraiment exercée, le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple.
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2) - Il ne faut pas généraliser : Ce n'est pas 100% de la population qui est indifférente à la vie politique et sociale et qui refuserai d'écrire une nouvelle constitution, quand bien même ce serait 90%, ce n'est pas une raison valable pour ôter cette possibilité aux 10% de ceux qui le souhaitent. D'autant plus que ceux qui ne le souhaitent pas aujourd'hui en auront finalement la possibilité demain. Il y a une différence structurelle (fondamentale et démocratique) entre le fait de ne pas vouloir et celui de ne pas pouvoir !<br /><br />
Alors il est vrai que le peuple n'a quasiment jamais (si on prend pour échelle de temps le millier d'années) exercé sa propre souveraineté, son propre pouvoir politique. Ce qui permettrait d'expliquer je pense la majeure partie de ce "je-m'enfoutisme". Et puis les gens n'ont pas forcément envie de débattre à coup de mots pendant des heures pour prendre une éventuelle décision. Ou n'ont pas le temps, en particulier avec notre rythme de vie moderne.<br>
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Cependant, à mon avis, et c'est l'avis d'Etienne aussi je crois, il suffirait d'impliquer ce même peuple pour qu'il cesse de s'en foutre. A compléter.<br>
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Ici, je pense qu'on pourra utiliser l'exemple du village Vandoncourt (http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2012/11/02/271-vandoncourt-un-village-auto-gere-depuis-1971)
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qui est un très bon exemple que quand on fait confiance aux gens et qu'on leur donne la possibilité d'agir, ils s'impliquent beaucoup.
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Il y a d'autres exemple à plus grande échelle, notamment en Colombie Britannique (au Canada). Oui excellent tout ça !<br><br>
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2) - Il est normal que les gens se désintéressent de la politique car ils ont été éduqué à ne pas s'y intéresser. De plus quand lors de certaines périodes, notamment lors des crises importantes de la société, ils se sont investis leurs mouvements ont été récuppérés puis pervertis par ceux qui souhaitaient prendre le pouvoir. La majorité de la population a été maintenue dans une immaturité, a naturellement intégré son incapacité à s'investir réellement, s'est finalement autoconvaincue que la politique était du ressort des spécialistes. Rien ne dit que les gens ne veulent pas écrire la constitution, ils pensent simplement qu'ils ne le peuvent pas !<br><br>
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3) - S'il est tout à fait possible que 99% des gens ne veulent pas écrire la constitution, ce n'est pas une raison valable pour ôter cette possibilité à ceux qui le souhaitent, dans la mesure où cela fait l'état d'une volonté générale, et que ceux qui ne le souhaitent pas aujourd'hui en auront quand même la possibilité demain. Il y a une différence structurelle entre le fait de ne pas vouloir et celui de ne pas pouvoir !
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3) - Il n'y a que pendant 200 ans à Athènes (Grèce Antique) qu'une vraie démocratie était pratiquée : le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Donc, c'est depuis plus de 2000 ans que les peuples n'exercent plus eux-même le pouvoir mais sont représentés par une élite qui l'exerce à leur place. Cette situation, sociologiquement, est responsable du désintérêt pour la politique de la majeur partie de nos concitoyens. Le rythme de vie et la situation actuelle ne fournissent aux gens, ni le temps, ni la force et l'envie de débattre ou de s'investir dans la vie politique et sociale. Le village de Vandoncourt (http://matricien.org/politique/anarchisme/vandoncourt/) est un très bon exemple : lorsqu'on fait confiance aux gens et qu'on leur donne individuellement la possibilité d'agir, ils s'impliquent beaucoup. Il y a d'autres exemple à plus grande échelle, comme en Colombie Britannique (Canada).
 
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Version actuelle en date du 8 mai 2013 à 15:23

titre court Indifférence - refus d'écriture
objection (titre) Le peuple se fout de la politique, il ne veut pas écrire sa propre constitution
refutation (resume) 1) - Le désintérêt des gens pour la politique est logique : ils sont éduqués à ne pas s'y intéresser. Comme ils n'ont de toute façon pas la possibilité de s'exprimer, ils sont naturellement désintéressés et laissent les professionnels de la politique s'occuper de toutes les décisions politiques et sociales à leur place. Rien ne nous dit que les gens ne veulent pas écrire la constitution eux-même, ils savent simplement qu'ils ne le peuvent pas, donc ils n'y pensent plus !

2) - Il ne faut pas généraliser : Ce n'est pas 100% de la population qui est indifférente à la vie politique et sociale et qui refuserai d'écrire une nouvelle constitution, quand bien même ce serait 90%, ce n'est pas une raison valable pour ôter cette possibilité aux 10% de ceux qui le souhaitent. D'autant plus que ceux qui ne le souhaitent pas aujourd'hui en auront finalement la possibilité demain. Il y a une différence structurelle (fondamentale et démocratique) entre le fait de ne pas vouloir et celui de ne pas pouvoir !

3) - Il n'y a que pendant 200 ans à Athènes (Grèce Antique) qu'une vraie démocratie était pratiquée : le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Donc, c'est depuis plus de 2000 ans que les peuples n'exercent plus eux-même le pouvoir mais sont représentés par une élite qui l'exerce à leur place. Cette situation, sociologiquement, est responsable du désintérêt pour la politique de la majeur partie de nos concitoyens. Le rythme de vie et la situation actuelle ne fournissent aux gens, ni le temps, ni la force et l'envie de débattre ou de s'investir dans la vie politique et sociale. Le village de Vandoncourt (http://matricien.org/politique/anarchisme/vandoncourt/) est un très bon exemple : lorsqu'on fait confiance aux gens et qu'on leur donne individuellement la possibilité d'agir, ils s'impliquent beaucoup. Il y a d'autres exemple à plus grande échelle, comme en Colombie Britannique (Canada).

remarque
urldiscussion http://sync.in/1EwNoDFK5A
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