Objection:Indifférence - refus d'écriture : Différence entre versions
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+ | |refutation=1) - Le désintérêt des gens pour la politique est logique : ils sont éduqués à ne pas s'y intéresser. Comme ils n'ont de toute façon pas la possibilité de s'exprimer, ils sont naturellement désintéressés et laissent les professionnels de la politique s'occuper de toutes les décisions politiques et sociales à leur place. Rien ne nous dit que les gens ne veulent pas écrire la constitution eux-même, ils savent simplement qu'ils ne le peuvent pas, donc ils n'y pensent plus !<br /><br /> | ||
− | + | 2) - Il ne faut pas généraliser : Ce n'est pas 100% de la population qui est indifférente à la vie politique et sociale et qui refuserai d'écrire une nouvelle constitution, quand bien même ce serait 90%, ce n'est pas une raison valable pour ôter cette possibilité aux 10% de ceux qui le souhaitent. D'autant plus que ceux qui ne le souhaitent pas aujourd'hui en auront finalement la possibilité demain. Il y a une différence structurelle (fondamentale et démocratique) entre le fait de ne pas vouloir et celui de ne pas pouvoir !<br /><br /> | |
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− | + | 3) - Il n'y a que pendant 200 ans à Athènes (Grèce Antique) qu'une vraie démocratie était pratiquée : le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Donc, c'est depuis plus de 2000 ans que les peuples n'exercent plus eux-même le pouvoir mais sont représentés par une élite qui l'exerce à leur place. Cette situation, sociologiquement, est responsable du désintérêt pour la politique de la majeur partie de nos concitoyens. Le rythme de vie et la situation actuelle ne fournissent aux gens, ni le temps, ni la force et l'envie de débattre ou de s'investir dans la vie politique et sociale. Le village de Vandoncourt (http://matricien.org/politique/anarchisme/vandoncourt/) est un très bon exemple : lorsqu'on fait confiance aux gens et qu'on leur donne individuellement la possibilité d'agir, ils s'impliquent beaucoup. Il y a d'autres exemple à plus grande échelle, comme en Colombie Britannique (Canada). | |
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Version actuelle en date du 8 mai 2013 à 15:23
titre court | Indifférence - refus d'écriture |
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objection (titre) | Le peuple se fout de la politique, il ne veut pas écrire sa propre constitution |
refutation (resume) | 1) - Le désintérêt des gens pour la politique est logique : ils sont éduqués à ne pas s'y intéresser. Comme ils n'ont de toute façon pas la possibilité de s'exprimer, ils sont naturellement désintéressés et laissent les professionnels de la politique s'occuper de toutes les décisions politiques et sociales à leur place. Rien ne nous dit que les gens ne veulent pas écrire la constitution eux-même, ils savent simplement qu'ils ne le peuvent pas, donc ils n'y pensent plus ! 2) - Il ne faut pas généraliser : Ce n'est pas 100% de la population qui est indifférente à la vie politique et sociale et qui refuserai d'écrire une nouvelle constitution, quand bien même ce serait 90%, ce n'est pas une raison valable pour ôter cette possibilité aux 10% de ceux qui le souhaitent. D'autant plus que ceux qui ne le souhaitent pas aujourd'hui en auront finalement la possibilité demain. Il y a une différence structurelle (fondamentale et démocratique) entre le fait de ne pas vouloir et celui de ne pas pouvoir ! 3) - Il n'y a que pendant 200 ans à Athènes (Grèce Antique) qu'une vraie démocratie était pratiquée : le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Donc, c'est depuis plus de 2000 ans que les peuples n'exercent plus eux-même le pouvoir mais sont représentés par une élite qui l'exerce à leur place. Cette situation, sociologiquement, est responsable du désintérêt pour la politique de la majeur partie de nos concitoyens. Le rythme de vie et la situation actuelle ne fournissent aux gens, ni le temps, ni la force et l'envie de débattre ou de s'investir dans la vie politique et sociale. Le village de Vandoncourt (http://matricien.org/politique/anarchisme/vandoncourt/) est un très bon exemple : lorsqu'on fait confiance aux gens et qu'on leur donne individuellement la possibilité d'agir, ils s'impliquent beaucoup. Il y a d'autres exemple à plus grande échelle, comme en Colombie Britannique (Canada). |
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urldiscussion | http://sync.in/1EwNoDFK5A |
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