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| * L’organisation interne des voix collectives est quant à elle pensée pour assurer leur cohésion interne et gagner en efficacité : veiller à une responsabilisation des membres et garantir une représentation équilibrée, leur sélection s’élaborant sur la base de critères d’identification, d’exigence de transparence et d’insistance, voir de contrôle, sur le respect des engagements ; avoir comme ressort fondamental de la cohésion et de la cohérence interne de la voix collective un dispositif d’animation ; veiller à leur ancrage social, leur ouverture pluri-acteurs et leur indépendance, ces réseaux insistant sur la formalisation comme enjeu fort de leur structuration. | | * L’organisation interne des voix collectives est quant à elle pensée pour assurer leur cohésion interne et gagner en efficacité : veiller à une responsabilisation des membres et garantir une représentation équilibrée, leur sélection s’élaborant sur la base de critères d’identification, d’exigence de transparence et d’insistance, voir de contrôle, sur le respect des engagements ; avoir comme ressort fondamental de la cohésion et de la cohérence interne de la voix collective un dispositif d’animation ; veiller à leur ancrage social, leur ouverture pluri-acteurs et leur indépendance, ces réseaux insistant sur la formalisation comme enjeu fort de leur structuration. |
| * La construction de la « voix collective » apparaît ainsi comme une exigence pour engager le dialogue avec les pouvoirs publics. Si cette reconnaissance se présente comme un préalable au dialogue, elle en est aussi le résultat. La participation aux politiques publiques contribue en effet à renforcer la capacité et la crédibilité de la voix collective. | | * La construction de la « voix collective » apparaît ainsi comme une exigence pour engager le dialogue avec les pouvoirs publics. Si cette reconnaissance se présente comme un préalable au dialogue, elle en est aussi le résultat. La participation aux politiques publiques contribue en effet à renforcer la capacité et la crédibilité de la voix collective. |
| + | ENGAGER LE DIALOGUE AVEC LES POUVOIRS PUBLICS : |
| + | * Face à une architecture administrative et politique souvent complexe ou instable du fait des crises politiques, reste un enjeu de taille pour les organisations sociales. Cela implique une démarche constructive, de mise en confiance et de compréhension des dispositifs d’action publique, qui requiert du temps. |
| + | * Une fois formalisés, les cadres de concertation dans lesquels s’organise le dialogue pluri-acteurs, permettent la confrontation et l’échange des points de vue, jusqu’a parvenir à une définition concertée des objets et objectifs du dialogue. |
| + | * Au cœur de l’objectif d’influence sur les politiques publiques se pose la question de la crédibilité et avec elle, des compétences des organisations de la société civile. Ces compétences conditionnent l’autonomie des voix collectives et leur force de proposition. L’appui et l’expertise des partenaires sont à ce titre déterminants. |
| + | * c’est aussi à travers la construction d’alliances, à différentes échelles territoriales, que se renforce la capacité d’influence des voix collectives. |
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Comité français pour la solidarité internationale
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http://www.institut-gouvernance.org/.../irg_brochureeac8.pdf
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http://www.institut-gouvernance.org/.../irg_brochureeac8.pdf
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Brochure (pdf) concernant l'analyse transversale du programme « Société civile et participation » comportant 18 projets ayant pour
double objectif :
- développer les conditions préalables au dialogue entre les OSC (Organisations de la société civile) et les pouvoirs public.
- promouvoir la concertation pluri-acteurs en vue d’un impact sur les politiques publiques.
La capitalisation du programme SCP (Société civile et participation) a porté sur le thème des conditions d’effectivité et d’efficacité de la participation des organisations de la société civile pour des politiques publiques plus légitimes. Sa vocation est d’animer un processus permanent d’apprentissage et de réflexion au fil de l’action conduite par ces projets.
C’est en partant des contextes spécifiques des pays, que l’analyse de capitalisation a choisi d’aborder la question de la construction d’une « voix collective » et celle du dialogue avec les pouvoirs publics comme étapes de la participation des sociétés civiles à l’action publique, avant d’en envisager les effets sur les acteurs et sur les politiques publiques. Enfin, c’est autour de quelques enseignements transversaux que se conclue cette réflexion.
CONTEXTES FAVORABLES À LA PARTICIPATION :
- Certains facteurs contextuels sont propices à ces relations de dialogue, à savoir notamment, l‘ouverture politique tendant vers le multipartisme et le vote de nouvelles Constitutions. Plus généralement, la considération que l’action publique n’est plus réservée au seul acteur étatique favorise la participation de la société civile, d’acteurs privés voire même des citoyens.
- Le cadre juridique et normatif, règlementant le statut des associations et ONG par exemple, contribue également au foisonnement et à la structuration des organisations sociales.
- Les politiques de décentralisation encouragent elles aussi les processus participatifs, voire les rendent obligatoires pour certaines politiques sectorielles.
- Au delà de contextes globaux, c’est à l’échelle des projets qu’il faut voir quelles sont les principales conditions à leur participation à l’action publique. C’est tout l’enjeu de la construction de « voix collectives » crédibles et légitimes, et de l’instauration d’un dialogue effectif avec les pouvoirs publics.
CONSTRUCTION DE VOIX COLLECTIVES :
- C’est autour de valeurs partagées et d’une éthique commune, formalisées à travers des Chartes notamment, que les acteurs construisent leur socle commun. Les temps de dialogue, en amont de la conception de l’action, ou encore les diagnostics initiaux sont autant de voies qui participent à l’élaboration de cette vision partagée. Un objectif commun et fédérateur pour ces organisations : peser sur les politiques publiques.
- L’organisation interne des voix collectives est quant à elle pensée pour assurer leur cohésion interne et gagner en efficacité : veiller à une responsabilisation des membres et garantir une représentation équilibrée, leur sélection s’élaborant sur la base de critères d’identification, d’exigence de transparence et d’insistance, voir de contrôle, sur le respect des engagements ; avoir comme ressort fondamental de la cohésion et de la cohérence interne de la voix collective un dispositif d’animation ; veiller à leur ancrage social, leur ouverture pluri-acteurs et leur indépendance, ces réseaux insistant sur la formalisation comme enjeu fort de leur structuration.
- La construction de la « voix collective » apparaît ainsi comme une exigence pour engager le dialogue avec les pouvoirs publics. Si cette reconnaissance se présente comme un préalable au dialogue, elle en est aussi le résultat. La participation aux politiques publiques contribue en effet à renforcer la capacité et la crédibilité de la voix collective.
ENGAGER LE DIALOGUE AVEC LES POUVOIRS PUBLICS :
- Face à une architecture administrative et politique souvent complexe ou instable du fait des crises politiques, reste un enjeu de taille pour les organisations sociales. Cela implique une démarche constructive, de mise en confiance et de compréhension des dispositifs d’action publique, qui requiert du temps.
- Une fois formalisés, les cadres de concertation dans lesquels s’organise le dialogue pluri-acteurs, permettent la confrontation et l’échange des points de vue, jusqu’a parvenir à une définition concertée des objets et objectifs du dialogue.
- Au cœur de l’objectif d’influence sur les politiques publiques se pose la question de la crédibilité et avec elle, des compétences des organisations de la société civile. Ces compétences conditionnent l’autonomie des voix collectives et leur force de proposition. L’appui et l’expertise des partenaires sont à ce titre déterminants.
- c’est aussi à travers la construction d’alliances, à différentes échelles territoriales, que se renforce la capacité d’influence des voix collectives.
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