Autre problème essentiel : La monnaie 1 : Différence entre versions

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« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -
 
« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -
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Version du 8 novembre 2012 à 18:46

titre Autre problème essentiel : La monnaie 1
resume Pour illustrer les points 1 et 2 :


- http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news
3. La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective. Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église.
4. La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté. Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel.
5. L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie. Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... !
L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.
Pour illustrer les points 3, 4 et 5 :
« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -


6. La monnaie engendre la concurrence et la compétition. Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie).


Pour illustrer le point 6 :
« La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer -

7. La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande. Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde.

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