Proposition de ( Raphael Jolivet)

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Source : publication FB des Gentils Virus
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La France est elle vraiment une Démocratie ?

Bonjour,

Ce mail a pour but de vous transmettre le "virus" de la Démocratie et de vous ré-informer.

Est ce que vous vous demandez parfois :

• Pourquoi les gouvernements successifs échouent à sortir de la crise ?
• Pourquoi la classe politique ne semble pas s’attaquer aux problèmes majeurs (crise, écologie, corruption, pouvoir de la finance) ? Sont ils incompétents ou complices ?
• Pourquoi le gouffre se creuse chaque jour davantage entre nous et nos élus ?
• Pourquoi tous les politiques de tout bord finissent par abuser de leur pouvoirs ?

Nous sommes de plus en plus nombreux à nous poser ces questions.

Et nous sommes aussi de plus en plus nombreux à avoir identifié une cause commune à tous ces problèmes. C’est en tout cas notre conviction profonde.

Nous pensons qu’aucune solution ne viendra d’un homme ou d’une femme politique providentiel, ni d’aucun futur parti politique plein de promesses : justement parce que la politique des partis, politicienne, est une très grande part du problème.
Dans la suite de ce mail, nous revenons sur le vrai sens du mot démocratie, ce qu’il devrait être, ce qu’il n’est pas encore et nous vous proposons des alternatives et des actions concrètes pour que nous (le peuple) reprenions en main notre destin.

Merci de transmettre ce message à vos connaissances si vous le trouvez utile.

Cordialement,
<Votre nom ici>, citoyen en devenir

PS: Vous pouvez aussi retrouver ce message sur le web et retrouver l’argumentaire complet sur le-message.org et lavraiedemocratie.fr

1 Suite du mail

1.1 Introduction

Il est primordial que nous comprenions tous que nous ne sommes pas encore en Démocratie.

Aucun changement ne viendra de l’extérieur, d'un parti politique ou d'un homme providentiel.

Restaurer la souveraineté du peuple est un pré-requis absolu à toutes les évolutions indispensables à notre survie :

• Évolution écologique
• Évolution sociale
• Évolution économique

Le pouvoir en place, ou tout autre pouvoir émanant d'un régime électoral, sera mécaniquement en collusion avec les pouvoirs de l'argent et les lobbys : banques, grand groupes industriels, finance, ...

Ces derniers n'ont aucun intérêt au changement. Il ne partagent pas le sentiment d'urgence du plus grand nombre.

Vous trouverez dans la suite de ce mail une démonstration de ces affirmations, des références pour étudier ce qu'est vraiment une démocratie (étymologiquement, historiquement), et des propositions d'actions concrètes.

1.2 Un régime électoral n'est pas une démocratie

La planète entière semble penser que “démocratie” (demos=peuple, kratos=pouvoir : pouvoir du peuple) est synonyme de “régime électoral”.

C’est une erreur

Un système électoral est, par définition , une oligarchie (oli =petit groupe : Petit groupe au pouvoir).

Ce serait un système presque acceptable si le petit groupe au pouvoir était constitué des plus compétents (aristocratie : aristos = le meilleur) d’entre nous. Hélas, Comme nous le verrons plus bas, les élections sélectionnent souvent les moins vertueux, et les plus riches (ploutocratie plouto=riches : pouvoir des riches)

La Démocratie représentative n'est donc pas la Démocratie.

La Démocratie "réelle" c'est quand les citoyens votent eux-mêmes les lois et écrivent eux-mêmes leur constitution.

Sélection des élus

En élisant des représentants, nous votons pour des hommes et des femmes qui ont été présélectionnés par les partis ; Ces personnes veulent le pouvoir, très souvent pour de mauvaises raisons (ego , argent, ...), rarement pour le bien commun.

De manière générale , les hommes les plus vertueux cherchent rarement le pouvoir, ou, comme disait Alain : « Le trait le plus visible de l’homme juste, est de ne point vouloir du tout gouverner les autres, et de se gouverner seulement lui -même »

Même les plus vertueux d'entre eux, s'ils veulent faire carrière, doivent se plier à la ligne du parti, oublier leurs principes, écraser les autres.

Compétences

A aucun moment ces élus ne portent la preuve qu'ils sont plus compétents que quiconque dans les sujets sur lesquels ils se prononcent, en notre nom : économie, écologie, numérique, énergie ... Ils n’ont suivi aucune formation particulière, n’ont aucune compétence particulière, aucun diplôme à présenter, aucun concours ne les sélectionne.

La seule compétence dont ils ont fait la preuve, c’est la capacité à se faire élire : C’est à dire faire des promesses, mentir, paraître, … Aucune de ces compétences n’est souhaitable pour l’exercice de ce pouvoir.

➜ Les élections ne sélectionnent pas les meilleurs, mais les moins vertueux d'entre nous, les plus arrivistes, les beaux parleurs.

Argent et pouvoir

Se faire élire coûte cher, très cher.

Pour financer des campagnes, il faut de l'argent, être soutenu par des riches et de grands groupes, à qui il faudra renvoyer l’ascenseur une fois élus:

➜ L’élection permet aux riches d'acheter le pouvoir.

Conflit d'intérêt

L’intérêt personnel de l'élu est en conflit avec l’intérêt général.

• l'élu a pour seul intérêt personnel d’être réélu :
• Communiquer,mentir, faire de la démagogie' pour berner le peuple
• Faire plaisir aux groupes qui financent les campagnes du parti et qui détiennent les médias

Politique de carrière

Le pouvoir corrompt, c'est une vérité connue depuis l'antiquité.

En acceptant que la politique soit un métier et que les mandats soient renouvelables et cumulables, nous instaurons des conditions propices à la corruption, au copinage, à la puissance des lobby.

De plus, avec le temps, les hommes politiques de carrière perdent pied avec la réalité du terrain, le monde de l'entreprise et les problèmes du peuple.

Ils se transforment en bureaucrates.

La politique des partis

Dans un système électoral, les hommes politiques seuls ne peuvent arriver au pouvoir. Ils doivent rejoindre de grands mouvements politiques : Les partis.

Ce faisant, ils abandonnent une grande part de leur liberté de pensée et de parole : Ils doivent suivre la ligne du parti.

Les partis sont nuisibles à la démocratie, ils cristallisent le débat et leurs énergies autour de manœuvres politiciennes', de combat d'ego , de conflits internes qui n'intéressent qu'eux, au lieu de se concentrer sur les vrais sujets et de débattre sur le fond des problèmes.

Ils caricaturent aussi le débat, choisissant artificiellement des positions extrêmes sur les sujets de débats de société, pour se positionner en opposition à d'autres partis, et ainsi rassurer leurs électeurs, plutôt que de chercher des compromis et des terrains d'entente.

1.3 Les éléments d’une vraie démocratie

Ainsi, pour qu’un système mérite le qualificatif de démocratie, il faudrait qu’il comporte :

> Des représentants qui rendent des comptes au peuple (reddition des comptes)
> Des mandats “impératifs”, avec des systèmes de révocabilité immédiat en cas d’abus de pouvoir
> Des institutions qui protègent la nation des abus de pouvoir :

• Vraie séparation des pouvoirs
• Indépendance (et donc financement) des médias garantie par la constitution
• Organes de contrôles indépendants
• Peines exemplaires et dissuasives pour les abus de pouvoir, abus de bien sociaux

> Des systèmes qui permettent l'expression directe de la volonté du peuple.

Au choix, à différents niveaux :

• Référundum d'initiative populaire (comme en suisse)
• Assemblée de citoyens tirés au sort, en remplacement ou complément des chambres existantes (assemblée et sénat)
• Démocratie directe

1.4 Une seule arme : Notre constitution

Pour changer les règles du jeu, il existe un texte primordial :
C'est la Constitution Française.

Chaque citoyen devrait lire une fois ce texte, court et clair (sans jargon juridique),

C'est elle qui devrait protéger le peuple contre les abus de pouvoir, organiser des contre- pouvoirs, empêcher le cumul des mandats, garantir l'indépendance des médias, etc ...

Hélas, dans toutes les grandes nations occidentales, ce texte est écrit et ratifié par les hommes au pouvoir.

Comment des hommes au pouvoir pourraient être assez honnêtes pour saborder leurs privilèges, limiter leur pouvoir et organiser des contre-pouvoir ? Ils ne le font pas.... ils sont en conflit d’intérêt.

La cause de notre impuissance politique apparaît alors comme une évidence :

Ce n'est pas aux hommes de pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.

Pour que cela change, c'est à nous, le peuple, d'écrire la constitution, le socle de notre contrat social.

Partout en France, des citoyens se réunissent déjà pour se ré-approprier la constitution française, la discuter et la modifier, dans ce que nous appelons des Ateliers Constituants.

L'exemple flamboyant de L'Islande nous prouve que l'écriture de la constitution par son peuple n'est pas une utopie.

C'est l'exemple formidable d'un peuple qui se reprend en main.