| refutation (resume)
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1) - Il faudrait préciser si les pressions ou influences extérieures sont effectuées avant ou après le tirage au sort. Mais je suppose, d'après le futur du verbe, que c'est après. Il est vrai que les risques de corruption existent bien entendu. Pour cela, plusieurs solutions issues essentiellement de l'expérience de démocratie athénienne, peuvent être apportées pour limiter grandement ce risque :
- Des mandats courts (1 an ? 6 mois ? Plus ?) pour éviter que la corruption ne s'installe avec le temps
- Des mandats non-renouvelables (ou peut-être qu'une seule fois ?) pour éviter une projection future, et donc un calcul dans le présent à faire une constitution pas trop contraignante, dans les strates du pouvoir. Ceci est le gros problème de nos politiciens actuels de métier.
- La reddition des comptes, une fois le mandat terminé, avec punition si mandat mauvais, récompense si mandat OK : les représentants devront défendre devant la Justice s'ils ont bien servi ou pas l'intérêt général. A l'issue de la décision de justice, une punition (qui pouvait aller jusqu'à la peine de mort à Athènes...!), ou une récompense (par exemple, une statue en son honneur) sera adoptée. Ceci pousse les tirés au sort à résister à la corruption, en craignant le jugement final de leurs actions au service de l'Intérêt général pendant toute la durée de leur mandat.
- Un contrôle permanent par les citoyens, au moyen par exemple d'une assemblée citoyenne tirée au sort, du Référendum d'Initiative Citoyenne, du contrôle direct par les citoyens etc...
- d'autres propositions ? Je sèche...! (tout cela ne protège pas les tirés au sort des pressions, d'ailleurs ça leurs en rajoute d'autres) Le risque zéro en effet n'existe pas, ce ne sont que des limites à la corruption. La corruption existera toujours, tout comme les complots. Mais on peut la limiter suffisamment pour qu'elle devienne presque insignifiante, à relativiser sur le mot "insignifiant". Évidemment que ça leur rajoute des pressions, c'est le but. Sauf que ce sont des pressions plutôt dans le bon sens à mon avis, des pressions pour faire le bien commun, plutôt que le bien d'eux-même ou d'un petit nombre d'individus seulement.
2) - En effet, tout comme je ne peux garantir que les élus auraient reçus des pressions, la question se rapporterait plutôt alors à une capacité inférieure aux tirés au sort de résister aux pressions que des élus. C'est tout relatif, déjà un tiré au sort devrait pouvoir se retirer de sa propre initiative de la constituante s'il est sous pression ce qui donnera l'alerte. Ensuite protéger des tirés au sort des pressions s’arrange aussi bien qu'avec des élus (protection policière/citoyenne...autres???)... Mais il n’existe pas de risque zéro.
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