Atelier démocratique à Maxéville (54)

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Titre: Atelier démocratique à Maxéville 54320
Début: 2014/05/11 14:00 Fin: 2014/04/11 18:30
Type: Reunion Lieu: MJC Massinon de Maxéville, 33 rue des brasseries, Espace Edgar P. Jacobs, 54320 Maxéville
Description: Cette réunion fait suite à celle du 6 avril 2014. Voir : Atelier démocratique à Pont à Mousson (54)

Sommaire

1 Compte-rendu réunion - atelier démocratique du 11 mai 2014

rédaction en cours ci-dessous...

1.1 Introduction

  • Cette réunion faisait suite à l'atelier démocratique du 6 avril 2014 qui a eu lieu Pont à Mousson (54700)
  • 18 personnes (dont 5 femmes) étaient présentes pour cette réunion (membres d'Utopia, Gentils Virus, un membre permanent : animateur-médiateur de l'association Les petits Débrouillards Lorraine, citoyens intéressés)
  • L’ordre du jour initial prévoyait :
  1. une brève présentation des logiciels et licences libres, du parti Pirate, du Droit Constitutionnel
  2. la présentation des travaux personnels concernant la tentative de définition des mots dévoyés ou ambigus ;
  3. la présentation des travaux personnels concernant la rédaction d'un projet de préambule à la Constitution et/ou lister les concepts ou valeurs paraissant incontournables pour une bonne Constitution d’un pays vraiment démocratique et/ou s’atteler à la rédaction d’articles de Constitution et/ou lire une ou deux constitutions.

Les sujets abordés ont permis de copieux échanges et interactions, une petite partie des travaux personnels n'a pu être présenté par manque de temps mais sera néanmoins placée et présentée en fin de ce compte-rendu afin de permettre à chacun d'en prendre connaissance et d'ouvrir aux éventuels questionnements lors de la prochaine réunion.

  • La présence d'Aurélien Chrétien de l'association Les Petits Débrouillards Lorraine a permis la visite et la présentation de l'ancienne brasserie (site sur lequel se trouve la salle de réunion) ainsi que de Champi'Parc qui constitue un projet de création d'un lieu de culture scientifique, soutenant un travail dynamique de coopération autour du champignon, base d'une activité économique, culturelle, sociale, culinaire, scientifique et historique s'adressant à tous les citoyenns et favorisant la participation citoyenne.
  • Les participants ont fixé la prochaine date de rencontre au 15 juin 2014 à Maxéville (54320) à la MJC Massinon de Maxéville, 33 rue des brasseries, Espace Edgar P. Jacobs.

1.2 Contenu de la rencontre

1.2.1 Présentation des logiciels et licences libres (Etienne) - lien avec le projet démocratique

1.2.2 Présentation du Droit Constitutionnel (Willy)

1.2.3 Notion relative au terme "liberté" (Catherine)

Tiré du livre de David Graber "ki.gentilsvirus.org/index.php/Dette_:_5000_ans_d%27histoire Dette - 500 ans d'histoire.

  • Le terme "liberté" a été graduellement redéfini dès le II ° siècle après J.C. jusqu'à nos jours.
  • Dans le monde antique, à l'origine "libertas", être libre, signifiait d'abord, avant tout, ne pas être esclave ce qui voulait dire être capable de prendre et tenir des engagements moraux à l'égard des autres, être ancré dans une communauté civique avec tous les droits et toutes les responsabilités que cela supposait. Un esclave est en effet une personne qui a été extraite et détachée de son groupe de parenté ainsi que de toutes relations sociales.
  • Ce sont les juristes romains qui ont modifié le sens de "libertas" en le rattachant au pouvoir du maître, "dominus", pouvoir sur la maison, le foyer ainsi que sur toutes les personnes vivant sur le domaine (femmes, enfants, esclaves). "Libertas" est devenu le droit de faire absolument n'importe quoi, à l'exception de tout ce qu'on ne pouvait pas faire ; la liberté est donc la faculté naturelle de faire chacun ce qui lui plaît, excepté ce dont on est empêché par la force ou le droit. La liberté c'est le pouvoir - pouvoir fondé sur la violence. Dans le "dominium" romain, la liberté était moins un droit qu'un pouvoir, pouvoir exercé avant tout sur des personnes.
  • Dans le monde médiéval cette conception romaine de la liberté s'est maintenue. La liberté est le droit d'un seigneur à faire tout ce qui lui plaisait sur ses terres et ce droit n'était pas établi à l'origine par consensus mais par la conquête pure et simple.
  • En 1400, "la théorie des droits naturels", en développant les concepts du droit romain, considère la liberté comme une propriété ; la liberté pouvait donc être échangée de la même façon et aux mêmes conditions que toute autre propriété ; donc elle pouvait être vendue, troquée, prêtée ou cédée. Il n'y avait rien de contre nature ou d'illégitime à considérer que la liberté pouvait être vendu et donner l'esclavage ou le péonage (péonage : travail effectué gratuitement en vue de rembourser une somme d'argent préalablement empruntée. Très courant dans les propriétés agricoles, le péonage instaure une dépendance entre l'ouvrier et le propriétaire qui peut le retenir contre son gré.)
  • Au XVII° siècle, ce concept de liberté attachée à une personne comme une propriété a amené la justification du pouvoir absolu de l'Etat, avec Thomas Hobbes, concernant le fait que les citoyens avaient volontairement cédé leurs libertés naturelles au souverain. l'etat était donc un contrat, une sorte de transaction d'affaires.
  • On retrouve aujourd'hui les mêmes bases à propos su travail salarié qui est, de fait, la location de notre liberté, au même titre que l'esclavage peut être conçu comme sa vente.

On dit souvent que la liberté s'arrête là où celle des autres commence mais on devrait plutôt penser que notre liberté commence là ou celle des autres commence.
C'est à dire qu'il nous faudrait reprendre le concept d'origine de la liberté :
celle qui permettait à une personne d'être liée à un groupe social et de parenté ;
celle qui permettait à une personne de conserver sa réelle identité ;
celle qui permettait à une personne de préserver sa capacité de choisir et de décider car ancrée en une société ;
soit la vraie liberté de "faire" et de "faire avec", plutôt que de se positionner à l'extérieur et donc de "faire contre", le "faire contre" engendrant le conflit voire l'isolement et bloquant toute possibilité de construction pérenne.

1.2.4 Proposition de définition du mot Démocratie (Willy)

1.2.5 Proposition d'actions concrètes locales

1.2.5.1 Projet de Willy

1.2.5.2 Champi'Parc (Aurélien)

1.2.5.3 Autre projets

1.2.6 Ecriture de la Constitution

rappel de l'importance de l'écriture

1.2.6.1 Article 1er - les besoins fondamentaux - (Emmanuel)

" Chacun a droit à la santé, un logement d'espace minimal décent (à définir), à manger à sa faim, à se laver et se vêtir (ne pas avoir froid). Chacun a également droit à un travail stable, en tous les cas à une rémunération décente pour le travail qu'il fournit."

1.2.6.2 Socle/préambule de la Constitution - non présenté, juste abordé (Catherine)

L'idée du contenu de ce "socle" est venue suite à la lecture de nombreuses constitutions et à la découverte que chacune de ces constitutions, même celle dite Montagnarde de 1793, s'était construite par le haut de la pyramide du pouvoir ou en opposition mais toujours sur la même lignée. La démarche choisie a été de partir du bas, de placer les personnes en acteurs premiers, créateurs et constructeurs.
Dans ce qui suit ont volontairement été ignorés les termes de Nation, République, Patrie, Territoire qui semblent enfermer par obligation ou hasard les citoyens et qui, de toutes façons, sont des constructions arbitraires plus subies que décidées par chacun - on pourrait dire "choisies par défaut" dans le sens où selon sa naissance il semble que l'on "tombe" dans un Territoire, une Nation, une République ou autres -. Ainsi ce "socle" peut aussi s'appliquer à différents niveaux ou en réseau selon les structures nécessaires.
De même, afin d'échapper aux normes imposées par une morale supérieure, ont été écartés les termes relatifs au Bien, au Mal, au Bon, au Mauvais, au Juste, etc. - bref pas de Grands Mots à haute valeur "ajoutée" -.
Ensuite, pour éviter de devoir expliciter des termes souvent déviés, on ne trouvera pas les mots "pouvoirs" ou "représentants" mais les mots "fonctions" et "mandataires".
Enfin, le mot "socle" est utilisé à la place du mot "préambule" car il semblait important de faire de ce texte d'ouverture, cette partie qui énumère les hautes parties contractantes, la base solide de la structure tel le socle d'une colonne ou d'une statue bien ancré.


  • La constitution est la structure de base permettant l'organisation sociétale du corps collectif. Elle met en place les fonctions législatives, exécutives, judiciaires, médiatiques, monétaires et financières ; elle garantit la séparation absolue de ces fonctions ainsi que la souveraineté du corps collectif.
  • Le corps collectif est composé des êtres humains qui ont décidé de construire ensemble, solidairement, une communauté civique.
  • La souveraineté réside dans le corps collectif ; elle est une, indivisible, imprescriptible et inaliénable.
  • Chaque membre du corps collectif participe librement à l'élaboration de la souveraineté.
  • Chaque membre du corps collectif a un droit égal de concourir à la construction des différentes fonctions législatives, exécutives, judiciaire, médiatiques, monétaires et financières ; de contribuer et de participer à la nomination des mandataires.
  • Nul ne peut faire acte d'oppression ou de force.
  • Nul ne peut détenir de pouvoir sur autrui, ni par une fonction ou un mandat.
  • Chacun consent librement à collaborer selon ses capacités.
  • Tous reconnaissent la liberté et l'égalité en droits ainsi que le statut incessible de l'intégrité physique et morale de chaque être humain.
  • Tout membre du corps collectif peut quitter le corps collectif.
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