Plan détaillé du film "j'ai pas voté" : Différence entre versions

De wiki.gentilsvirus.org
Aller à : Navigation, rechercher
(Causes de l'abstention)
Ligne 95 : Ligne 95 :
 
* Nicolas Brunel, rédacteur "Causeries républicaines" (00:07:35)
 
* Nicolas Brunel, rédacteur "Causeries républicaines" (00:07:35)
 
: Les gens, probablement, en votant pour les extrêmes, se disent: je n'adhère pas forcément à leurs idées, mais avec eux je suis sûr que la politique sera faite différemment. Après, il y a la deuxième catégorie de population, ceux qui auront voté pour l'extrême-gauche ou l'extrême-droite en se disant: se système de toute façon on va le mettre en l'air (à verif.)
 
: Les gens, probablement, en votant pour les extrêmes, se disent: je n'adhère pas forcément à leurs idées, mais avec eux je suis sûr que la politique sera faite différemment. Après, il y a la deuxième catégorie de population, ceux qui auront voté pour l'extrême-gauche ou l'extrême-droite en se disant: se système de toute façon on va le mettre en l'air (à verif.)
 +
== Montée des extrêmes ==
  
 +
* Voix off :
 +
: Un des signe les plus marquant de cette crise politique, c'est la montée en puissance de l'extrême-droite. Aujourd(hui le FN se présente comme une alternative au clivage gauche-droite. Modernisé par l'arrivée de Marine Le Pen, le FN adopte une nouvelle stratégie, séduire un électorat à la fois de gauche et de droite
 
* Raphaël Liogier, sociologue-philosophe :
 
* Raphaël Liogier, sociologue-philosophe :
 
: Marine Le Pen a entièement transformé son programme, ce n'était pas du tout ça jadis, anti-capitalisme, anti-mondialisation, alors que son pére lui était pour la suppression de l'impôt sur le revenu, il était nationaliste mais libéral à l'intérieur, elle s'est entièrement focalisé sur l'anti-mondialisation et ensuite sur l'islam pour pouvoir prendre des électeurs aussi bien à gauche qu'à droite, pour être au centre de l'échiquier politique. Ça c'est une stratégie qui est très claire, et c'est peut-être le seul parti politique qui en a fait une stratégie consciente.
 
: Marine Le Pen a entièement transformé son programme, ce n'était pas du tout ça jadis, anti-capitalisme, anti-mondialisation, alors que son pére lui était pour la suppression de l'impôt sur le revenu, il était nationaliste mais libéral à l'intérieur, elle s'est entièrement focalisé sur l'anti-mondialisation et ensuite sur l'islam pour pouvoir prendre des électeurs aussi bien à gauche qu'à droite, pour être au centre de l'échiquier politique. Ça c'est une stratégie qui est très claire, et c'est peut-être le seul parti politique qui en a fait une stratégie consciente.
Ligne 106 : Ligne 109 :
 
: Évidemment, progressivement, elle entraine cette dé-diabolisation, jusqu'au jour d'aujourd'hui où elle dit: je ne suis pas d'extrême-droite. Et elle veut essayer d'imposer cette idée qu'elle n'est pas d'extrême-droite. Elle a en partie raison, mais au fond c'est bien pire puisqu'elle n'est plus seulement d'extrême-droite, elle est devenue d'extrême-droite plus autre chose, national-socialiste, comme dans les années 1930, et c'est parce qu'elle sait qu'elle ne peut arriver au pouvoir que si elle n'est plus seulement d'extrême-droite. C'est exactement ce qu'ont fait les mouvements populistes des années 30, elle fait ça consciemment.
 
: Évidemment, progressivement, elle entraine cette dé-diabolisation, jusqu'au jour d'aujourd'hui où elle dit: je ne suis pas d'extrême-droite. Et elle veut essayer d'imposer cette idée qu'elle n'est pas d'extrême-droite. Elle a en partie raison, mais au fond c'est bien pire puisqu'elle n'est plus seulement d'extrême-droite, elle est devenue d'extrême-droite plus autre chose, national-socialiste, comme dans les années 1930, et c'est parce qu'elle sait qu'elle ne peut arriver au pouvoir que si elle n'est plus seulement d'extrême-droite. C'est exactement ce qu'ont fait les mouvements populistes des années 30, elle fait ça consciemment.
  
== Montée des extrêmes ==
 
  
* Voix off :
 
: Un des signe les plus marquant de cette crise politique, c'est la montée en puissance de l'extrême-droite. Aujourd(hui le FN se présente comme une alternative au clivage gauche-droite. Modernisé par l'arrivée de Marine Le Pen, le FN adopte une nouvelle stratégie, séduire un électorat à la fois de gauche et de droite
 
  
 
= Première partie =
 
= Première partie =

Version du 11 septembre 2014 à 01:14

PLAN DÉTAILLÉ du film de synthèse sur l’exigence démocratique populaire qui monte dans le pays : « J’ai pas voté » : Origine :

Film : J'ai pas voté - film documentaire


Pour Julie, afin de t'offrir quelques modèles possibles de présentation de texte sur ce wiki. :)

________
Catherine, ça pourrait aller comme retranscription pour des sous-titres pour nos amis malentendants ça ?

  • Cath : j'ai repris et répondu dans l'onglet "discussion" de cette page, Val049374 !

______________



Sommaire

1 Prise de notes par Lionel Gonçalvez partie 1

1.1 Intro: témoignages et réflexions diverse sur le vote

  • Une jeune femme :
"Une petite fille demandait à son père: papa est-ce qu'il y a des gens qui ne votent pas? Et le père répond: Oui. Pourquoi demande la fillette? C'est leur choix, répond le père."
C'est vrai que c'est leur choix, mais c'est dommage.
  • Un homme dans la rue: "Il y a des pays où les gens se battent pour ça. C'est sans doute un peu naïf, mais ça a du sens."
  • "Il y a des gens qui se sont battus pour obtenir le droit de vote, moi je peux en disposer comme ça sans avoir fait d'effort, c'est important de voter."
  • "Je pense qu'il faut un coup d'état et remettre un roi sur le trône."
  • "Tu vas faire quoi, tu vas choisir la personne qui te plaît le mieux par rapport aux autres... Pour moi c'est pas un choix."
  • "Les abstentionnistes, malheureusement, ce sont souvent les premiers à critiquer..."
  • "C'est faire comprendre qu'on ne se reconnaît plus dans la politique."

1.2 Le vote et les élites

  • Blondiaux, professeur de sciences politiques :
Le vote est ce qui consacre cette élite de gouvernants, sans le vote ils ne sont rien.
Les gouvernants peuvent parler au nom du peuple, ils peuvent se servir du peuple comme argument pour produire la décision.
Et si par hasard, comme dans le roman de José Saramago, les citoyens décidaient de ne plus aller voter, ou de tous aller voter blanc, le système s'effondrerait, d'un seul coup.
  • Voix off :
plus de 9 millions de français n'ont pas voté aux dernières élections présidentielles. 1 français sur 5.
La défiance envers les hommes politiques ne cesse de grandir. Face à cette crise démocratique, aucun changement n'est envisagé. L'isoloir, le bulletin de vote, semblent le seul moyen de changer de politique. Mais que cache cet acte citoyen?
L'élection est-elle réellement le fondement de notre démocratie?
  • Loïc Blondiaux :
Je pense que pour une petite fraction de la population, tout se passe bien, dans le meilleur des mondes, puisqu’ils tirent profit de la démocratie. Donc, pour eux la démocratie va bien, mais pour l'immense majorité, les 99% dont parlait le mouvement Occupy, la démocratie objectivement va mal.
  • Hervé Kempf, journaliste :
Simplement il y a au sommet des sociétés, dans les sociétés occidentales actuelles, un petit nombre de gens, quelques pour-cent à peine, qui cumulent des pouvoirs économiques, d'abord, parce qu'ils sont extrêmement riches, mais aussi politiques et médiatiques extrêmement importants.
  • Loïc Blondiaux :
La crise de 2008 a révélé la servitude volontaire des gouvernements à l'égard de pouvoirs économiques, à l'égard de marchés, qui ne représentent les intérêts que d'une petite fraction de la population, qui n'a cessé de s'enrichir depuis 1 quart de siècle au détriment de l'immense majorité de la population.
  • Matthieu Aurouet, rédacteur "Causeries républicaines" :
On tend à différencier sur des questions de société, parce que sur ces questions là on peut encore changer, mais sur le reste, tout ce qui a trait au politique/économique et social, en réalité les partis de gouvernement sont alignés.

1.3 Causes de l'abstention

  • Voix Off :
30 ans que la gauche et la droite s'alternent au pouvoir, mais les thèmes de campagne restent immuables, à droite on parle d'autorité, de sécurité et d'immigration
La gauche, elle, privilégie les thèmes comme la solidarité, la culture et la justice sociale
L'existence d'un débat de fond est complètement anéanti par la recherche du pouvoir, les partis mettent en avant des thèmes pour ratisser l'électorat le plus large possible, laissant croire à une bataille gauche-droite.
Mais quelque soit le pouvoir en place, le programme économique, lui, reste inchangé, privatisations, libéralisation, discipline budgétaire.
  • Loïc Blondiaux :
Comment nous étonner aujourd'hui de l'abstention croissante de la population, face à cette situation de rapprochement et d'indifférenciation de l'offre politique et à la frustration et à la déception qu'elle produit; on le voit avec le gouvernement actuel qui sans avoir promis grand-chose n'est même pas en mesure de tenir ses promesses.
  • Voix Off :
Le taux d'abstention en hausse, qui ne date pas d'aujourd'hui mais que les gouvernements successifs préfèrent nier, les résultats des élections sont toujours donnés en pourcentage de votant, en prenant bien soin d'en exclure l'abstention de manière à ne pas révéler l'ampleur de la contestation des français.


Intéressons-nous à un exemple récent, les résultats officiels des législatives de 2012
Jérome Cahuzac, élu avec 61,48%
Luc Chatel, élu avec 55,06%
G. Cherpion bat Jack Lang avec 50,88% contre 49,12%


Maintenant incluons l'abstention dans le résultat final:
Jérome Cahuzac, avec 37% n'est pas élu
Abstention
Luc Chatel, avec 32,6% n'est pas élu
Abstention
G. Cherpion et Jack Lang avec 30% et 29% ne sont pas élus
Abstention 41,1%


Seulement 17 députés élus, sur 577) en tenant compte des abstentions
  • Jean-Paul Jouary :
De déception en déception, et d'impuissance en impuissance, ce qui se développe c'est fondamentalement l'abstention, non plus comme avant - il y a des décennies c'étaient des vieux qui ne s'occupaient pas de politique, des égoïstes, - aujourd'hui on s'aperçoit que la structure idéologique et politique des abstentionnistes est extrêmement politisée
  • Matthieu Aurouet :
Soit je vote pour des partis de gouvernement qui vont produire la même politique déterminante sur ce qui est capable de changer le destin de la nation, et les conditions sociales des gens, ou je vote pour des partis protestataires, qui certes, sont clairement porteurs d'une alternative mais qui viennent de traditions politiques qui sont clairement ambiguës vis-à-vis de la démocratie libérale. Donc, finalement les électeurs sont face à une démocratie qui est une machine à désespérer.
  • Nicolas Brunel, rédacteur "Causeries républicaines" (00:07:35)
Les gens, probablement, en votant pour les extrêmes, se disent: je n'adhère pas forcément à leurs idées, mais avec eux je suis sûr que la politique sera faite différemment. Après, il y a la deuxième catégorie de population, ceux qui auront voté pour l'extrême-gauche ou l'extrême-droite en se disant: se système de toute façon on va le mettre en l'air (à verif.)

1.4 Montée des extrêmes

  • Voix off :
Un des signe les plus marquant de cette crise politique, c'est la montée en puissance de l'extrême-droite. Aujourd(hui le FN se présente comme une alternative au clivage gauche-droite. Modernisé par l'arrivée de Marine Le Pen, le FN adopte une nouvelle stratégie, séduire un électorat à la fois de gauche et de droite
  • Raphaël Liogier, sociologue-philosophe :
Marine Le Pen a entièement transformé son programme, ce n'était pas du tout ça jadis, anti-capitalisme, anti-mondialisation, alors que son pére lui était pour la suppression de l'impôt sur le revenu, il était nationaliste mais libéral à l'intérieur, elle s'est entièrement focalisé sur l'anti-mondialisation et ensuite sur l'islam pour pouvoir prendre des électeurs aussi bien à gauche qu'à droite, pour être au centre de l'échiquier politique. Ça c'est une stratégie qui est très claire, et c'est peut-être le seul parti politique qui en a fait une stratégie consciente.
Les autres partis ont aussi cette thématique - rejet de la mondialisation, critique de tout ce qui est global, et en même temps focalisation sur l'islam, parce que ça remet en cause à la fois nos valeurs traditionnelles et la modernité, mais c'est plus implicite, c'est plus indicible, c'est moins explicite parce que c'est moins stratégique, donc ça paye moins.
  • Voix off :
Le FN alterne des thèmes modernes, comme la laïcité, et des thèmes plus conservateurs, tel que le retour au franc. Cette stratégie révèle les techniques souterraines du FN pour dissimuler ses convictions xénophobes et autoritaires
  • Raphaël Liogier :
Évidemment, progressivement, elle entraine cette dé-diabolisation, jusqu'au jour d'aujourd'hui où elle dit: je ne suis pas d'extrême-droite. Et elle veut essayer d'imposer cette idée qu'elle n'est pas d'extrême-droite. Elle a en partie raison, mais au fond c'est bien pire puisqu'elle n'est plus seulement d'extrême-droite, elle est devenue d'extrême-droite plus autre chose, national-socialiste, comme dans les années 1930, et c'est parce qu'elle sait qu'elle ne peut arriver au pouvoir que si elle n'est plus seulement d'extrême-droite. C'est exactement ce qu'ont fait les mouvements populistes des années 30, elle fait ça consciemment.


2 Première partie

En attente de production
Blablabla..... blabla.
Blabla......... blablabla .... blabla.

2.1 Blabla

2.1.1 Blablablablabla

2.1.2 Blablablablablablab

3 Deuxième partie

3.1 La révolution française - Sieyes contre Rousseau -

  • Sieyes a pour idée de faire de la révolution française une représentation du peuple par les plus riches.
  • Pour Rousseau la démocratie représentative est une contradiction, c'est une séparation entre le peuple et ceux qui gouvernent.
  • C'est Sieyes qui dicte la réforme politique et donne naissance à la représentation du peuple.

3.2 L’oligarchie - vote, conservatisme, corruption par l'argent contre l'égalité et la liberté -

  • Le vote est l'élément démocratique du gouvernement qui fonde sa légitimité et donne le sentiment au peuple d'avoir le choix.
Le seul moyen d’expression : le vote !
  • Les pouvoirs publics lancent des campagnes publicitaires pour inciter à voter et font de l'abstention un acte anti-démocratique.
Dès l'école on nous inculque à voter et être un « bon citoyen »!
Pourtant le vote n’est pas le fondement de la démocratie mais une de ses composantes.
  • Les révolutionnaires ne sont pas morts pour le droit de vote mais pour plus d’égalité et de liberté.
  • Depuis un siècle le système oligarchique règne et garde un conservatisme inébranlable légitimé par le scrutin.
  • Les pouvoirs élus ne sont pas ceux qui gouvernent mais les marchés financiers, les grandes entreprises, « les acteurs de l'ombre » qui n ont aucune responsabilité politique.
Les décisions sont prises par des gens dans le haut des pyramides économiques, médiatiques et/ou politiques.
  • L’argent est au centre de la démocratie, exemple de l'Amérique « les poches profondes », les candidats doivent avoir les moyens financiers pour se payer leur campagne électorale.
L’argent est corrupteur des démocraties.

3.3 Aristocratie élective et peuple incompétent

  • L’aristocratie élective est un système dans lequel sont distingués certains parmi les citoyens.
  • Les citoyens nomment une élite au pouvoir. La classe politique veut marquer la différence d’un peuple considéré incompétent des affaires publiques.

3.4 Les représentants politiques - une classe isolée et un peuple oublié -

  • Les représentants politiques forment une classe isolée du reste de la population
« Dans un système représentatif, nos représentants ne devraient-ils pas être représentatif du peuple pour pouvoir le représenter ? »
Selon la constitution, article 1, le principe de la république est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
Contredit par l'article 3 la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Pourtant les représentants incarne le peuple sans lui ressembler et la constitution n'évoque pas d'avoir une assemblée à l'image du peuple
80% de cadres supérieurs à l assemblée alors qu ils représentent 16% de la population.
La conséquence directe est la défense de leur propre intérêt de même pour les impôts où 20% des ménages les plus riches bénéficient de 79% des réductions d’impôts, l’intérêt général n est pas à l’ordre du jour.


  • Jean Lassalle député pose la question à l’assemblée nationale du 27.05.10 :
"Que représentons-nous auprès des citoyens ?"
Les réponses lui sont données lors de sa campagne régionale : de l’agressivité, l indifférence du peuple et une question : pourquoi voter ?
  • Le peuple est oublié par la politique.

3.5 La politique une profession ?

  • Le parcours des politiciens est le même : science po puis l’ENA, ils choisissent ensuite leurs parties selon des opportunités de carrière.
  • La politique devient une profession. (la vidéo « le président » de 1961 est géniale)
80% des députés et sénateurs cumulent de hautes fonctions et monopolisent ainsi l'ensemble des postes de décision.
  • Fin 2017 une loi devrait interdire le cumul des mandats, mais elle a du mal à passer.
  • « Notre démocratie représentative s'est muée en oligarchie financière »

3.6 Le tirage au sort

  • Le peuple a été conditionné, la démocratie = élection.
  • Au final deux modèles existent la « démocratie » ou la dictature. Il n y a pas d autres alternatives ?
Outils personnels
Espaces de noms

Variantes
Navigation
Lister ou Créer des vidéos / documents / sites web / initiatives / demandes d'aide
Communauté : Réseau social, Mumble, Radio, IRC, Evénements, ...
Groupes ou Pages facebook non locaux - twitter - google+ - Bookmarks sociaux
Groupes locaux - cartes
Boîte à outils
Articles en chantier
Cette plateforme web