Atelier constituant - intérêt général, mandataires publics - Nancy, janvier 2014
Origine : AgoraVox compte-rendu par Morpheus
Conférence et ateliers avec Etienne Chouard le samedi 25 janvier 2014 à Villers-les-Nancy
3ème partie : Le groupe est scindé en cinq groupes de 3 personnes, regroupés par tirage au sort (pour éviter le biais des groupes se formant par affinité). L'objet est, pour trois groupes, parvenir à écrire quelques lignes pour définir l'intérêt général ; deux autres groupes vont préférer développer les thèmes 1) la non professionnalisation des mandataires publics ; 2) la liberté d'accéder à un logement individuel ou adhérer à un collectif de logement partagés[3] (à peu de chose près, cela rejoint en partie la question de l'intérêt général). Durée = +/- 30 minutes.
1 L'intérêt général
Exercice particulièrement difficile. Il n'est pas si évident que ça de définir l'intérêt général, du fait même de son appellation. Les trois groupes ayant travaillé sur ce thème dégagent néanmoins quelques grandes lignes. On s'accorde en général pour considérer que :
- La gestion des ressources est du domaine commun (ou devrait l'être) et que l'exploitation et le partage équitable de ces ressources devraient donc être du ressort de l'intérêt général.
- Tout ce qui concerne les besoins essentiels à la vie entre dans le champs de l'intérêt général (air pur, eau potable, nourriture saine, logement décent et salubre, santé, accès aux savoirs et à la connaissance, liberté d'expression, protection de la vie privée, accès à l'énergie, accès aux moyens de communication (internet), ...)[1]
- L'intérêt général est supérieur aux intérêts particuliers ou communautaires.
Pour illustrer une manière d'appréhender et approfondir cette question, je vous propose cette intervention en vidéo de François Flahault, qui nous parle du « bien commun » et le distingue de « l'intérêt général ».
[1] Notez que personne n'a mentionné la liberté de culte, considérée peut-être comme un intérêt communautaire ?
2 Déprofessionnalisation des mandataires publics
Idée : Après l'adoption d'une loi, mise à l'épreuve sur le terrain et évaluation publique de celle-ci via un referendum un an après sa mise en application, permettant soit de la confirmer (referendum positif) soit la révoquer (referendum négatif).
Le groupe a pu mettre sur papier (en une vingtaine de minutes) ces deux petits paragraphes :
- « Les lois promulguées doivent garantir qu'au moins 4/5ème de la population ne montre pas d'opposition lors de sondages »
- « Les médias ont l'obligation d'informer des désagréments et défaut rencontré dans l'application des lois lors de chaque JT »