La Guerre des Forêts. Luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle
Titre : | La Guerre des Forêts. Luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle |
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Auteur(s) : | Edward P. Thompson |
Résumé Court : |
-> << En 1723, le Parlement anglais adopte une loi terrible, le Black Act, qui punit de pendaison le braconnage des cerfs dans les forêts royales et les parcs seigneuriaux. La peine de mort est bientôt étendue au simple fait de venir y ramasser du bois ou de la tourbe. L’atteinte à la propriété est ainsi criminalisée à l’extrême, et la loi ne sera abrogée qu’un siècle plus tard, en 1827. Cet épisode s’inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d’une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d’usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, où l’oligarchie règne par la loi du profit et la corruption. L’analyse magistrale qu’en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s’impose, dans l’arène juridique, l’individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la « guerre des forêts » est aussi une lutte de classes sans merci. >> - Source : les Éditions La Découverte -> << L’historien Philippe Minard publie et commente l'ouvrage, jusqu'ici inaccessible en français, de l’historien Edward P. Thompson, La Guerre des forêts. Luttes sociales dans l’Angleterre du XVIIIe siècle. En 1723, le Parlement anglais adopte une loi terrible, le Black Act, qui punit de pendaison le braconnage des cerfs dans les forêts royales et les parcs seigneuriaux. La peine de mort est bientôt étendue au simple fait de venir y ramasser du bois ou de la tourbe. L'atteinte à la propriété est ainsi criminalisée à l'extrême, et la loi ne sera abrogée qu'un siècle plus tard, en 1827. Cet épisode s'inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d'une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d'usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, où l'oligarchie règne par la loi du profit et la corruption. L'analyse magistrale qu'en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s'impose, dans l'arène juridique, l'individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la « guerre des forêts » est aussi une lutte de classes sans merci. >> - Source : Centre de recherches historiques -> << D’Edward P. Thompson (1924-1993), on connaît le chef-d’œuvre récemment réédité, La formation de la classe ouvrière anglaise (Points, 2012) ; encore a-t-il fallu 25 ans pour qu’il fût traduit (Galliamard/Le Seuil, 1988). Mais son autre ouvrage majeur, Whigs and Hunters (1975), demeure inédit en français. On en trouvera ici les grandes lignes et les conclusions essentielles. Traduit par Philippe Minard, professeur d’histoire à l’université Paris 8 et directeur d'études à l’EHESS. Ses travaux portent sur l’histoire du travail et de la régulation socio-économique en France et en Angleterre aux XVIIIe-XIXe siècles." (mot de l'éditeur) >> - Source de Kamiyl Owre - Publication FB groupe de la Base Virale des gentils Virus
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