Le secret des banques derrière la tragédie grecque, en bref
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- Texte initial : "Le secret des banques derrière la tragédie grecque" - Maria Lucia Fatorelli - Mediapart
- Page liée : Le secret des banques derrière la tragédie grecque
- En mai 2010, lorsque toutes les attentions se sont focalisées sur la Grèce, avec son "plan de sauvetage", un autre plan de sauvetage efficace et un ensemble de mesures illégales pour sauver les banques privées étaient également sur le point d’être approuvés. Après cinq ans, les banques ont obtenu tout ce qu'elles voulaient. La façon dont il est mené représente un risque immense pour l'Europe.
- Pour « préserver la stabilité financière en Europe », des mesures illégales ont été prises en mai 2010 permettant aux banques privées de se débarrasser de la grande quantité d'actifs financiers (les biens financiers) dits toxiques car invendables. Le but principal était d'aider les banques privées à transférer ces actifs problématiques (car toxiques et hors bilan puisque sans valeur) aux pays européens.
- -> Une des mesures adoptées et prises par la Banque Centrale Européenne (BCE) pour accélérer l'échange d'actifs des banques privées et de régler la crise bancaire était le programme d'interventions de l'Eurosystème sur les marchés publics et privés.
- -> Deuxième mesure : Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) - la Commission est autorisée à emprunter sur les marchés financiers au nom de l'Union en vertu d'une garantie implicite du budget de l'UE. La Commission rétrocède ensuite le produit à l'emprunteur et lui fournit ainsi une assistance financière. Le budget de l'UE garantit le remboursement des obligations en cas de défaillance de l'emprunteur.
- - Ces deux mesures représentent un schéma complémentaire essentiel de sauvetage des actifs dont les banques privées avaient besoin pour conclure le soutien du public qui avait été lancé au début de la crise bancaire de 2008 aux États-Unis et aussi en Europe. Les banques ont postulé pour davantage de soutien public afin de se décharger de la quantité excessive de leurs actifs toxiques qui alourdissaient leurs comptes hors-bilan. Les pertes liées aux actifs toxiques sont à la charge des citoyens européens.
- - Les instruments de financement gérés par le Font Européen de Stabilité Financière sont les plus risqués et restreints, dématérialisés, non négociables. Cet ensemble d'instruments de financement toxiques représente un risque pour les États membres dont les garanties peuvent être appelées à payer pour tous les produits financiers.
- - Ces deux mesures représentent un schéma complémentaire essentiel de sauvetage des actifs dont les banques privées avaient besoin pour conclure le soutien du public qui avait été lancé au début de la crise bancaire de 2008 aux États-Unis et aussi en Europe. Les banques ont postulé pour davantage de soutien public afin de se décharger de la quantité excessive de leurs actifs toxiques qui alourdissaient leurs comptes hors-bilan. Les pertes liées aux actifs toxiques sont à la charge des citoyens européens.
- Le transfert des actifs toxiques des banques privées dans le secteur public a été un grand succès pour les banques privées. Et le système de la dette a été l’outil pour dissimuler cela.
- L'analyse des mécanismes insérées dans ces accords montre qu'ils ne bénéficient pas du tout à la Grèce, mais qu’ils ont servi les intérêts des banques privées, en parfaite conformité à l'ensemble des mesures de sauvetage illégales approuvés en mai 2010.
- Pourquoi la Grèce a-t-elle été choisie en tant que décors pour couvrir le plan de sauvetage illégal et scandaleux des banques privées depuis 2010 ?
- Lien avec le fait que la Grèce a été historiquement la référence mondiale pour l'humanité, car elle est le berceau de la démocratie, le symbole de l'éthique et des droits humains ?
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