Petit manuel de démocratie directe à destination de conseillers municipaux avangardistes
- Origine :
Publication FB groupe principal des Gentils Virus
- Source :
365 mots.com
La principale objection que font généralement les gens à la démocratie directe, c’est qu’elle est inapplicable dans un pays grand comme la France. Cet argument aurait pu être recevable, si notre pays regorgeait d’expériences de démocratie directe au niveau local. Or, il n’en est rien. Alors voici une petite marche à suivre pour futur conseil municipal se voulant précurseur en matière de démocratie.
Au tout début était une promesse
La liste qui proposera la démocratie directe aux municipales prendra un énorme engagement, celui, une fois élue, de suivre les délibérations des habitants, même si celles-ci vont à l’encontre de ses idées. Ce n’est pas une chose évidente et les tentations seront nombreuses de passer outre. Il faudra donc une forte implication de tous les candidats dans le projet.
La première assemblée
Une fois l’élection passée, il faut mettre en place ce qu’on a promis. Concrètement, il s’agit de respecter les quatre consignes suivantes, tout au long du mandat :
- Être d’une totale transparence au sujet du budget de la commune ;
- Laisser aux habitants l’initiative des propositions ;
- Laisser aux habitants choisir les propositions ;
- Laisser les habitants juger de leur réalisation.
Lors du premier Conseil municipal, l’équipe élue explique aux administrés, qui sont tous conviés à cette réunion, comment fonctionnera la municipalité et énumèrera les principes auxquels ils se tiendront.
La démocratie directe au jour le jour
La souveraineté populaire s’exprimera par le biais des Assemblées primaires qui pourront se tenir deux fois par an. Y seront débattus les sujets levés par les citoyens les semaines précédant les assemblées, l’appel à propositions devant se faire le plus largement possible.
Schéma organisationnel d'une démocratie directe au niveau communal
L’équipe municipale se chargera de préparer le chiffrage du coût des propositions, les habitants étant ainsi en mesure de voter en connaissance de cause pour les projets qu’ils veulent voir se réaliser (construction d’un terrain de football, réfection de la chaussée,…) et contrôler leur réalisation tout au long de l’année.
Un projet à long terme
Dans un tel système, le Conseil municipal ne décide pas, il administre. Il pourrait donc être composé des citoyens voulant s’impliquer dans l’administration de la commune pour tout un mandat. Il pourrait même être envisagé que soit présentée, à chaque élection, une liste de gens volontaires pour mener à bien les tâches que décideront les habitants, quitte à procéder à un tirage au sort s’ils sont trop nombreux !