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"L'école à la maison en question" - compte-rendu
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2019 FEV13 CAFÉ IDÉES CAFÉ DÉBAT : atelier constituant à la Cave Romagnan à Nice
2ème Semaine de la Démocratie - Montpellier
4ème Atelier Constituant au Soggy Bottom
6ème forum de la démocratie participative
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A user's Guide to the Crisis of Civilization : And How to save it https://www.facebook.com/pierreppp/posts/10153922733710344
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ATELIER CONSTITUANT DU 22 SEPTEMBRE 2013 A MONTPELLIER
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ActiviteTravail Discussion:ActiviteTravail Si on appelle « activité » la production de valeur d’usage, donc biens et services utiles, il n’y aura « travail » que si cette activité s’inscrit dans un cadre qui ajoute à la production de valeur d’usage de la production de valeur économique.
Activité politique Discussion:Activité politique Cornelius Castoriadis - CE QUI FAIT LA GRECE - I. D'Homère à Héraclite - La création humaine II - Séminaire de 17 Novembre 1982 - page 57 - Édition du SEUiL, mars 2004 -
AdministrationGroupesF https://www.facebook.com/groups/437353682963852/doc/441381362561084/ Les administrateurs se réservent la possibilité de supprimer toute publication qui ne serait pas directement en rapport avec l'objectif du groupe, décrit dans l’article 1er, ou avec les objectifs de travail, d’organisation, de communication et d’information propres à chaque groupe local, groupe spécial ou équipe.
Les administrateurs des groupes et équipes (et à plus forte raison du groupe Facebook Les Gentils Virus) doivent agir en fonction de la charte, leur autorité est limitée et précisée par un règlement propre à leur groupe. Ils en répondent devant leurs membres et devant Les Gentils Virus dans leur totalité. Leurs décisions peuvent être cassées par référendum. Leur titre d'administrateur leur confiant autorité de sanction, cette charge sera soumise à une règle de rotation définie par le règlement des procédés électoraux.
AssembleeTireeAuSortP https://www.facebook.com/groups/gentilsvirus/permalink/457384554286110/ L'Assemblée des Délégués Tirés au Sort est composée de 11(M) Gentils Virus et est Tirée au Sort chaque mois(M) (système de tirage au sort à définir)(M)


(note : penser à procéder au Tirage au Sort suffisament en avance pour le mois d'aprés pour etre sur d'avoir les 11 Gentils Virus Délégués satisfaisant aux conditions le mois d'aprés)(M)

La fonction de l'Assemblée des Délégués Tirés au Sort est essentiellement de veiller à ce que les votations se passent bien, notamment en traitant les objections.


Il y a un groupe facebook dédié pour les débats et travaux de l'Assemblée des Délégués Tirés au Sort auquel tout le monde peut s'inscrire mais dans lequel seuls les Gentils Virus Délégués Tirés au Sort peuvent débattre ou travailler (penser aux détails de mise en oeuvre)(M)
Autre problème essentiel : La monnaie Discussion:Autre problème essentiel : La monnaie Le chercheur Jacque Fresco a déterminé qu'il existe un ensemble de causes structurelles à l'origine des dysfonctionnements de nos sociétés civilisées. Mais si une seule de ces causes devait assez clairement ressortir de son analyse critique en tant que "Cause des causes", ce serait incontestablement l'économie fondée sur la monnaie. Là où nous déployons encore beaucoup d'énergie dans des débats passionnés sur la manière de réformer le système monétaire et les institutions bancaires, Jacque Fresco considère que le système monétaire est structurellement dysfonctionnel et constitue en lui-même la cause fondamentale de toutes les dérives du système actuel. Bien que cette thèse puisse interloquer, elle vaut tout de même la peine d'être étudiée, car elle repose sur un raisonnement à la fois simple et robuste.


1. La monnaie est un instrument artificiel/abstrait (ndlr : "artificiel" en opposition aux ressources qui sont "naturelles") inventé par les humains pour échanger des marchandises et des services. Au moment où la monnaie a été inventée, elle a sans doute répondu à un besoin dans la façon dont les hommes voulaient s'organiser et a sans doute rendu service. Ainsi, la logique de l'échange qui soutient le système monétariste est devenue, au fil du temps, un réflexe acquit : presque personne ne s'interroge sur sa logique, sa pertinence, son bienfondé, ni sur les conséquences que cela entraîne dans nos relations et modes de vie. La rareté et la quête continuelle du profit entraîne la méfiance mutuelle.
2. La monnaie ne constitue pas la vrai richesse : ce sont les ressources qui constituent la véritable richesse. La monnaie, qu'elle soit fiduciaire (matérielle : billets & pièces) ou scripturale (virtuelle : dettes, données informatiques) n'a en elle-même aucune valeur réelle : on ne peut pas se nourrir avec des billets, ni produire de l'énergie, ni fabriquer une maison ou quoi que ce soit (moins encore avec des données informatiques) ; ce n'est pas la monnaie qui produit des richesses, mais les ressources fournies par la planète Terre ainsi que le travail (humain). La monnaie n'est qu'un symbole.
Pour illustrer les points 1 et 2 :
« les chasseurs-cueilleurs disposaient de plusieurs milliers de sources de nourriture sauvage pour assurer leur subsistance. L’agriculture changea cela : ils ne purent plus compter que sur quelques douzaines de sources de nourriture. L’agriculture entraîna également le stockage des surplus de ressources et, partant, l’inévitable constitution de stocks inégaux qui lui-même engendra les classes sociales. On peut donc dire que l’agriculture a occasionné l’émergence de la pauvreté. » - Robert Sapolsky -


Pour illustrer les points 1 et 2 :


- http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news
3. La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective. Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église.
4. La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté. Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel.
5. L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie. Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... !
L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.
Pour illustrer les points 3, 4 et 5 :

« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -

Modification de Autre_problème_essentiel_:_La_monnaie_1


Autre problème essentiel : La monnaie 1 Discussion:Autre problème essentiel : La monnaie 1 Pour illustrer les points 1 et 2 :


- http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news
3. La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective. Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église.
4. La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté. Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel.
5. L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie. Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... !
L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.
Pour illustrer les points 3, 4 et 5 :

« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -
Autre problème essentiel : La monnaie 2 Discussion:Autre problème essentiel : La monnaie 2 6. La monnaie engendre la concurrence et la compétition. Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie).


Pour illustrer le point 6 :
« La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer -

7. La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande. Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde.
Autre problème essentiel : La monnaie 3 Discussion:Autre problème essentiel : La monnaie 3 8. La logique de marché implique une croissance sans fin. Selon le paradigme de cette économie de marchés il est nécessaire de faire toujours plus de profits. Cela entraine une croissance de la production, qui oblige une croissance de la consommation, avec tout ce que cela implique de conséquences contraires à l'intérêt collectif : obsolescence planifiée, accroissement des déchets, exploitation non raisonnée et exponentielle des ressources sans tenir compte de l'impact sur l'environnement, pollutions, détérioration de la biosphère, etc. Or, chacun sait que la planète est limitée, et qu'une croissance ne peut être infinie dans un monde limité. Inévitablement, le système courre à sa propre perte, en entraînant avec lui les hommes, la faune et la flore. Le principe de l'inflation est lié directement au principe de la croissance. Le principe de la croissance est une exigence du système capitaliste. Même modérée, même compensé par l'indexation, l'inflation entraîne à plus ou moins long terme une chute chronique du système, tout comme le principe de croissance.


Pour illustrer le point 8 :
« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » - Kenneth Boulding -
9. L'alternative pragmatique à l'économie monétariste est ce que Jacque Fresco a appelé « l'économie basée sur les ressources » (en abrégé : EBR). L'économie basée sur les ressources est un mode de société qui établit comme principe fondateur que l’ensemble des ressources naturelles de la Terre constitue un héritage commun à tous les êtres vivants de la planète (notamment les êtres humains). Cet héritage commun doit donc être géré en commun et équitablement répartis à tous (et non à une petite minorité de privilégiés comme c'est actuellement le cas). La logique de l'économie basée sur les ressources nous reconnecte donc avec le monde réel, qui est la planète Terre : c'est elle qui procure les richesses de base dont nous avons tous besoin.
<u<Pour illustrer le point 9</u> :

« Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civilisée. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." » - Jean-Jacques Rousseau -
Autre problème essentiel : La monnaie 4 Discussion:Autre problème essentiel : La monnaie 4 10. La logique sous-jacente qui prévaut dans une EBR est le partage. Dans cette logique, les biens et les services ne s'évaluent pas selon une monnaie symbolique, mais selon la quantité de ressources qu'ils requièrent (c'est-à-dire leur valeur objective). Le système de gestion qu'implique l'EBR repose sur un ensemble de connaissances scientifiques et techniques (actuellement disponibles : il ne s'agit pas de prospectives sur des découvertes à venir) pour garantir l’accès gratuit à toutes les ressources nécessaires au développement digne et libre de chaque être humain, dans une gestion globale et durable respectant les principes et les lois naturelles de la biosphère (notamment l'équilibre dynamique de reproduction des diverses espèces).


Pour illustrer le point 10 :
« Nous connaissons une crise de l’évolution de la société humaine. C’est une situation qui est à la fois unique dans l’histoire humaine et dans l’histoire géologique. Cela ne s’est jamais produit et cela ne se reproduira jamais plus. On ne peut exploiter le pétrole qu’une seule fois. Bientôt, tout le pétrole aura été brûlé et tous les métaux auront été extraits et utilisés. C’est évidemment un scénario catastrophe, mais nous disposons de la technologie. Tout ce que nous avons à faire est de revoir complètement notre culture et trouver une alternative à la monnaie. Nous ne repartirons pas de zéro. Nous disposons d’une énorme quantité de connaissances techniques. Il suffit de les rassembler. Si nous ne stabilisons pas la société, nous courons à la catastrophe. Cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions deux axiomes de notre culture : l’éthique du travail actuelle et l’idée que la croissance est un état normal de la vie. » - M. King Hubbert -
Le pouvoir anti-social de l'argent :
vidéo illustrant le sujet : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LtJtNWMgym4

Il est dit à un moment dans ce document vidéo « L'argent représente un besoin inné ». C'est faux : l'argent représente un besoin conditionné, puisque l'argent ne représente PAS une ressource NATURELLE, mais un médium (moyen d'accès) aux ressources, moyen artificiel inventé par l'homme. Il dit aussi que « L'argent représente un besoin vital au même titre que la nourriture ». C'est un autre sophisme, car c'est l'association entre l'argent en tant que moyen d'accéder à la nourriture qui est ici démontré. L'argent ne représente pas le besoin vital, qui est la nourriture, il interfère entre le besoin et son objet. Il perturbe les réactions innées de l'homme, qui consisteraient à développer des méthodes pour se procurer la nourriture ou la produire. L'homme civilisé ne développe donc plus les capacités à se procurer de la nourriture, mais de l'argent. Cependant, en cas de pénurie de nourriture dans la cité (blocage de l'approvisionnement, par exemple lors de grèves générales ou de guerre), l'argent ne permet plus de se nourrir ... L'expérience montre que l'argent donne l'illusion de l'autosuffisance et renforce les réflexes égoïstes, tout en court-circuitant les réflexes d'entraide. Elle montre également, par l'association de l'argent avec le pouvoir, à la compétition et à l'idée que l'argent rend plus résistant, un accroissement de l'insensibilité, notamment à la douleur et à l'empathie (en cela l'argent se manifeste au même titre qu'une autorité ! Avec l'idéologie de marché il désensibilise des émotions en dressant des barrières entre les situations et la perception des situations, permettant de "justifier" aux yeux de l'idéologie et de son porteur un grand nombre d'atrocités).
Autre problème essentiel : La monnaieP Discussion:Autre problème essentiel : La monnaieP Le chercheur Jacque Fresco a déterminé qu'il existe un ensemble de causes structurelles à l'origine des dysfonctionnements de nos sociétés civilisées. Là où nous déployons encore beaucoup d'énergie dans des débats passionnés sur la manière de réformer le système monétaire et les institutions bancaires, Jacque Fresco considère que le système monétaire est structurellement dysfonctionnel et constitue en lui-même la cause fondamentale de toutes les dérives du système actuel. Bien que cette thèse puisse interloquer, elle vaut tout de même la peine d'être étudiée, car elle repose sur un raisonnement à la fois simple et robuste.


1. La monnaie est un instrument artificiel/abstrait (ndlr : "artificiel" en opposition aux ressources qui sont "naturelles") inventé par les humains pour échanger des marchandises et des services. Au moment où la monnaie a été inventée, elle a sans doute répondu à un besoin dans la façon dont les hommes voulaient s'organiser et a sans doute rendu service. Ainsi, la logique de l'échange qui soutient le système monétariste est devenue, au fil du temps, un réflexe acquit : presque personne ne s'interroge sur sa logique, sa pertinence, son bienfondé, ni sur les conséquences que cela entraîne dans nos relations et modes de vie. La rareté et la quête continuelle du profit entraîne la méfiance mutuelle.
2. La monnaie ne constitue pas la vrai richesse : ce sont les ressources qui constituent la véritable richesse. La monnaie, qu'elle soit fiduciaire (matérielle : billets & pièces) ou scripturale (virtuelle : dettes, données informatiques) n'a en elle-même aucune valeur réelle : on ne peut pas se nourrir avec des billets, ni produire de l'énergie, ni fabriquer une maison ou quoi que ce soit (moins encore avec des données informatiques) ; ce n'est pas la monnaie qui produit des richesses, mais les ressources fournies par la planète Terre ainsi que le travail (humain). La monnaie n'est qu'un symbole.
Pour illustrer les points 1 et 2 :
« les chasseurs-cueilleurs disposaient de plusieurs milliers de sources de nourriture sauvage pour assurer leur subsistance. L’agriculture changea cela : ils ne purent plus compter que sur quelques douzaines de sources de nourriture. L’agriculture entraîna également le stockage des surplus de ressources et, partant, l’inévitable constitution de stocks inégaux qui lui-même engendra les classes sociales. On peut donc dire que l’agriculture a occasionné l’émergence de la pauvreté. » - Robert Sapolsky -
Pour illustrer les points 1 et 2 :
- http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news
3. La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective. Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église.
4. La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté. Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel.
5. L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie. Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... !
L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.
Pour illustrer les points 3, 4 et 5 :
« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -
6. La monnaie engendre la concurrence et la compétition. Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie).
Pour illustrer le point 6 :
« La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer -
7. La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande. Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde.
8. La logique de marché implique une croissance sans fin. Selon le paradigme de cette économie de marchés il est nécessaire de faire toujours plus de profits. Cela entraine une croissance de la production, qui oblige une croissance de la consommation, avec tout ce que cela implique de conséquences contraires à l'intérêt collectif : obsolescence planifiée, accroissement des déchets, exploitation non raisonnée et exponentielle des ressources sans tenir compte de l'impact sur l'environnement, pollutions, détérioration de la biosphère, etc. Or, chacun sait que la planète est limitée, et qu'une croissance ne peut être infinie dans un monde limité. Inévitablement, le système courre à sa propre perte, en entraînant avec lui les hommes, la faune et la flore. Le principe de l'inflation est lié directement au principe de la croissance. Le principe de la croissance est une exigence du système capitaliste. Même modérée, même compensé par l'indexation, l'inflation entraîne à plus ou moins long terme une chute chronique du système, tout comme le principe de croissance.
Pour illustrer le point 8 :
« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » - Kenneth Boulding -
9. L'alternative pragmatique à l'économie monétariste est ce que Jacque Fresco a appelé « l'économie basée sur les ressources » (en abrégé : EBR). L'économie basée sur les ressources est un mode de société qui établit comme principe fondateur que l’ensemble des ressources naturelles de la Terre constitue un héritage commun à tous les êtres vivants de la planète (notamment les êtres humains). Cet héritage commun doit donc être géré en commun et équitablement répartis à tous (et non à une petite minorité de privilégiés comme c'est actuellement le cas). La logique de l'économie basée sur les ressources nous reconnecte donc avec le monde réel, qui est la planète Terre : c'est elle qui procure les richesses de base dont nous avons tous besoin.
Pour illustrer le point 9 : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civilisée. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." » - Jean-Jacques Rousseau -
10. La logique sous-jacente qui prévaut dans une EBR est le partage. Dans cette logique, les biens et les services ne s'évaluent pas selon une monnaie symbolique, mais selon la quantité de ressources qu'ils requièrent (c'est-à-dire leur valeur objective). Le système de gestion qu'implique l'EBR repose sur un ensemble de connaissances scientifiques et techniques (actuellement disponibles : il ne s'agit pas de prospectives sur des découvertes à venir) pour garantir l’accès gratuit à toutes les ressources nécessaires au développement digne et libre de chaque être humain, dans une gestion globale et durable respectant les principes et les lois naturelles de la biosphère (notamment l'équilibre dynamique de reproduction des diverses espèces).
Pour illustrer le point 10 :
« Nous connaissons une crise de l’évolution de la société humaine. C’est une situation qui est à la fois unique dans l’histoire humaine et dans l’histoire géologique. Cela ne s’est jamais produit et cela ne se reproduira jamais plus. On ne peut exploiter le pétrole qu’une seule fois. Bientôt, tout le pétrole aura été brûlé et tous les métaux auront été extraits et utilisés. C’est évidemment un scénario catastrophe, mais nous disposons de la technologie. Tout ce que nous avons à faire est de revoir complètement notre culture et trouver une alternative à la monnaie. Nous ne repartirons pas de zéro. Nous disposons d’une énorme quantité de connaissances techniques. Il suffit de les rassembler. Si nous ne stabilisons pas la société, nous courons à la catastrophe. Cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions deux axiomes de notre culture : l’éthique du travail actuelle et l’idée que la croissance est un état normal de la vie. » - M. King Hubbert -
Le pouvoir anti-social de l'argent :
vidéo illustrant le sujet : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LtJtNWMgym4

Il est dit à un moment dans ce document vidéo « L'argent représente un besoin inné ». C'est faux : l'argent représente un besoin conditionné, puisque l'argent ne représente PAS une ressource NATURELLE, mais un médium (moyen d'accès) aux ressources, moyen artificiel inventé par l'homme. Il dit aussi que « L'argent représente un besoin vital au même titre que la nourriture ». C'est un autre sophisme, car c'est l'association entre l'argent en tant que moyen d'accéder à la nourriture qui est ici démontré. L'argent ne représente pas le besoin vital, qui est la nourriture, il interfère entre le besoin et son objet. Il perturbe les réactions innées de l'homme, qui consisteraient à développer des méthodes pour se procurer la nourriture ou la produire. L'homme civilisé ne développe donc plus les capacités à se procurer de la nourriture, mais de l'argent. Cependant, en cas de pénurie de nourriture dans la cité (blocage de l'approvisionnement, par exemple lors de grèves générales ou de guerre), l'argent ne permet plus de se nourrir ... L'expérience montre que l'argent donne l'illusion de l'autosuffisance et renforce les réflexes égoïstes, tout en court-circuitant les réflexes d'entraide. Elle montre également, par l'association de l'argent avec le pouvoir, à la compétition et à l'idée que l'argent rend plus résistant, un accroissement de l'insensibilité, notamment à la douleur et à l'empathie (en cela l'argent se manifeste au même titre qu'une autorité ! Avec l'idéologie de marché il désensibilise des émotions en dressant des barrières entre les situations et la perception des situations, permettant de "justifier" aux yeux de l'idéologie et de son porteur un grand nombre d'atrocités).
Bloc 1 Discussion:Bloc 1 Notre impuissance politique actuelle est causée par notre infantilisation au sein d'un système électif ayant permis à des représentants politiques non seulement d'exercer un pouvoir que nous leur avons délégué mais surtout d'écrire les règles de ce pouvoir. Nous subissons notre hétéronomie, soit notre incapacité à nous donner nos propres lois et à nous régir d'après elles.



Je dis donc que la souveraineté, n’étant que l’exercice de la volonté générale, ne peut jamais s’aliéner, et que le souverain, qui n’est qu’un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ;
le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté.

Jean-Jacques ROUSSEAU - Du contrat social - Livre II - Chapitre 1 - Que la souveraineté est inaliénable


La souveraineté : (du latin médiéval superanus qui dérive du latin classique superus « supérieur » ; et du concept grec Basileus) désigne le droit exclusif d'exercer l'autorité politique (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une zone géographique ou un groupe de peuples ; La volonté générale : concept créé par Rousseau dans Le Contrat social. C'est, par opposition à la volonté particulière individuelle, la volonté du citoyen d'un État en tant qu'il veut ce qu'il doit vouloir pour le bien de tous, et non seulement pour son bien propre. L'État légitime, pour Rousseau, doit être dirigé par la volonté générale, qui se matérialise dans les lois ; S'aliéner : céder sa volonté, la vendre à quelqu'un.

"le souverain qui n'est qu'un être collectif ne peut être représenté que par lui-même" : seul l'ensemble des citoyens peut représenter l'ensemble des citoyens.

Le souverain : qui détient le pouvoir suprême ; Suprême : au-dessus de tout ; Collectif : Etymologie ; du latin collectus, réuni, rassemblé.

Modification de CitationRousseauSouverain




La Constitution est la loi fondamentale qui régit l'ensemble des règles de la société. La Constitution est le contrat social qui lie tous les citoyens entre eux.


Constitution, nom formé à partir de deux éléments latins « cum » préfixe qui signifie « ensemble » et « statuere » le fait « d'établir » ; littéralement le fait de fixer ou d'établir ensemble.

Modification de EtymologieConstitution




« La Constitution est un contrat social, c'est à dire un acte de défiance à l'égard de toute forme de pouvoir, qui constitue le droit supérieur à tout autre droit que se donnent à eux-mêmes les membres du corps social appelé Nation afin de limiter et séparer les pouvoirs dans le but de protéger la collectivité de toute forme d'abus de pouvoir, et rédigé en garantissant l'absence de conflit d'intérêts de ses rédacteurs. »



La Constitution est le droit qui se situe au dessus de tout autres droits :


La Constitution est le contrat social, la charte supérieure qui régit les principes fondamentaux sur lesquels les membres du corps social appelé nation s'accordent pour gérer leurs relations mutuelles. En tant que telle, la Constitution est le droit qui se situe au dessus de tout autre droit.

Dans une société civilisée, constituée de nombreux individus, les gens ont besoin de se donner à eux-mêmes des règles pour harmoniser leurs rapports sociaux. Ces règles se présentent sous forme de code de lois.

Pour empêcher que ceux qui écrivent les lois (pouvoir législatif), ceux qui appliquent les lois (pouvoir judiciaire), ceux qui exécutent les lois (pouvoir exécutif), ceux qui informent le peuple (pouvoir médiatique) et ceux qui créent la monnaie (pouvoir financier) n'abusent du pouvoir qui leur est conféré, la Constitution a pour fonction essentielle de veiller à séparer et limiter les pouvoirs, empêcher que les délégués n'abusent de ces pouvoirs en faveur de leur intérêt personnel ou de l'intérêt d'un petit groupe au détriment de la collectivité.

Comme tout contrat digne de ce nom, la Constitution est un acte de défiance : elle prend acte de la nature corruptrice du pouvoir sur les personnes à qui il échoit, et s'efforce par toutes les mesures qu'elle juge utiles et nécessaires, de contrer les conséquences corruptrices du pouvoir.

Le rôle essentiel, fondamental d'une Constitution est de protéger la collectivité de toute forme d'abus de pouvoir.



Pour se faire, l'un des principes essentiel qui différencie une bonne Constitution d'une mauvaise, est que les membres de l'Assemblée Constituante, qui ont pour mission de rédiger la Charte Constitutionnelle, doivent être désintéressés, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas être partie prenante à l'un quelconque des pouvoirs (législatif - judiciaire - exécutif - médias - financier), et doivent s'engager, dès leur entrée en fonction, à ne jamais exercer une fonction de pouvoir.
Cet engagement sera par ailleurs écrit lui-même dans la Charte Constitutionnelle.
Cette mesure garantit l'absence de conflit d'intérêt (allant à l'encontre de celui du peuple) au moment de la rédaction de la Charte Constitutionnelle.


En résumé :

La Constitution c'est :


- UN CONTRAT SOCIAL (donc un acte de défiance à l'encontre de toute forme de pouvoir)
- LE DROIT SUPERIEUR à tout autre droit</nowiki>
- que se donnent A EUX-MEMES les membres du corps social appelé NATION
- vise à LIMITER et SEPARER les pouvoirs
- a pour fonction essentielle de PROTEGER LA COLLECTIVITE contre tout abus de pouvoir
- doit GARANTIR L'ABSENCE DE CONFLITS D'INTERETS des rédacteurs et de ceux qui modifient la Charte Constitutionnelle


Modification de Fenêtre A




LA CAUSE DE NOTRE IMPUISSANCE POLITIQUE EST L'ABSENCE DE CONSIDÉRATION POPULAIRE POUR LA CONSTITUTION.


LES CITOYENS NE SONT PAS CONSCIENTS QUE LA CONSTITUTION EST LA CLÉ DE LEUR IMPUISSANCE POLITIQUE.

CELA EST LA CAUSE FONDAMENTALE DE TOUTES LES DÉRIVES DU SYSTÈME ACTUEL.

Dès l'instant où nous récupérons la puissance politique, nous pouvons régler chacun des problèmes causés par ces dérives.



Il y a d'autres problèmes essentiels sur lesquels nous pourrions agir.


Le chercheur Jacque Fresco a déterminé qu'il existe un ensemble de causes structurelles à l'origine des dysfonctionnements de nos sociétés civilisées. Là où nous déployons encore beaucoup d'énergie dans des débats passionnés sur la manière de réformer le système monétaire et les institutions bancaires, Jacque Fresco considère que le système monétaire est structurellement dysfonctionnel et constitue en lui-même la cause fondamentale de toutes les dérives du système actuel. Bien que cette thèse puisse interloquer, elle vaut tout de même la peine d'être étudiée, car elle repose sur un raisonnement à la fois simple et robuste.


1. La monnaie est un instrument artificiel/abstrait (ndlr : "artificiel" en opposition aux ressources qui sont "naturelles") inventé par les humains pour échanger des marchandises et des services. Au moment où la monnaie a été inventée, elle a sans doute répondu à un besoin dans la façon dont les hommes voulaient s'organiser et a sans doute rendu service. Ainsi, la logique de l'échange qui soutient le système monétariste est devenue, au fil du temps, un réflexe acquit : presque personne ne s'interroge sur sa logique, sa pertinence, son bienfondé, ni sur les conséquences que cela entraîne dans nos relations et modes de vie. La rareté et la quête continuelle du profit entraîne la méfiance mutuelle.
2. La monnaie ne constitue pas la vrai richesse : ce sont les ressources qui constituent la véritable richesse. La monnaie, qu'elle soit fiduciaire (matérielle : billets & pièces) ou scripturale (virtuelle : dettes, données informatiques) n'a en elle-même aucune valeur réelle : on ne peut pas se nourrir avec des billets, ni produire de l'énergie, ni fabriquer une maison ou quoi que ce soit (moins encore avec des données informatiques) ; ce n'est pas la monnaie qui produit des richesses, mais les ressources fournies par la planète Terre ainsi que le travail (humain). La monnaie n'est qu'un symbole.
Pour illustrer les points 1 et 2 :
« les chasseurs-cueilleurs disposaient de plusieurs milliers de sources de nourriture sauvage pour assurer leur subsistance. L’agriculture changea cela : ils ne purent plus compter que sur quelques douzaines de sources de nourriture. L’agriculture entraîna également le stockage des surplus de ressources et, partant, l’inévitable constitution de stocks inégaux qui lui-même engendra les classes sociales. On peut donc dire que l’agriculture a occasionné l’émergence de la pauvreté. » - Robert Sapolsky -
Pour illustrer les points 1 et 2 :
- http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news
3. La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective. Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église.
4. La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté. Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel.
5. L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie. Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... !
L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.
Pour illustrer les points 3, 4 et 5 :
« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -
6. La monnaie engendre la concurrence et la compétition. Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie).
Pour illustrer le point 6 :
« La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer -
7. La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande. Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde.
8. La logique de marché implique une croissance sans fin. Selon le paradigme de cette économie de marchés il est nécessaire de faire toujours plus de profits. Cela entraine une croissance de la production, qui oblige une croissance de la consommation, avec tout ce que cela implique de conséquences contraires à l'intérêt collectif : obsolescence planifiée, accroissement des déchets, exploitation non raisonnée et exponentielle des ressources sans tenir compte de l'impact sur l'environnement, pollutions, détérioration de la biosphère, etc. Or, chacun sait que la planète est limitée, et qu'une croissance ne peut être infinie dans un monde limité. Inévitablement, le système courre à sa propre perte, en entraînant avec lui les hommes, la faune et la flore. Le principe de l'inflation est lié directement au principe de la croissance. Le principe de la croissance est une exigence du système capitaliste. Même modérée, même compensé par l'indexation, l'inflation entraîne à plus ou moins long terme une chute chronique du système, tout comme le principe de croissance.
Pour illustrer le point 8 :
« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » - Kenneth Boulding -
9. L'alternative pragmatique à l'économie monétariste est ce que Jacque Fresco a appelé « l'économie basée sur les ressources » (en abrégé : EBR). L'économie basée sur les ressources est un mode de société qui établit comme principe fondateur que l’ensemble des ressources naturelles de la Terre constitue un héritage commun à tous les êtres vivants de la planète (notamment les êtres humains). Cet héritage commun doit donc être géré en commun et équitablement répartis à tous (et non à une petite minorité de privilégiés comme c'est actuellement le cas). La logique de l'économie basée sur les ressources nous reconnecte donc avec le monde réel, qui est la planète Terre : c'est elle qui procure les richesses de base dont nous avons tous besoin.
Pour illustrer le point 9 : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civilisée. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." » - Jean-Jacques Rousseau -
10. La logique sous-jacente qui prévaut dans une EBR est le partage. Dans cette logique, les biens et les services ne s'évaluent pas selon une monnaie symbolique, mais selon la quantité de ressources qu'ils requièrent (c'est-à-dire leur valeur objective). Le système de gestion qu'implique l'EBR repose sur un ensemble de connaissances scientifiques et techniques (actuellement disponibles : il ne s'agit pas de prospectives sur des découvertes à venir) pour garantir l’accès gratuit à toutes les ressources nécessaires au développement digne et libre de chaque être humain, dans une gestion globale et durable respectant les principes et les lois naturelles de la biosphère (notamment l'équilibre dynamique de reproduction des diverses espèces).
Pour illustrer le point 10 :
« Nous connaissons une crise de l’évolution de la société humaine. C’est une situation qui est à la fois unique dans l’histoire humaine et dans l’histoire géologique. Cela ne s’est jamais produit et cela ne se reproduira jamais plus. On ne peut exploiter le pétrole qu’une seule fois. Bientôt, tout le pétrole aura été brûlé et tous les métaux auront été extraits et utilisés. C’est évidemment un scénario catastrophe, mais nous disposons de la technologie. Tout ce que nous avons à faire est de revoir complètement notre culture et trouver une alternative à la monnaie. Nous ne repartirons pas de zéro. Nous disposons d’une énorme quantité de connaissances techniques. Il suffit de les rassembler. Si nous ne stabilisons pas la société, nous courons à la catastrophe. Cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions deux axiomes de notre culture : l’éthique du travail actuelle et l’idée que la croissance est un état normal de la vie. » - M. King Hubbert -
Le pouvoir anti-social de l'argent :
vidéo illustrant le sujet : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LtJtNWMgym4

Il est dit à un moment dans ce document vidéo « L'argent représente un besoin inné ». C'est faux : l'argent représente un besoin conditionné, puisque l'argent ne représente PAS une ressource NATURELLE, mais un médium (moyen d'accès) aux ressources, moyen artificiel inventé par l'homme. Il dit aussi que « L'argent représente un besoin vital au même titre que la nourriture ». C'est un autre sophisme, car c'est l'association entre l'argent en tant que moyen d'accéder à la nourriture qui est ici démontré. L'argent ne représente pas le besoin vital, qui est la nourriture, il interfère entre le besoin et son objet. Il perturbe les réactions innées de l'homme, qui consisteraient à développer des méthodes pour se procurer la nourriture ou la produire. L'homme civilisé ne développe donc plus les capacités à se procurer de la nourriture, mais de l'argent. Cependant, en cas de pénurie de nourriture dans la cité (blocage de l'approvisionnement, par exemple lors de grèves générales ou de guerre), l'argent ne permet plus de se nourrir ... L'expérience montre que l'argent donne l'illusion de l'autosuffisance et renforce les réflexes égoïstes, tout en court-circuitant les réflexes d'entraide. Elle montre également, par l'association de l'argent avec le pouvoir, à la compétition et à l'idée que l'argent rend plus résistant, un accroissement de l'insensibilité, notamment à la douleur et à l'empathie (en cela l'argent se manifeste au même titre qu'une autorité ! Avec l'idéologie de marché il désensibilise des émotions en dressant des barrières entre les situations et la perception des situations, permettant de "justifier" aux yeux de l'idéologie et de son porteur un grand nombre d'atrocités).

Modification de Autre problème essentiel : La monnaieP




Il s'avère aussi nécessaire de prendre du recul sur nos différents et s'entendre sur des solutions assurant la liberté de tous en envisageant toutes possibilités de vivre ensemble.

Modification de Causes de l'impuissance politique




Au sein d'une démocratie le citoyen ne désigne pas ses maîtres, le citoyen est un acteur politique adulte/responsable qui peut avoir des mandataires mais ceux-ci restants (uniquement) des serviteurs, le citoyen est autonome et participe directement à la production du droit auquel il consent (lui-même) à obéir.


La démocratie du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple » est le régime politique dans lequel le peuple est souverain, le peuple renvoyant à la notion de citoyens.

Modification de Fenêtre C



La loi est l’expression de la volonté générale.

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 - article 6

Bloc 2 Discussion:Bloc 2
La constitution actuelle est à la base de notre impuissance politique face aux abus de pouvoir.


Changer et se réapproprier la constitution permet de pouvoir agir à la source des différents problèmes. Nous devons devenir des citoyens, sortir de notre ignorance, nous émanciper de ceux auxquels nous avons l'habitude d'obéir et écrire le contrat social - donc les règles du pouvoir - afin d'établir ensemble comment nous souhaitons nous gouverner tout en limitant et contrôlant les pouvoirs.



Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience.

Albert CAMUS - Témoins n°5 - Printemps 1954




PARCE QUE CE N'EST PAS AUX GENS DE POUVOIR D’ÉCRIRE LES RÈGLES DU POUVOIR


“NOUS VOULONS UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE DÉMOCRATIQUE, DONC TIRÉE AU SORT !”





Le suffrage universel ne tient pas ses promesses d’émancipation : l’élection induit mécaniquement une aristocratie élective, avec son cortège de malhonnêtetés et d’abus de pouvoir.

Le tirage au sort respecte fidèlement la règle démocratique de l’égalité : arbitre idéal, impartial et incorruptible, il protège la liberté de parole et d’action de chacun, il facilite la rotation des charges et il dissuade les parties d’être malhonnêtes au lieu de les inciter à tricher.
Le tirage au sort ne présente aucun danger de désigner des personnes incompétentes ou malhonnêtes si on lui associe des mécanismes complémentaires, établis dans le souci de l’intérêt général et non de l’intérêt personnel des élus.

Pour la désignation d’une Assemblée Constituante honnête (dont les membres n’écrivent pas des règles pour eux-mêmes), on devrait absolument éviter l’élection (qui permet aux partis de nous imposer leurs candidats, à la fois juges et parties dans un processus constituant) et préférer le tirage au sort (qui laisse toutes leurs chances aux individus désintéressés et libres de toute discipline partisane) : tirage au sort parmi les personnes volontaires, éventuellement parrainées par quelques centaines de citoyens.

Extraits de "Plaidoyer pour un peuple constituant et vigilant - tirage au sort - 20.a) " - Étienne Chouard

Voir aussi l'article : Etienne Chouard sur le tirage au sort



Une assemblée constituante 'ne pouvant forcément pas être'/'étant difficilement' composée de l'ensemble des citoyens, en tout cas pas à un échelle nationale, et en se basant sur l'idée que "les personnes les plus aptes à gouverner sont celles qui ne cherchent pas le pouvoir", seul un tirage au sort parmi la population permettra de sélectionner de manière équitable et juste un échantillon représentatif.


Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.

Pour cela, nous devons réclamer et convoquer une assemblée constituante qui se chargera de réécrire la constitution.

Les membres de cette assemblée constituante devront être désintéressés (ils ne pourront pas briguer un mandat politique). Ils devront aussi constituer un échantillon réellement représentatif de l'ensemble des citoyens de notre pays et seront donc tirés au sort en nombre suffisant.

Modification de Fenêtre D




Le pouvoir corrompt, c'est dans sa nature même. Les politiciens sont des hommes comme les autres. Si on leur laisse le pouvoir alors ils auront naturellement tendance à s'en servir dans leur propre intérêt. Et aussi dans l'intérêt de ceux qui les aident à se maintenir au pouvoir grâce aux médias de masse qu'ils contrôlent.


Se servir du pouvoir confié par le peuple contre l’intérêt général est un abus de pouvoir.
La Constitution actuelle donne tout le pouvoir politique à des politiciens professionnels et leurs partis politiques. Ce pouvoir est exercé sans contre-pouvoir réellement démocratique, l'élection étant en fait un leurre car elle ne donne en réalité qu'un pouvoir négligeable voir nul. Le peuple n’est pas protégé et la situation ne peut qu’empirer.

La Constitution devrait nous protéger en dotant le système politique de mécanismes prévenant les abus de pouvoir. Elle est la clé de notre impuissance politique actuelle.

Exemples d'abus de pouvoir politique favorables à la mercatocratie au détriment de l'intérêt général :


La Constitution est ce qui nous donne ou nous retire notre puissance politique.
Elle régit de manière organisée et hiérarchisée l’ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés au sein de l'État.
En ce sens elle vise aussi à limiter le pouvoir des représentants du peuple.


Si on laisse le gouvernement écrire la Constitution, il y a conflit d'intérêts.
La Constitution, écrite par les membres du gouvernement, donc établie par un ensemble très restreint de personnes - gens de pouvoir - bien souvent motivées par leurs intérêts personnels aux dépens du bien commun du peuple, retire notre puissance politique et nous asservit.


Seuls les citoyens sont aptes à écrire ces règles, afin de les protéger du gouvernement qui est censé les servir, afin de l’empêcher de devenir leur maître.

Seule la constitution permet aux citoyens de contraindre les magistrats a défendre l’intérêt général.


Mais rappelons que l’intérêt d'une assemblée est la conciliation des intérêts de tous ses membres, une assemblée constituée de magistrats défendra donc les intérêts des magistrats.


Seule une assemblée constituée de citoyens pourra défendre les intérêts des citoyens et redonner à chaque citoyen sa part du pouvoir politique.

Modification de Fenêtre E



Parce que la liberté politique est la gardienne des libertés individuelles et que cette liberté politique est/existe à la condition que le peuple soit souverain et que toutes les parties du peuple aient la volonté de se constituer en Une même Nation (et que ce vœux se renouvelle au cours des générations), alors les citoyens ne peuvent être libres que s'ils écrivent et souscrivent eux-mêmes et sans contrainte aux règles qui les régissent (par contrat social), à la loi des lois qui s'incarne en la constitution.



L'écriture libre implique que tous sont égaux face à la constitution et que nul individu ou groupe (restreint/définis/d'intérêts) ne peut prétendre à s'approprier cette écriture.


Chacun reste libre de refuser de se contracter.
Si tous ne peuvent participer à son écriture directe et qu'aucun ne doit être favorisé dans la rédaction alors seul le tirage au sort permet, sans privilégier l'un ou l'autre individu, de rassembler une assemblée constituante.

il n’y a dans l’État aucune loi fondamentale qui ne se puisse révoquer, non pas même le pacte social. Car, si tous les citoyens s’assemblaient pour rompre ce pacte d’un commun accord, on ne peut douter qu’il ne fût très légitimement rompu. Grotius pense même que chacun peut renoncer à l’État dont il est membre, et reprendre sa liberté naturelle et ses biens en sortant du pays. Or, il serait absurde que tous les citoyens réunis ne pussent pas ce que peut séparément chacun d’eux.

Jean-Jacques Rousseau - Du contrat social - livre III - chapitre XVIII - Moyen de prévenir les usurpations du Gouvernement


Modification de Liberté politique et individuelle




La souveraineté dans un régime démocratique n'est pas l'apanage de délégués ou de représentants du peuple, mais l'expression du pouvoir populaire lui-même, qui s'exprime essentiellement (mais pas uniquement) par le fait que c'est le peuple lui-même, réunit en assemblée, qui vote ses propres lois.


Cette souveraineté démocratique débouche sur l'autonomie citoyenne, c'est-à-dire, selon son sens étymologique (du grec auto, soi-même et nomôs, la loi), sur une société autogérée.


Dans une telle configuration, les lois que les citoyens se donnent à eux-mêmes deviennent l'expression de la volonté populaire, et non l'expression d'une élite décidant à la place du peuple (lois hétéronomes).

Modification de SP:SouverainetéEnDémocratie


Bloc 3 Discussion:Bloc 3 Un Gentil Virus est une personne qui a pris conscience de la vraie nature de la démocratie.

Les Gentils Virus se rassemblent en de vastes réseaux, se propagent inéluctablement dans toutes les directions afin de transmettre leur besoin légitime, leur soif de citoyenneté.

Le Gentil Virus est un citoyen qui porte en lui la force de vouloir une Assemblée Constituante, réellement démocratique, donc tirée au sort.

Un Gentil Virus est un citoyen soucieux de redonner au peuple son propre pouvoir.


Un Gentil Virus est une personne qui a développé son sens de la démocratie.



Les Gentils Virus sont des citoyens indépendants issus de divers horizons politiques, mais réunis pour UN objectif commun : provoquer une assemblée constituante réellement représentative, donc tirée au sort. Les moyens d'atteindre ce but sont divers mais tous convergent vers l'idée de faire passer auprès du plus grand nombre ce que nous appelons le "(gentil) virus" : sa douce et bonne réplication au sein de la population conduisant celle-ci à comprendre le vrai sens du mot Démocratie (pouvoir par et pour le peuple), et l'importance de la constitution et de ses auteurs (le processus constituant) pour établir de bons contre-pouvoirs.

Un Gentil Virus est un citoyen soucieux de replacer l'humain au centre des préoccupations, au centre du pouvoir.


Un virus peut venir à bout de n'importe quelle créature vivante, même la plus féroce, la plus tenace, et à première vue la plus invulnérable !



Modification de Fenêtre F


Bloc 4 Discussion:Bloc 4 Le but du gentil Virus est d'obtenir une démocratie (pouvoir par et pour le peuple) en mettant fin à l'abus de pouvoir de ceux qui écrivent les règles qu'ils sont censés craindre !


L'objectif du gentil Virus est d'informer et d'alerter le peuple de l'incohérence actuelle ; de l'instruire et le prévenir des conséquences inhérentes à cette incohérence ; de proposer et diffuser le plus clairement possible les valeurs et structures réelles de la démocratie ; d'éveiller et d'apporter les arguments afin que le peuple se réapproprie sa volonté de liberté et ses capacités d'action, de responsabilité et d'engagement au sein de la société sociale et politique.

La stratégie du gentil Virus est la communication par tous les médias naturels ou techniques tout en se développant au sein d'organisations structurées au fonctionnement exemplaire et représentatif des valeurs qu'il veut diffuser et propager.


Voici des exemples de valeurs défendues par les Gentils Virus :
  • Egalité et participation politiques (justification humaniste)
  • Autonomie et responsabilisation politique des citoyens (par opposition à la soumission à des maitres ou à une centralisation excessive et opaque), développement mutuel et pour tous des connaissances
  • Priorité à l'Humain (par opposition au Capitalisme-Productivisme ou au courtermisme)
  • Intérêt Général, Fraternité, Enrichissement Mutuel, Bien Commun et Individuel, Sincérité, Débattabilité, Simplicité, Respect (et écoute) de l'autre, Liberté ...

    Modification de ValeursP


Bloc 5 Discussion:Bloc 5
Seule une appropriation intime de la notion de citoyenneté par chacun permettra le déclenchement d'une révolution spontanée !



Nous sommes en phase de viralisation, quand cette pandémie sera assez puissante se produira l'embrasement, l'insurrection !


Reprenons simplement le pouvoir ensemble !


Ne le laissons plus entre les mains des puissants, des riches du moment.

La meilleure forteresse des tyrans, c’est l’inertie des peuples.

Nicolas MACHIAVEL


La première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés comme tels. - Étienne de La Boétie - Discours de la servitude volontaire

Bloc2 Discussion:Bloc2 Changer la constitution permet de pouvoir agir à la source des différents problèmes. Nous devons devenir des citoyens, sortir de notre ignorance, nous émanciper de ceux auxquels nous avons l'habitude d'obéir et vouloir écrire le contrat social - donc les règles du pouvoir - afin d'établir ensemble comment nous voulons (souhaitons ?) nous gouverner tout en limitant et contrôlant les pouvoirs.


(ici fenêtre de déroulement de l'idée  : 1) la cause de notre impuissance politique est l'absence de considération populaire pour la Constitution 2) cela est la cause fondamentale qui empêche de régler un ensemble de problèmes 3) dès l'instant où nous récupérons la puissance politique, nous pouvons régler chacun de ces problèmes 4) il y a d'autres problèmes essentiels qui ont leur(s) propre(s) cause(s) à changer) (lesquels je comprends pas? - cath :voir avec Morpheus) 5)prendre du recul sur nos différents et s'entendre sur des solutions assurant la liberté de tous en envisageant toutes possibilités de vivre ensemble.



"Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience." Albert Camus, Témoins n°5, printemps 1954.


Parce que ce n’est pas (aux hommes/à ceux qui sont )au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir “Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.” (slogan en grand valorisé) (juste en dessous ya le pincipe de soutenir l'idée - ici fenêtre)


Parce qu'être libre implique de souscrire aux règles 'qui me régissent'(à reformuler), les citoyens ne sont libres que s'ils (s’entendent et) écrivent (au moins) la règle suprême auxquels ils souscrivent.


Les citoyens ne peuvent donc être libres que si (au moins) ils écrivent et souscrivent eux-même et librement à la loi des lois qui s'incarne en la constitution.
Bloc3 Discussion:Bloc3 Un Gentil Virus est une personne qui a pris conscience de la vrai nature de la démocratie.


Les Gentils Virus se rassemblent en de vastes réseaux, se propagent inéluctablement dans toutes les directions afin de transmettre leur besoin légitime de citoyenneté. Le Gentil Virus est un citoyen qui porte en lui la force de vouloir une Assemblée Constituante, réellement démocratique, donc tirée au sort.

Un Gentil Virus est un citoyen soucieux de redonner au peuple son propre pouvoir.


Brouillage Discussion:Brouillage Il faut tenir avec force que seuls les fonctionnaires et les professionnels libéraux sont qualifiés et qu’un salarié du privé, quels que soient ses diplômes et l’ampleur de son savoir-faire, n’est jamais qualifié  ; il faut tenir avec force que seuls les postes du privé sont qualifiés et qu’un poste de la fonction publique, quel que soit le niveau de responsabilité qu’il implique dans la division du travail n’est jamais qualifié.
A ce brouillage s'ajoute celui qu'introduit la notion de « qualification du travail », mesurée à partir du contenu du travail concret qui évacue le travail abstrait et laisse le champ libre à la définition capitaliste de la valeur économique.
But:moyenprincipal https://www.facebook.com/groups/gentilsvirus/permalink/453062508051648/ Pour améliorer notre système politique dans l'intérêt de l'ensemble des citoyens, but que nous nous proposons d'atteindre, nous devons jouer un role actif et responsable avec l'ensemble des citoyens (tout au moins sa plus grande majorité) au sein de la société civile et politique, afin que cette grande majorité des citoyens soit en mesure, un jour, d'assumer la pratique partagée de l'exercice et du contrôle du pouvoir politique.

Les actions suivantes sont nécessaires et concomitantes :

  • s'informer de l'incohérence démocratique actuelle et des conséquences inhérentes à cette incohérence.
  • s'instruire des possibilités, solutions et moyens de travailler ensemble
  • évaluer nous-même des solutions, réflechir à des solutions, nouvelles ou non
  • expérimenter nous même des solutions démocratique que nous aurions pu évaluer
  • s'éveiller nous même au changement que nous devons réaliser en nous même pour arriver à des solutions effectives
  • informer la société civile de l'incohérence démocratique actuelle et des conséquences inhérentes à cette incohérence.
  • proposer et diffuser le plus clairement possible les valeurs, principes et solutions démocratiques, notamment aux autres groupes de "résistants"
  • agir au sein de la société civile et politique (par exemple au moment des élections)
  • instruire les citoyens des moyens pour améliorer notre système politique.
  • éveiller les citoyens afin qu'ils se réapproprient leurs capacités d'action, de responsabilité et d'engagement au sein de la société civile et politique.
But:moyenprincipalC https://www.facebook.com/events/520591881301938/permalink/520660154628444/ La Démocratie Directe, but que nous nous proposons d'atteindre, ne se fera (réalisera) qu'avec la participation active de l'ensemble des citoyens (tout au moins de sa plus grande majorité).


Trois directions d'action sont nécessaires et concomitantes :

  • informer tous les citoyens de l'incohérence démocratique actuelle et les instruire des conséquences inhérentes à cette incohérence.
  • proposer et diffuser le plus clairement possible les valeurs et les structures réelles de la Démocratie Directe.
  • éveiller les citoyens afin qu'ils se réapproprient leurs capacités d'action, de responsabilité et d'engagement au sein de la société civile et politique.
But:preambule https://www.facebook.com/groups/gentilsvirus/permalink/453062508051648/ Cette liste d'articles permet de definir les Buts Primaires et Secondaires des Gentils Virus
But:preambuleC Cette liste d'articles permet de definir les Buts Primaires et Secondaires des Gentils Virus
But:principal https://www.facebook.com/pierreppp/posts/482834218399620 Aujourd’hui, les hommes politiques écrivent les règles qu'ils sont censés craindre (la Constitution), ce qui est, dans un système qui se dit démocratique, un abus de pouvoir.



Les Gentils Virus ont donc pour objectif d'informer la population de cette incohérence et d'y mettre un terme en exigeant une Assemblée Constituante désintéressée, soucieuse du bien commun (et individuel), représentative du peuple et donc tirée au sort.

Note 1 : texte pompé sur http://lesgentilsvirus.forum-box.com ;)

Note 2 : plus d'information sur l' "Incohérence de notre 'démocratie'" sur :

But:principalC Aujourd’hui, les hommes politiques écrivent les règles qu'ils sont censés craindre (la Constitution), ce qui est, dans un système qui se dit démocratique, un abus de pouvoir. Notre "démocratie" n'est pas une Vraie Démocratie mais un système de gouvernement représentatif et partisan qui tend naturellement à favoriser l’intérêt d'une classe politique ou d'une oligarchie économique au détriment de l'intérêt véritable de l'ensemble des Citoyens.



Les Gentils Virus ont donc pour objectif d'informer les Citoyens de cette Incohérence et d'y mettre un terme afin de rétablir le vrai sens du mot Démocratie (pouvoir par et pour le peuple), obtenir une Démocratie Directe dotée de bons contre-pouvoirs

en instaurant :


Note : plus d'information sur l'Incohérence de notre "démocratie" sur :


Note 1 : http://lesgentilsvirus.forum-box.com
CHAPITRE I Discussion:CHAPITRE I
« Le salaire tel que nous le concevons actuellement »


Il y a un déplacement à opérer dans le regard que nous portons sur le salaire.
Ce regard est aliéné, les idées reçues sont un très gros handicap aux émancipations radicales dont le salaire est porteur.

Les idées reçues sont qu’avec son salaire on doit pouvoir vivre et faire vivre ceux dont on a la charge, et que chacun doit être payé en à proportion de la pénibilité ou de la responsabilité de son travail.
Le salaire est défini comme prix du travail : le salaire sert à satisfaire les besoins des travailleurs, le salaire est le prix de la force de travail, le gagne pain.
Le salaire est défini comme revenu du travailleur : Le salaire est la rémunération du travail, la récompense de l’effort.

La conséquence directe de ses idées reçues est de faire du salaire un pouvoir d’achat. Le salaire donne un pouvoir d’achat à la mesure du travail fourni.
Cela implique deux dérives de pensée ; minorité sociale et contrepartie :

  • La minorité sociale renvoie à la définition classique du salarié : en échange de la subordination à un employeur qui assume le risque de la production, il a le droit à la sécurité de ses ressources. C’est un mineur social.

Une part du droit du travail s’est construite sur cette structure asymétrique du rapport salarial, et entretient cette représentation du salaire comme ce qui est dû à un mineur social : un pouvoir d’achat pour satisfaire ses besoins.
C’est la représentation courante du salaire comme rémunération de la productivité mais qui ne pose la question de qui décide de la production et sur la base de quelle définition de la valeur.
Le travailleur produit pour être payé.
Son capital humain n’est pas envisagé du point de vue de la maîtrise de la production qu’il lui permettrait mais juste du point de vue du revenu qu’il est en droit ou en capacité d’en tirer.

Modification de MinoritéSociale


Causes de l'impuissance politique Discussion:Causes de l'impuissance politique
LA CAUSE DE NOTRE IMPUISSANCE POLITIQUE EST L'ABSENCE DE CONSIDÉRATION POPULAIRE POUR LA CONSTITUTION.


LES CITOYENS NE SONT PAS CONSCIENTS QUE LA CONSTITUTION EST LA CLÉ DE LEUR IMPUISSANCE POLITIQUE.

CELA EST LA CAUSE FONDAMENTALE DE TOUTES LES DÉRIVES DU SYSTÈME ACTUEL.

Dès l'instant où nous récupérons la puissance politique, nous pouvons régler chacun des problèmes causés par ces dérives.



Il y a d'autres problèmes essentiels sur lesquels nous pourrions agir.


Le chercheur Jacque Fresco a déterminé qu'il existe un ensemble de causes structurelles à l'origine des dysfonctionnements de nos sociétés civilisées. Là où nous déployons encore beaucoup d'énergie dans des débats passionnés sur la manière de réformer le système monétaire et les institutions bancaires, Jacque Fresco considère que le système monétaire est structurellement dysfonctionnel et constitue en lui-même la cause fondamentale de toutes les dérives du système actuel. Bien que cette thèse puisse interloquer, elle vaut tout de même la peine d'être étudiée, car elle repose sur un raisonnement à la fois simple et robuste.


1. La monnaie est un instrument artificiel/abstrait (ndlr : "artificiel" en opposition aux ressources qui sont "naturelles") inventé par les humains pour échanger des marchandises et des services. Au moment où la monnaie a été inventée, elle a sans doute répondu à un besoin dans la façon dont les hommes voulaient s'organiser et a sans doute rendu service. Ainsi, la logique de l'échange qui soutient le système monétariste est devenue, au fil du temps, un réflexe acquit : presque personne ne s'interroge sur sa logique, sa pertinence, son bienfondé, ni sur les conséquences que cela entraîne dans nos relations et modes de vie. La rareté et la quête continuelle du profit entraîne la méfiance mutuelle.
2. La monnaie ne constitue pas la vrai richesse : ce sont les ressources qui constituent la véritable richesse. La monnaie, qu'elle soit fiduciaire (matérielle : billets & pièces) ou scripturale (virtuelle : dettes, données informatiques) n'a en elle-même aucune valeur réelle : on ne peut pas se nourrir avec des billets, ni produire de l'énergie, ni fabriquer une maison ou quoi que ce soit (moins encore avec des données informatiques) ; ce n'est pas la monnaie qui produit des richesses, mais les ressources fournies par la planète Terre ainsi que le travail (humain). La monnaie n'est qu'un symbole.
Pour illustrer les points 1 et 2 :
« les chasseurs-cueilleurs disposaient de plusieurs milliers de sources de nourriture sauvage pour assurer leur subsistance. L’agriculture changea cela : ils ne purent plus compter que sur quelques douzaines de sources de nourriture. L’agriculture entraîna également le stockage des surplus de ressources et, partant, l’inévitable constitution de stocks inégaux qui lui-même engendra les classes sociales. On peut donc dire que l’agriculture a occasionné l’émergence de la pauvreté. » - Robert Sapolsky -
Pour illustrer les points 1 et 2 :
- http://www.dailymotion.com/video/xnzdne_le-sacre-de-l-homme-1-2_news
3. La valeur symbolique que l'on attribue à la monnaie est subjective. Elle dépend de la confiance qu'on accorde à ces signes, ainsi que de la quantité de signes en circulation (inflation / déflation). Ce système doit reposer sur un ensemble de lois contraignantes, sans lesquelles l'ensemble des populations ne joueraient pas le jeu. Ces lois constituent l'un des ciments du système et ne peuvent être discutées, à la façon d'un credo religieux au sein d'une église.
4. La valeur des biens et des services va dépendre essentiellement de leur rareté. Un produit, un bien ou un service abondant aura un faible prix ; un produit, un service ou une ressource quelconque se trouvant en faible quantité ou en pénurie (réelle ou artificielle) aura un prix élevé. C'est ce que l'on appelle traditionnellement « la loi de l'offre et de la demande ». La majorité des habitants de cette planète n’ont pas idée à quel point ils sont affectés négativement par l’économie de marché au sens large de l’expression. La fidélité de la plupart des gens à ces principes est indéfectible, mais elle ne repose que sur l’endoctrinement traditionnel.
5. L'ensemble du système économique basé sur la monnaie est fondé sur la (gestion de la) pénurie. Pour qu'un produit, une ressource ou un service ait une valeur, il doit être plus ou moins rare. Le suprême paradoxe étant que, pour maintenir sa valeur, la monnaie elle-même doit être rare ! Même en situation de création massive de monnaie, les principes sur lesquelles repose le système monétaire font que tout cet argent se trouve très inégalement répartit. De ce fait, un petit nombre possède d'énormes quantités de monnaie, tandis qu'un grand nombre en possède peu ou pas du tout, engendrant inégalité et pauvreté. Il en résulte que de manière générale, il doit ne jamais y en avoir assez pour tout le monde ... !
L'utilisation de la monnaie demeure un perturbateur entre l'homme et ses besoins. S'il y a suffisamment de monnaie pour tous (abondance) et donc que chacun peut se procurer autant de tout ce qu'il veut, il n'en demeure pas moins que la question des ressources, de la production, et de la distribution demeurent. Or, l'argent ne régule pas ces critères. De plus, l'argent s'interposant entre ces contingences réelles et l'homme, pervertit les notions de bon sens : celui qui a autant d'argent qu'il veut perd de vue que les ressources ne sont pas illimitées, ou du moins que leur gestion demande de respecter des limites naturelles et des critères que l'argent n'offrent pas.
Pour illustrer les points 3, 4 et 5 :
« le système de marché industriel institue la pénurie d’une façon qui n’a aucun précédent dans l’histoire de l’humanité et à un degré atteint nulle part ailleurs. La production et la distribution sont liées au comportement des prix et tous les moyens d’existence au fait d’acquérir et de dépenser. L’insuffisance de moyens matériels devient le point de départ explicite, calculable, de toute activité économique. » - Marshall Sahlins -
6. La monnaie engendre la concurrence et la compétition. Comme l'argent devient l'intermédiaire obligé pour se procurer les produits et les services nécessaires à vivre et prospérer, et comme il n'y en a pas assez pour tout le monde, il s'ensuit logiquement qu'il va y avoir concurrence et compétition. Il n'aura échappé à personne que l'économie monétaire a produit une société ou l'argent est devenu la mesure de toute chose et ou le profit est devenu l'objectif premier. De façon générale, l'ensemble des ressources (donc des richesses de la planète) vont aboutir entre les mains d'un très, très petit nombre de personnes (en proportion au 7 milliards d'individus), et ces personnes, contrôlant de (très) grandes portions des ressources, déterminent elles-mêmes la rareté et les prix, quitte à détruire (ou dissimuler) les ressources excédentaires (il faut maintenir - artificiellement ! - les prix, donc la rareté et la pénurie).
Pour illustrer le point 6 :
« La cupidité et la compétition ne résultent pas de l’immuable nature humaine. La cupidité et la peur de la pénurie sont en fait créées et amplifiées en permanence par le type de monnaie que nous utilisons. Nous pouvons produire plus de nourriture que nécessaire pour nourrir tous les habitants de la planète, mais il n’y a pas assez d’argent pour la payer. La rareté est indissociable des devises nationales. En réalité, les banques centrales ont pour tâche de créer et de maintenir la pénurie. Cette attitude a pour conséquence directe que nous devons nous battre les uns les autres pour survivre. » -Bernard Lietaer -
7. La logique sous-jacente de la monnaie est l'échange, c'est-à-dire la société marchande. Dans un échange, un acheteur gagne un bien (ou un service) mais il en perd un autre en même temps (sous forme de monnaie). Qui plus est, dans la logique marchande du profit, un bien est évalué non pas selon sa valeur véritable (que l'on peut évaluer selon la quantité de matière première - les ressources matérielles - et le travail humain - les ressources humaines - nécessaires à sa fabrication), mais selon une valeur ajoutée : on ajoute à la valeur objective une valeur subjective de profit, et cela pour chaque intermédiaire (grossistes, marchands, détaillants) entre le fabricant et l'acheteur. A cela s'ajoute encore une série de taxes diverses imposées par les états. Il en résulte que les biens ont un prix subjectif très supérieur à leur valeur objective, ce qui, si l'on y réfléchit de manière pragmatique, est absurde.
8. La logique de marché implique une croissance sans fin. Selon le paradigme de cette économie de marchés il est nécessaire de faire toujours plus de profits. Cela entraine une croissance de la production, qui oblige une croissance de la consommation, avec tout ce que cela implique de conséquences contraires à l'intérêt collectif : obsolescence planifiée, accroissement des déchets, exploitation non raisonnée et exponentielle des ressources sans tenir compte de l'impact sur l'environnement, pollutions, détérioration de la biosphère, etc. Or, chacun sait que la planète est limitée, et qu'une croissance ne peut être infinie dans un monde limité. Inévitablement, le système courre à sa propre perte, en entraînant avec lui les hommes, la faune et la flore. Le principe de l'inflation est lié directement au principe de la croissance. Le principe de la croissance est une exigence du système capitaliste. Même modérée, même compensé par l'indexation, l'inflation entraîne à plus ou moins long terme une chute chronique du système, tout comme le principe de croissance.
Pour illustrer le point 8 :
« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » - Kenneth Boulding -
9. L'alternative pragmatique à l'économie monétariste est ce que Jacque Fresco a appelé « l'économie basée sur les ressources » (en abrégé : EBR). L'économie basée sur les ressources est un mode de société qui établit comme principe fondateur que l’ensemble des ressources naturelles de la Terre constitue un héritage commun à tous les êtres vivants de la planète (notamment les êtres humains). Cet héritage commun doit donc être géré en commun et équitablement répartis à tous (et non à une petite minorité de privilégiés comme c'est actuellement le cas). La logique de l'économie basée sur les ressources nous reconnecte donc avec le monde réel, qui est la planète Terre : c'est elle qui procure les richesses de base dont nous avons tous besoin.
Pour illustrer le point 9 : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civilisée. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." » - Jean-Jacques Rousseau -
10. La logique sous-jacente qui prévaut dans une EBR est le partage. Dans cette logique, les biens et les services ne s'évaluent pas selon une monnaie symbolique, mais selon la quantité de ressources qu'ils requièrent (c'est-à-dire leur valeur objective). Le système de gestion qu'implique l'EBR repose sur un ensemble de connaissances scientifiques et techniques (actuellement disponibles : il ne s'agit pas de prospectives sur des découvertes à venir) pour garantir l’accès gratuit à toutes les ressources nécessaires au développement digne et libre de chaque être humain, dans une gestion globale et durable respectant les principes et les lois naturelles de la biosphère (notamment l'équilibre dynamique de reproduction des diverses espèces).
Pour illustrer le point 10 :
« Nous connaissons une crise de l’évolution de la société humaine. C’est une situation qui est à la fois unique dans l’histoire humaine et dans l’histoire géologique. Cela ne s’est jamais produit et cela ne se reproduira jamais plus. On ne peut exploiter le pétrole qu’une seule fois. Bientôt, tout le pétrole aura été brûlé et tous les métaux auront été extraits et utilisés. C’est évidemment un scénario catastrophe, mais nous disposons de la technologie. Tout ce que nous avons à faire est de revoir complètement notre culture et trouver une alternative à la monnaie. Nous ne repartirons pas de zéro. Nous disposons d’une énorme quantité de connaissances techniques. Il suffit de les rassembler. Si nous ne stabilisons pas la société, nous courons à la catastrophe. Cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions deux axiomes de notre culture : l’éthique du travail actuelle et l’idée que la croissance est un état normal de la vie. » - M. King Hubbert -
Le pouvoir anti-social de l'argent :
vidéo illustrant le sujet : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LtJtNWMgym4

Il est dit à un moment dans ce document vidéo « L'argent représente un besoin inné ». C'est faux : l'argent représente un besoin conditionné, puisque l'argent ne représente PAS une ressource NATURELLE, mais un médium (moyen d'accès) aux ressources, moyen artificiel inventé par l'homme. Il dit aussi que « L'argent représente un besoin vital au même titre que la nourriture ». C'est un autre sophisme, car c'est l'association entre l'argent en tant que moyen d'accéder à la nourriture qui est ici démontré. L'argent ne représente pas le besoin vital, qui est la nourriture, il interfère entre le besoin et son objet. Il perturbe les réactions innées de l'homme, qui consisteraient à développer des méthodes pour se procurer la nourriture ou la produire. L'homme civilisé ne développe donc plus les capacités à se procurer de la nourriture, mais de l'argent. Cependant, en cas de pénurie de nourriture dans la cité (blocage de l'approvisionnement, par exemple lors de grèves générales ou de guerre), l'argent ne permet plus de se nourrir ... L'expérience montre que l'argent donne l'illusion de l'autosuffisance et renforce les réflexes égoïstes, tout en court-circuitant les réflexes d'entraide. Elle montre également, par l'association de l'argent avec le pouvoir, à la compétition et à l'idée que l'argent rend plus résistant, un accroissement de l'insensibilité, notamment à la douleur et à l'empathie (en cela l'argent se manifeste au même titre qu'une autorité ! Avec l'idéologie de marché il désensibilise des émotions en dressant des barrières entre les situations et la perception des situations, permettant de "justifier" aux yeux de l'idéologie et de son porteur un grand nombre d'atrocités).

Modification de Autre problème essentiel : La monnaieP




Il s'avère aussi nécessaire de prendre du recul sur nos différents et s'entendre sur des solutions assurant la liberté de tous en envisageant toutes possibilités de vivre ensemble.
CertificationQualification Discussion:CertificationQualification Tout comme la valeur d’usage et la valeur économique, certification et qualification appartiennent à deux ordres différents de la réalité, sans qu’on puisse faire de la seconde la quantification de la première.
Si la certification est en général une condition de la qualification (tel diplôme est exigé pour la tenue de tel poste ou l’obtention de tel grade) c’est parce que la valeur économique s’applique à la valeur d’usage.
En aucun cas certifier n’est qualifier sauf à confondre la valeur économique d’un bien et service et sa valeur d’usage, et donc à naturaliser la convention capitaliste du travail qui dote une partie des valeurs d’usage d’une valeur économique. Voire qui, dans l’état actuel de la crise de la convention du capital du travail, prétend doter toute marchandise capitaliste d’une valeur d’usage, au prix d’une imposition de pratiques de consommation dont la légitimité est à juste titre mise en doute.
Champagne/Universite (selon Alain) ligne a Discussion utilisateur:Champagne/Universite (selon Alain) ligne a
Champagne/Universite (selon Alain) ligne b Discussion utilisateur:Champagne/Universite (selon Alain) ligne b
CitationRousseauSouverain Discussion:CitationRousseauSouverain
Je dis donc que la souveraineté, n’étant que l’exercice de la volonté générale, ne peut jamais s’aliéner, et que le souverain, qui n’est qu’un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ;
le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté.

Jean-Jacques ROUSSEAU - Du contrat social - Livre II - Chapitre 1 - Que la souveraineté est inaliénable


La souveraineté : (du latin médiéval superanus qui dérive du latin classique superus « supérieur » ; et du concept grec Basileus) désigne le droit exclusif d'exercer l'autorité politique (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une zone géographique ou un groupe de peuples ; La volonté générale : concept créé par Rousseau dans Le Contrat social. C'est, par opposition à la volonté particulière individuelle, la volonté du citoyen d'un État en tant qu'il veut ce qu'il doit vouloir pour le bien de tous, et non seulement pour son bien propre. L'État légitime, pour Rousseau, doit être dirigé par la volonté générale, qui se matérialise dans les lois ; S'aliéner : céder sa volonté, la vendre à quelqu'un.

"le souverain qui n'est qu'un être collectif ne peut être représenté que par lui-même" : seul l'ensemble des citoyens peut représenter l'ensemble des citoyens.

Le souverain : qui détient le pouvoir suprême ; Suprême : au-dessus de tout ; Collectif : Etymologie ; du latin collectus, réuni, rassemblé.
CivismeF https://www.facebook.com/groups/437353682963852/doc/441381362561084/ Les règles de politesse et de civisme s’imposent dans les relations entre Gentils Virus : nos échanges seront marqués par le respect que chacun doit à ses concitoyens. Le harcèlement, l’insulte, la moquerie, la calomnie et toute atteinte à la dignité de la personne ou à la valeur de son opinion pourra faire l’objet de sanctions.
CodeConduite https://www.facebook.com/groups/437353682963852/doc/439713492727871/
CoeurDelaCharte https://www.facebook.com/groups/gentilsvirus/permalink/457384554286110/ Le Coeur de la Charte est révisable tous les 2 mois


Les Modalités de la Charte (définies aprés le Coeur de la Charte) sont révisables tous les mois


Les parties du Coeur de la Charte modifiables selon les conditions des Modalités de la Charte sont en italique suivi de (M)
Comment utiliser les modeles pour rédiger des "propositions" ? Discussion:Comment utiliser les modeles pour rédiger des "propositions" ? Vous trouverez sur la page :- Maquette "propositions" - tous les modèles possibles - cliquez sur le lien suivant pour atteindre cette page : Maquette "propositions"


Pas d'affolement, c'est en fait très simple !

Ce sont des exemples expliquant les différentes manières de présenter, donc d' AFFICHER, le contenu du travail apporté par chacun. Ce travail peut comprendre du texte écrit directement ; du texte venant d'un site ou d'un blog qui vous est propre, un schéma ou encore une page précise d'un forum, d'un site etc. grâce à un "Lien externe" ; des pages ou des parties de pages venant de ce wiki grâce à un "Lien interne".


Voici un exemple d'un contenu comportant du texte, des liens externes, des liens internes et des shémas - cliquez sur le lien suivant : Proposition:Test


Pour savoir comment mettre des liens internes ou externes cliquez sur le lien suivant : Comment créer des liens


  1. - Vous pouvez créer un Affichage "Travail Collaboratif" - C'est ce que je nomme "tableau" au sein de cette aide
    Deux types de tableaux sont possibles selon que vous souhaitez voir apparaître ou pas le créateur et la date de création de la proposition. Chaque tableau comprend toujours le nom de la dernière personne qui est venue modifier la proposition ainsi que la date et l'heure correspondantes, un N° de ligne, le lien url du débat ou de la discussion et le titre.
    1. - Pour créer SANS les colonnes laissant apparaître le créateur et la date de création de la proposition voici le modèle à suivre - Cliquez sur le lien suivant : [1]
      Cela donne ce genre d'affichage - Cliquez sur le lien suivant pour visualiser : [2]
      REMARQUE : En suivant ce modèle, "Proposition:Test " peut être par exemple remplacé par "Reglement:preambule" - Cliquer sur le lien suivant pour visualiser l'exemple : [3]
      ATTENTION : pas d'accent, pas d'espace entre les mots et les signes ou les chiffres.
    2. - Pour créer AVEC les colonnes laissant apparaître le créateur et la date de création de la proposition voici le modèle à suivre - Cliquez sur le lien suivant : [4]
      cela donne ce genre d'affichage - Cliquez sur le lien suivant pour visualiser : [5]
    3. - Pour ensuite remplir votre tableau, cliquez sur le N° de la ligne concernée et suivez ce modèle : [6] ou ce modèle : [7]
  2. - Vous pouvez ensuite créer un Affichage "Final" ce qui permet d'avoir un affichage direct de toutes vos propositions - Cliquez sur le lien suivant pour visualiser l'exemple : [8] et cliquez sur le lien suivant pour avoir le modèle d'écriture informatique de base : [9]


(La REMARQUE et l'ATTENTION du paragraphe 1.1 - ci-dessus sont à prendre en compte à chaque paragraphe)




Compte-rendu:pad1 Discussion:Compte-rendu:pad1 Lien vers le pad


2.1 Compte-rendu de la première réunion Mumble du 10 avril 2013

(21 personnes simultanées au maximum sur Mumble)

2.1.1 Actions à faire

=> Action Stephane Hairy (stouf) : créer framadate pour décider du jour de toutes les prochaines réunions de Gentil Virus sur Mumble => fait :
Consultable ici : Lien vers le framate

=> Equipe (DV) développeurs (action Korsaan, Vincent) : demander aux développeurs de désigner quelqu'un pour nous faire un résumé/compte-rendu hebdomadaire options possibles concernant l'avancement du site et les différents projets en cours chez les DV au début de chaque réunion Mumble par exemple.

2.1.2 Règles à mettre en place lors de l'utilisation de Mumble

  1. Encourager le push to talk (appuyer pour parler) lors des réunions Mumble ? => évite les bruits en tous genres, rend la discussion plus fluide, moins parasitée.
  2. Désigner un parolier qui se charge de respecter la distribution du temps de parole et des signes de prises de parole sur le tchat. je suis favorable au tirage au sort du rôle de parolier (rôle simple, accessible à chacun) pour chaque réunion. Le TAS permettrait de faire tourner les responsabilités. Conséquence : on devra désigner une personne chargée du TAS (j'avais lancé un sujet ici, Lien vers le sujet si les développeurs veulent reprendre l'idée).
  3. Moyen de demander la parole ? Deux moyens sont ressortis, des symboles à taper sur le tchat :
    1. o/ (bonhomme qui lève la main). Critique : moins visible ? Réponse à la critique : coutume, pratique numérique utilisée sans problème dans plusieurs groupes Mumble (Partis Pirates...). De plus, correspond à un signe (main levée)= ça a du sens.
    2. ......................................... (ligne de pointillés). Critique : plus long à taper. Réponse à la critique : plus visible.Contre-réponse : o/ est utilisé en pratique par d'autres mouvements et aucun ne s'en est plaint (apparemment), donc ça a l'air déjà visible. De plus, la désignation d'un parolier, chargé de veiller au respect de la distribution de la parole, rend caduque l'objection de la visibilité.
  4. Créer des salons à l'intérieur du serveur Mumble ? Lesquels ? "RDV Hebdomadaire" ou "Sujet Principal du RDV Hebdomadaire" ; "Les Développeurs" ; "Les Graphistes" etc. ; "Blablabla" pour ceux qui veulent s'isoler et parler d'autre chose + salons régionaux
  5. Utiliser des ateliers de diffusion des savoir-faire entre GV (via Mumble ou autre).
  6. Désigner des administrateurs mumble ? quels rôles ? est-ce réellement utile ?
  7. Faire une réunion une semaine sur deux, le mercredi puis le jeudi

2.1.3 Améliorations

  1. Créer un site internet vitrine en récupérant le contenu de Le-Message.org. Nous manquons de visibilité, il nous faut un outil tel qu'un site-vitrine (voire un peu plus que vitrine, à débattre).
  2. Basculer sur Trello (https://trello.com/) ? ---------------------------- Quid de Trello : est-ce une plateforme de prise de décision (liquidfeedback en est une et un test est en cours sur l'outil chez les GV) ? Est-ce un espace de discussions ? Loomio comprend les deux aspects, il vient de s'ouvrir en bêtatest privée Lien vers Loomio. Un outil efficace pour nous serait une plateforme démocratique de discussions ET de prise de décision.
  3. Faire un micro trottoir ?
  4. Faire des vidéos avec d'autres personnes qu'Etienne Chouard (demander aux GVs réalisateurs)Montage de vidéos existantes ?
  5. Faire une version courte du bestof Etienne (y ajouter d'autres personnes ? bouts du micro-trottoir ?) Et ajouter des expressions personnelles de divers Gentils Virus, de préférence divers (hommes, femmes, jeunes, vieux...)
  6. Demander la création d'un espace privé pour l'organisation interne du contenu du site (voir avec les GV réalisateurs)
  7. FAQ de toutes les questions auxquelles on serait amené à répondre lors d'une discussion où le but est de convaincre des gens sur la proposition d'Etienne Chouard. Lien vers l'affichage des objections contre le tirage au sort
  8. Expliquer très concrètement

2.1.4 Discussions générales

- Difficultés à convaincre les gens autour de nous : comment s'y prendre ? Peur de l'inconnu. Dur de démarrer en local.
- Cours entre nous pour apprendre à convaincre (éduc pop) ?
- Accepter de discuter avec tout le monde sans se soucier des clivages... Mais attention la conception du Peuple et des Citoyens ne saurait exclure des gens en fonctions de leur sexe, couleur de peau ou religion. Nous devons mettre un point d'honneur à conserver la définition actuelle de citoyen (et surtout pas citoyen = homme blanc catholique de plus de trente ans... sinon je n'appelle pas ça une Démocratie).

2.1.5 Livres

- Dimitri: Yves SINTOMER (professeur à Paris 8), auteur de: (2011) Petite histoire de l'expérimentation démocratique: Tirage au sort et politique d'Athènes à nos jours, La Découverte, coll. Poche.
- KEMPF Hervé (2011) L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, Seuil.
- GARIGOU Alain, LE BOHERC Jacques, LEFEBVRE Rémi… (2008) Voter et se taire ? Monopoles politiques, influences médiatiques, Fondation Copernic, Editions Syllepse.

2.2 Informations concernant la future mise en place du site internet

Groupe de travail sur le réseau des GVs

2.2.1 Maquettes graphiques servant de base de travail



Version 1 sur le réseau des GVs
Version 2 sur le réseau des GVs
Maquette "liens"
Ébauche graphique 1
Ébauche graphique 2
Site web roosevelt2012 ayant servi d'exemple

2.2.2 Proposition : menus et blocs



Mettre en place le site avec le modèle de la maquette version 2 (inspirée de roosevelt2012.fr).
Dans un premier temps, ne pas mettre de logo et rendre le slogan personnalisable. Ainsi, ça nous laisse du temps pour définir un logo avec les graphistes et discuter du slogan tous ensemble.

Pour les menus, on pourrait avoir :
Menu 1 : Accueil (à voir si nécessaire vu la taille du site)
Menu 2 : "Qui sommes-nous ?" ou "Le collectif"
Menu 3 : "Soutenir le collectif"
Menu 4 : "S'informer"
Menu 5 : "Agir"
Menu 6: "soutiens"

Pour les blocs, on pourrait avoir :

Bloc 1 : un texte accrocheur qui explique :
- notre(nos) revendication(s) (ce n'est pas aux hommes au pouvoir, d'écrire ...)
- le pourquoi
- le comment (assemblée constituante tirée au sort)
- un lien vers le-message.org (ou vers la page "s'informer") pour approfondir

Bloc 2 : présentation du collectif, définition du gentils virus (COPIER LE TEXTE récupéré par John)
- Le menu 1 renvoie vers la page d'accueil (au même titre que le logo et le titre du site)
- Le menu 2 renvoie vers le bloc2
- Le menu 3 renvoie sur la zone "Soutenir le collectif" de la page d'accueil
- Le menu 4 renvoie vers une page qui contiendra nos différents liens pour s'informer (site d'Etienne Chouard, vidéothèque, Démocryptage, etc ...)
- Le menu 5 renvoie vers une page qui contiendra nos différents liens pour agir (réseau social, pages facebook, base de documents à diffuser, etc ...)
- Le menu 6 renvoie vers les personnes qui soutiennent les GV (leur prénom et la première lettre du nom de famille apparaît. (classement avec menu alphabétique cf: exemple rossevelt2012)

Pour le bloc "Soutenir le collectif". Quand une personne valide le formulaire, le compteur est incrémenté. Si la personne a coché "Tenez moi informé", alors elle est inscrite à la mailing list qui nous permettra d'envoyer des infos régulières. Lorsque la personne soutient le collectif elle est renvoyé vers la page "Agir". La personne doit être informée que son email ne sera pas affiché ni utilisé à d'autre fin que la mailing list, et que seul la première lettre de son nom sera affichée.

Les pages de liens pourraient sous la forme de la maquette "Liens". On pourrait définir la couleur des cases et le contenu. Le but est de publier des liens pertinents tout en gardant une présentation aérée. La partie gauche serait dédiée à la diffusion (permettre de partager le site avec ses amis via email, facebook, twitter, ...), la partie droite à l'action (rejoindre le réseau social, facebook ...).

Le site doit être configurable (on doit pouvoir facilement modifier les menus et les contenus des blocs, ajouter des pages, etc ...).

2.2.3 Parties à ajouter au site



  1. élément de la situation actuelle
  2. morceau de discours de Chouard
  3. (par exemple) un atelier constituant en marche



2.3 Ordre du Jour prochaine réunion 17 avril 2013

=> vérification/retours sur les actions de la réunion précédente
=> proposer à Etienne Chouard de faire la promotion des groupes locaux facebook de GV sur sa page FB Lien vers la page FB d'Etienne Chouard que 12 000 personnes ont liké (tremplin pour améliorer les contacts entre GV)
Important car les changements passent par la création de groupes locaux, réunir les GV isolés est une priorité. Optionnel : décider de l'écriture d'un message collaboratif de GV à transmettre à Etienne pour qu'il le poste sur son mur.
=> manifestation du 5 mai
=> autres points à discuter s'il reste du temps/une majorité de GV par rapport au début de la réunion :
- appellation du nouveau site internet
- cahier des charges du futur site
- ...etc.
- fin de la réunion aux alentours de 23h/23h30


Compte-rendu:pad2 Discussion:Compte-rendu:pad2 Lien vers le pad



2.4 Tirage au sort d'un admin Mumble ?

Tirage au sort d'un admin Mumble pour gérer la parole (rendre muet les gens dont ce n'est pas le tour de parole) et de quelqu'un qui note le tour de parole.
-> Décision :
non, il n'y a pas besoin pour l'instant, les gens n'ont pas encore l'air de parler les uns par dessus les autres et on n'est peut-être pas assez nombreux à cette réunion pour que le problème se pose. Mais le problème se posera obligatoirement tôt ou tard.
Y a-t-il des outils pour gérer un tour de parole avec Mumble ? Quentin a cherché et n'a rien trouvé, il a posé la question sur le canal IRC de Mumble et on lui a répondu qu'un bot Mumble pourrait faire ça, un peu comme un bot IRC.
(Adresse du canal IRC Mumble ?)

2.5 Validation de l'ordre du jour

Ordre du jour décidé à la première réunion validé et ajout à l'ordre du jour d'un point sur l'initiative de la carte google des GV.

2.6 Maîtres Ignorants

- Retour sur le sujet des Maîtres Ignorants.

2.7 Map

Degré de précision de la localisation des membres (vie privée, clarté/lisibilité de la carte, etc).
Chaque groupe local pourrait faire sa carte.
Ne pas mettre email ou le rendre moins facilement récupérable par des robots.
Ajouter infos pour s'enregistrer dans la description (adresse email à contacter).


2.8 Suivi des actions proposées à la dernière réunion

-> Compte-rendu de l'activité des développeurs ?
Personne ne semble l'avoir fait. on discute globalement de ce que les développeurs ont fait récemment.

2.8.1 Sites et outils de travail

-> Loomio. Cercle Vertueux des Gens Eclairés.org/ et liquidfeedback

-> dev.ggouv.fr (possibilité pour les GVs d'utiliser également cette plateforme) devenu aujourd'hui : ggouv.fr
L'idée de ggouv.fr est de doubler les sites officiels (gouv.fr) ; exemple : pour education.gouv.fr faire http://www.education.ggouv.fr et traiter sur cette page le sujet de l'éducation par des débats, de l'information (ou désintoxication ?). --> quasi-impossibilité de transférer les elgg GV dessus malheureusement (problème de transfert de compte utilisateur... lien vers le post de Remy Baranx sur Gentils Virus de FB ).

-> liquidfeedback interface utilisateur plus sexy à développer ? par exemple sous forme de plugin elgg à coder et à intégrer dans ggouv.

2.8.2 S'organiser démocratiquement

S'organiser démocratiquement, direction commune VS initiatives individuelles ( la notion d’initiatives-multiples et l’apparente non-organisation qui en ressort en comparaison aux systèmes pyramidaux).


2.8.3 Manif du 5 mai (Front de Gauche) VS manif unitaire

-> Constituante élue VS tirée au sort. opération de récupération de la part d'un parti, mais permet de sensibiliser les gens à l'idée.
-> plus de pouvoir aux citoyens VS légitimer les partis et les élus.
-> Estampille GV bonne/mauvaise idée ?
-> Manif du FDG... ...GV bienvenus ?
-> Détourner les caméras sur les GV, détourner les militants ?
-> https://www.facebook.com/events/360999924011561/

2.9 Site internet des GVs

S'inscrire sur : le réseau des GVs
Puis rejoindre le groupe : Création du site d'accueil et d'orientation vers le réseau. Réflexion et élaboration du site d'accueil et d'orientation vers le réseau.

2.9.1 Quel est notre message ?

Seulement constituante tirée au sort ou d'autres solutions pour la démocratie ?

=> Les participants à la réunion sont globalement d'accord pour dire qu'on ne se limite plus à seulement vouloir une constituante tirée au sort, mais qu'il y a toute une série de solutions pour tendre vers la démocratie, et qu'il faudrait qu'on en parle sur notre site.
Le site le-message.org propose une solution unique, c'est principalement en ça que le site des GV en serait différent.

Faire un site simple (très simple) mais surtout concis.

2.9.2 Les sites pouvant servir de modèle

- Site de En 2014 : La Démocratie à Chambéry S'en inspirer pour notre site (colonne de droite : vidéos d'explications en 1min, en 14min, en 1h, etc).
- le-message.org ne propose qu'une seule solution alors que nous on veut dire qu'il y en a plusieurs.
- Évocation de Site de Démocratie Réelle.

2.9.3 Fédérer les énergies pour la création du site des GV

- Voir ce qui a déjà été proposé sur les autres plateformes, elgg, ggouv, etc.

- Organiser des groupes de travail sur la conception du site.


2.10 Sujets divers abordés

2.10.1 Débat sur le tirage au sort

- Comparaison tirage au sort dans les tribunaux pour les jurys.
- TAS (Tirage Au Sort) pour des instances de contrôle populaire des actions menées par un exécutif.
- Docimasie : Définition de la docimasie dans Archives Misagora - conditions / test de compétences : en faire ou pas ?
- Méthodes de contrôle des tirés au sort (respect du mandat, rémunération et reddition des comptes). Voir en fin de page : Rémunération et reddition des comptes dans Archives Musagora.
- Applications concrètes en politique et ailleurs (éducation...).

2.10.2 Pratiquer la démocratie

Pratiquer la démocratie au niveau local et dans les organisations citoyennes, sensibiliser VS s'occuper seulement de la constitution.
Démocratie au niveau de la mairie.


2.10.3 Charte du groupe FB des GV

Charte / débat et votes visibles ici : Lien vers la page spéciale FB.
ATTENTION ce vote est clos (NB il ne s'agit que de la charte FACEBOOK).
et groupe des rédacteurs Lien vers le groupe des Rédacteurs. FB

2.10.4 Une idée proposée

Police citoyenne pour faire appliquer les règles.
Compte-rendu:pad3 Discussion:Compte-rendu:pad3 Lien vers le pad


2.11 Ordre du jour- Agora Mumble - Gentils Virus - lundi 29 avril 2013- 21h

=> vérification/retours sur les actions de la réunion précédente

=> Nouveau site :
- Appellation du nouveau site internet
- But du nouveau site
- Cahier des charges du futur site
- Validation du plan
- Discussion sur la création du contenu :

  1. Récupération du contenu du site le message.org
  2. Récupération du contenu du document La démocratie pour les nuls
  3. Définir des blocs distincts à écrire puis définir des équipes de travail
  4. Définir les ressources annexes à utiliser (wikipédia, site d’Étienne ou autres)

- etc.

=> Un groupe a été crée la : Lien vers le groupe création du site sur FB

2.12 Plan consensuel

(après discussions)

I / Qu'est-ce qu'une démocratie et un citoyen ? (redonner leur vrai sens à ces mots / définitions de base / remettre les mots à l'endroit)
II / Etat des lieux : aristocratie, pas démocratie
III / Démocratie athénienne
IV / Celle de demain (mettre en avant qu'un changement de démocratie iras aussi avec un changement des institutions)
V / La constitution (voir ligne 28)
VI / Les GVs

2.13 Discussions

2.13.1 Possibilité I

I / Retour aux sources de la démocratie athénienne
II / Explication du modèle actuel (éveil des consciences)

Ou inversement (il faut plutôt présenter la critique du système actuel puis présenter des solutions, donc pour l'inversement)

2.13.2 Possibilité II

Intro / Description du modèle actuel (élections, élus, gouvernement représentatif)
I / Explication (ceci n'est pas une démocratie - placer des définitions de termes rapidement - oligarchie ploutocratique aristocratie ?) en prenant appui sur la démocratie athénienne d'il y a 2500 ans. j'aime mieux aristocratie oligarchique, mais bon...
II / Qui sont les Gentils Virus ?
III / Proposer de viraliser la planète

2.13.3 Possibilité III

I / Qu'est-ce qu'une démocratie et un citoyen ? (redonner leur vrai sens à ces mots) (Expliquer le but, revenir aux sources brivement de pourquoi on a besoin d'un système politique démocratique)
II / Etat des lieux : aristocratie, pas démocratie (on inverserait pas 1 et 2 ?)
Oui et non, définir avant de comparer pour que ça apparaisse comme une évidence / Rôle supposé des élus (nous représenter, voix du peuple, intérêt de la nation)
III / Démocratie athénienne (ce qui était bien et ce qui n'allait pas) (Notre point fort est qu'encore bcp croient que la démocratie est ce que nous vivons justement, c'est justement la non-démocratie qui doit être le point d'accroche)
IV / Celle de demain (mettre en avant qu'un changement de démocratie iras aussi avec un changement des institutions) (celle qui se prépare pour nous / et celle que nous voudrions)
V / La constitution (par et pour le peuple, la défendre) focaliser sur la Constitution seule peut être assez décourageant pour une personne isolée ("comment changer ce texte suprême pfff je laisse tomber...."), je serais pour qu'on en parle de la Constitution, bien sur, mais seulement si derrière on organise une façon de penser le changement dans des choses plus simples, qui donnent envie de s'engager, où la réalisation serait plus facile à entreprendre
=> par exemple en encourageant à remettre en cause le fonctionnement de tout organe de pouvoir (le bureau d'une association est élu), encourager à proposer une dose de tirage au sort dans tout organe décisionnel oligarchique.
Je suis d'accord pour dire que c'est dans la partie "avancée" du site.
Le changement de constitution. Ok, mettre ça de côté pour une animation spécifique ultérieure...
(l'histoire du texte des textes est crucial, il ne faut surtout pas l'écarter, au contraire, il faut mettre en avant le fait que la constitution a été ni écrite, ni validée par nous, et qu'elle est absolument illégitime, et que de surcroît elle est aujourd'hui nulle puisque : "Constitution européenne", parce que si on commence à raconter des conneries, on est mal barrés).
Certes, mais quand les gens comprendront le problème, ils se diront que nous n'apportons pas de réelles solutions face au changement de constitution, on doit en parler mais ça serait mieux si on en parlait avec une solution claire, précise et compréhensible simplement.
En partant du principe qu'il s'agit de l'élément principal de la "solution" et que nous ne sommes pas encore accordés sur ce sujet, il va falloir s'y pencher.
Afin d'éviter le "j'ai compris le problème, mais je ne peux rien faire..."
VI / Les GVs

2.13.4 Suggestion I

Et pourquoi on ne s’appuierait pas sur la petite vidéo dont je vous ai parlée l'autre fois, avec les boules du loto là ?
Je la trouve simple, directe.
C'est l'esthétique qui est à chier, mais le fond est excellent.
On rentre en contact avec l'auteur, on lui demande si on peut s'en servir pour un "remake"... lien vers la vidéo : la vraie démocratie - (youtube) ?

2.13.5 Suggestion II

Le constat :

La solution démocratique :

  • le principe de la démocratie
  • vocabulaire : Démocratie réelle / Démocratie Représentative / Oligarchie (en partant du principe que "aristocratie est déjà défini au dessus, la notion de Synarchie [même s'il peut-être préférable de ne pas employer le mot] lien vers l'article : synarchie - wikipedia surtout pour ce qui est de l'Europe.)
  • la démocratie réelle résout les problèmes d'aujourd'hui (Il faut voir comment s'y prend le peuple, ce n'est pas sûr à 100%)
  • des exemples de démocratie (ça va être dur, car selon ce que l'on explique, ça n'a jamais vraiment existé... des exemples de fonctionnements démocratiques peut-être...)

Le fonctionnement d'une démocratie réelle :

  • les 10 commandements de la démocratie (à détailler)

Les dangers d'une démocratie...(c'est super important, comme je disais, ce sont les "non-démocrates" qui sont les plus prêts à nous écouter) :

  • comment reconnaître une démocratie en dérive ?
  • comment une démocratie meurt ? comment la protéger ?

2.13.6 Discussion bis

Comme évoqué hier vite fait, autre idée en partant de la constitution :
On risque de perdre du monde d'entrée si on parle cash de la constitution, à savoir qu'il faut que cette vidéo soit la plus simple possible pour que le plus grand nombre de personnes puissent la visionner sans avoir l'impression de suivre un cours d'école. Après rien n'empêche de faire plusieurs vidéos dont une spécialement dédié à la constitution.

1. La théorie de la Constitution

  • Nom formé à partir de deux éléments latins :

« cum » préfixe qui signifie « ensemble »
« statuere » le fait « d'établir »
Littéralement le fait de fixer ou d'établir ensemble.

  • Règlement<Loi<Traité<Constitution
  • Texte placé au dessus des lois gérant l'organisation interne et fonctionnement de l'Etat.
  • Organise la séparation des pouvoirs, ainsi que les libertés fondamentales des individus (telle que la liberté d'expression...)
  • Flash back : la naissance de ce texte

Sous l'Ancien Régime : Constitution de type "coutumière" (ne relevant pas de la pensée mais des habitudes, imprécise, et surtout, non démocratique...)
Puis Constitution écrite : correspondant à l'avènement d'un nouveau système politique : la "démocratie"

2. La démocratie :
état des lieux (aristocratie, pas démocratie)

3. A cette prétendue démocratie, s'oppose la démocratie athénienne (permet de définir le vrai rôle du citoyen)

4. Les GVs, présentation et objectifs, et la démocratie de demain :
une nouvelle constitution, écrite par le peuple, tirée au sort (ou écriture contrôlée par des tirés au sort!)

En m'efforçant de reprendre ce qui avait déjà été fait. (donne une trame à la vidéo dans le sens où tout peut se dérouler dans un livre dont les pages se tournent...)

2.14 Liens vers les endroits où participer à la discussion toujours en cours

Il y a actuellement une discussion sur l'outil à utiliser ; soit le pad d'origine, soit le Google Doc

Les liens sont directs.
Compte-rendu:pad4 Discussion:Compte-rendu:pad4 Lien vers le pad


Propositions pour l'agencement du futur site internet des Gentils Virus

2.15 Autres pads

- Pad initial (Fonctionnement Mumble + Ordres du jour + Rappel Les Gentils Virus sur la Toile ...)
- Plan de scénario pour la vidéo d'animation du site-vitrine des Gentils Virus
- Initiatives et/ou expérimentations démocratiques locales

2.16 Orientations principales

- Site vitrine simple, de référence, avec des liens vers les outils externes
- Plus tard, éventuellement site communautaire avec parties propres aux GVs
- Plus tard, éventuellement intégration des outils externes dans le site vitrine

- Vulgariser au maximum le message

2.17 Éventail de sites exemples

2.17.1 Structuration et accueil

- Roosevelt 2012
- Le Mouvement Zeitgeist
- Rootstrikers
- la télé de Gauche
- Le site citoyen des indignés constructifs
- réseau salariat
- bitcoin
- mozilla
- The Story of Stuff
- The Story of Stuff - L'histoire des choses
- En 2014 : La démocratie à Chambéry
- Built With Bootstrap
- Les Citoyens Constituants
- Objectif Démocratie Vous remarquerez que le site n'a pas l'air actif, donc nécessité d'avoir un truc qui est mis à jour régulièrement (shoutbox, news, livre d'or).

2.17.2 Exemple d'agendas

Accès direct avec les liens - Les maîtres ignorants
- Relle Démocratie Maintenant
- démosphère
- La carte interactive démosphère : Map qui allie lieu et date/heure. Si le lien ne passe pas reprendre démosphère et cliquez sur "Voir la carte" situé dans la colonne de droite.

2.18 Propositions de textes

- Propositions de textes pour la page d’accueil du site de présentation - déjà sur le wiki des GVs
- pad correspondant aux textes 1, 2 et 3 du lien précédent
- Création du site d'accueil et d'orientation vers le réseau. - au sein du Réseau des GVs (s'inscrire puis entrer dans le groupe correspondant)
- Cahier des charges pour le site de présentation du collectif - au sein du Réseau des GVs (s'inscrire puis entrer dans le groupe correspondant :Création du site d'accueil et d'orientation vers le réseau)

2.18.1 Une suggestion proposée, une question, une réponse

- Récupérer les 3 premiers chapitres du message.org
- Penser à faire quelque chose le plus explicite possible (parlant à n'importe qui : une grand mère, etc.)
- Réécrire les 3 derniers chapitres => proposer toutes les solutions qui existent. (Ne pas prendre de positions ?)
Avantage : On a quelque chose rapidement et quelque chose qui a fait ses preuves.
La démarche logique du sommaire du site le message.org est très pertinente et très parlante : chaque chapitre découle naturellement du précédent (la logique parle à tout le monde).
Il nous "suffit" de fusionner les textes des autres propositions avec le message pour obtenir quelque chose de consensuel (écrit par tous).

QUESTION: Faut-il répertorier les différentes solutions proposées pour instaurer concrètement la vraie démocratie?

Réponse (ça n'engage que moi) :
Nous avons un devoir de transparence et nous nous devons de recenser toutes les solutions possibles sérieuses (qu'on y adhère ou pas).
Nous pouvons ajouter un forum pour discuter des différentes solutions (un par solution) afin de rendre le débat vivant.

2.18.2 Une deuxième suggestion proposée

Un sommaire logique pourrait être basé sur :
Constat : il y a un pb
=> Le visiteur est d'accord sur les constats

Pourquoi ? (causes, etc.)
=> Le visiteur se dit qu'il n'y avait pas pensé et commence à réfléchir mais reste dubitatif

Comment ? (grâce à tel outil, telle chose)
=> Le visiteur constate qu'il y a du concret qui étaye la thèse précédente, il commence à douter sérieusement.

Comment faire différemment ? : Les solutions
=> Le visiteur trouve la solution qui lui plait (parmi toutes celles listées) et se projette dans l'avenir => le pari est gagné, l'idée est dans sa tête, il se l'est appropriée

Des actions concrètes pour conclure ?
Le site des GV
=> Le visiteur est motivé et convaincu, il s'inscrit aux GVs.

Sur 100 visiteurs, 50 rejoignent les GVs, 10 disent j'aime, 3 deviennent des membres réguliers, 1 devient réellement actif.
Le message.org c'est déjà 100 000 visiteurs.

2.19 Possibilités d'architecture du site

Page d'accueil avec logo GV + vidéo courte qui se lance au survol de l'encart + accès accueil direct ou on retrouve les menus

2.19.1 Possibilité 1

Menus :
- Accueil
- Qui sommes-nous
- Envie de prendre part à l'infection ?

  • Découvrez les foyers d'infection près de chez vous (avec sous-volet ouvrant sur les liens des différents groupes facebook / adresse mail par région)
  • Participez aux groupes de travail
  • Apprenez à utiliser nos outils

- Calendrier/Événements
- FAQ

  • Objections fréquentes contre le tirage au sort (http://projetgentilsvirus.ouvaton.org/index.php/Affichage_Objections_contre_le_Tirage_au_Sort )
  • Carte mentale
  • Les outils d'une démocratie plus directe : Démocratie représentative (avec moult contrôles), vote, référendum mais aussi préférendum, délibération citoyenne, jurys citoyens, démocratie directe, prise de décision au consensus, tirage au sort, forum ouvert, démocratie liquide, sondage délibératifs

- Liens / Pour approfondir

2.19.2 Possibilité 2

- Créer différent espaces : - Débat / Réflexion / Rencontres (MAP) / Initiatives
- Groupe de travail (Traducteurs / Réalisateurs / Développeurs /...)
- Partager

2.19.3 Possibilité 3

- Accueil
- Pour approfondir

  • constitution
  • exemples de démocraties locales
  • la monnaie
  • bibliographie

- Les solutions possibles

  • en parler autour de soi pour évoluer lentement notre système vers la démocratie
  • s'impliquer en tant que citoyen / redevenir citoyen / faire de la vraie politique

- Comment participer ?

  • initiatives de Gentils Virus (réseau social, map, outils de vote, ...)
  • groupes locaux

- FAQ

  • objections fréquentes au tirage au sort

2.20 Lien vers l'enregistrement audio de la réunion

Réunion Mumble du 6 mai 2013
ConstructionCotisation Discussion:ConstructionCotisation Depuis les années 1990 et à l’échelle européenne la pression réformatrice est énorme pour « mettre la protection sociale au service de l’emploi » : utiliser le chantage à l’emploi pour geler et réduire les taux de cotisation.

Le rapport Cotis (rapport de mission au président de la République, 2009) a bien mis en évidence le gel voire le recul du taux de cotisation en France.

La baisse du taux global de cotisation (employeur plus salarié) depuis 1998 ne s’était jamais vue et a comme effet la mise en difficulté de régimes qu’il s’agit donc de « sauver en urgence » par une réduction des droits.

L’effet est politique aussi car il permet une légitimation du crédit lucratif avec la lise en place de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) en 1996 et une délégitimation des institutions du salaire, lisible par exemple dans les priorités revendicatives des syndicats, centrées sur l’emploi au détriment du salaire.
ConventionCapitaliste Discussion:ConventionCapitaliste L’anticipation de la production valeur économique, à la base de toute création monétaire, est ainsi étroitement articulée à la production de marchandises capitalistes puisque la monnaie est créée d’abord par le prêt que les banques consentent aux entreprises sur la base de leur chiffre d’affaire attendu.
Qu’il s’agissent pour les banques de prêter des dépôts de monnaie déjà en circulation ou de créer de la monnaie au-delà de ces dépôts, le prêt est une institution décisive de la convention capitaliste du travail.
L’appropriation de la survaleur par les propriétaires lucratifs fait de ceux-ci des prêteurs et du crédit la source légitime du financement de l’investissement et elle fait de la création monétaire l’occasion d’une dette ce qui renforce singulièrement l’affirmation des propriétaires lucratifs comme seuls acteurs de la valeur économique.
Le travail est dans cette convention la production de survaleur par les forces de travail pour un propriétaire lucratif. Le salaire est le pouvoir d’achat de ces forces de travail.
Exemple : le cafetier travaille, pas la personne qui fait du travail chez elle, pas le producteur de café indépendant ni le fonctionnaire qui fait du café dans un restaurant de l’administration.
ConventionTravailDejaLa Discussion:ConventionTravailDejaLa Le produit intérieur brut qui mesure la valeur économique, et donc le travail, de l’année inclut bien davantage de travail que le seul travail dans son acceptation capitaliste : le travail des fonctionnaires, par exemple, bien que fait par des non-forces de travail et produisant du non-marchand en dehors de tout marché du travail et de toute propriété lucrative, est considérée comme producteur de valeur économique et à ce titre contribue au PIB.
Quand on additionne les cotisations sociales, les salaires directs des fonctionnaires et la part des revenus des travailleurs indépendants qui ne relèvent pas de la convention capitaliste du travail on arrive au tiers du PIB.
CotisationPonctionValeurAjoutee Discussion:CotisationPonctionValeurAjoutee Jusqu’à l’invention de la Sécurité sociale, tout accident de santé obligeait à emprunter ou à alimenter la rente des actionnaires des compagnies d’assurances. En ponctionnant la valeur ajoutée au nom du salaire socialisé pour financer la santé ou la vieillesse qui l’étaient jusque là par le prêt ou l’investissement des propriétaires, la cotisation sociale met en évidence l’inutilité de la propriété lucrative et du crédit lucratif.

La croyance dans l’épargne comme accumulation de valeur peut dès lors être combattue.
Ce qui s’accumule dans l’ « épargne ce n’est pas de la valeur mais des droits sur la valeur qui sera en cours de production au moment où l’épargne sera transformée en monnaie.

L’épargne accumule des droits de propriété sur la monnaie, expression de la valeur reconnue au produit du travail de l’année où se finit cette épargne. L’épargne ne peut jamais se substituer au travail, ni s’y ajouter.
Nous savons depuis Adam Smith (1776) que la « richesse des nations », c’est leur « travail annuel ».
CotisationSociale Discussion:CotisationSociale Par ordre d’importance dans l’histoire de la Sécurité sociale française sont la cotisation familiale, la cotisation vieillesse, la cotisation maladie et la cotisation chômage.

  • En 1945 la cotisation familiale était la cotisation la plus importante à la naissance de la Sécurité sociale. Dans ses premières formes elle était désignée comme « supplément familial » (fin du XIX° siècle dans la fonction publique, étendue au secteur privé en 1932) et les allocations étaient suspendues à la condition que leur bénéficiaire ait un emploi. Au terme d’une série de mesures prises en 1939, la condition d’emploi a été supprimée : partie socialisée du salaire, les allocations familiales bénéficient à tous les parents de deux enfants, quel que soit leur rapport au marché du travail. Elles représentaient alors la moitié des dépenses de la sécurité sociale et étaient égales aux salaires directs du ménage pour une famille populaire moyenne ayant trois enfants. Cette cotisation familiale reconnait donc le travail non marchand des parents, dans une déconnexion totale de l’emploi. C’est un salaire qui valorise un travail non subordonné.

  • La seconde cotisation est la cotisation vieillesse, aujourd’hui majoritaire car elle représente environ 40%. La cotisation vieillesse s’est affirmée au fil des années comme ponction sur la valeur ajouté sous forme de salaire socialisé dont la croissance régulière du taux, passé de 8 à 26% du salaire brut entre 1945 et 1995, a permis d’assurer des personnes de plus en plus proches des salaires directs. Ce salaire continué dans la pension, indexé sur les salaires, a affirmé la qualification des retraités au fur et à mesure qu’avec les conventions collectives et la jurisprudence se construisait le salaire à la qualification.

  • La troisième cotisation à entrer en lice est la cotisation maladie, stagnante depuis les années 1940 du fait de l’opposition frontale du patronat au régime général, elle connut une forte progression à partir de 1958 (création des CHU) et substitua à l’hygiène publique. Elle montrait que le salaire peut, par la cotisation, assumer des temps hors emploi et des situations de travail sans contrat de travail ni subordination, comme celle des médecins libéraux conventionnés du secteur 1, qui vivent du salaire socialisé de la cotisation sociale. La seconde impulsion vint dans la première moitié des années 1970, à nouveau par le transfert à l’assurance maladie de prestations relevant de l’aide sociale : les hôpitaux psychiatriques, hôpitaux longs séjours,, le handicap congénital.

  • La dernière-née des cotisations est la cotisation chômage. La cotisation chômage telle qu’elle apparaît en 1958 en dehors du régime général et peut se déployer après 1967 est marquée par une contradiction originelle entre le salaire et l’emploi et entre le salaire et le revenu. En finançant les indemnités journalières calculées en pourcentage du salaire de référence du chômeur, la cotisation exprime le droit au salaire de personnes qui jusqu’ici avaient droit à l’aide sociale dans les rares endroits où fonctionnaient les bureaux municipaux de chômage. Mais elle assure ce droit au salaire en posant ses bénéficiaires comme demandeurs d’emploi. En liant la durée de l’indemnisation à la durée de la cotisation elle expose ce salaire au risque de sa transformation en revenu différé si ce lien entre durée de cotisation et durée d’indemnisation se resserre. Jusqu’en 1979 on observe plutôt une affirmation du salaire contre l’emploi et le revenu différé.
DefTravailFriot Discussion:DefTravailFriot On travaille lorsque l’activité productrice de valeur d’usage – le travail concret – se double d’une production de valeur économique – le travail abstrait – parce qu’elle s’inscrit dans une convention dans les institutions qui, par convention, ajoutent à la valeur d’usage une valeur économique.


Définition de Bernard Friot :
Dans le capitalisme, le travail a deux dimensions, le travail concret, qui rapporte la production de valeurs d'usage, et le travail abstrait, qui le rapporte à la production de valeur économique.

Le travail y désigne donc la part de la production de valeur, production de valeur économique, soit la production de marchandises par des forces de travail.

Mais cette convention est mise à mal par la convention salariale, porteuse d'une autre mesure de la valeur et d'une autre définition du travail comme la production de valeurs d'usage par des salariés, c'est à dire des titulaires d'une qualification.
DemocratieAutoinstituante Discussion:DemocratieAutoinstituante "la démocratie est une activité politique explicitement auto-instituante de la collectivité" - Cornelius Castoriadis - page 59 - CE QUI FAIT LA GRECE - La création humaine II - I.d'Homère à Héraclite - Séminaire du 17 novembre 1982 - Éditions du SEUIL, mars 2004.
DemocratieDefinition Discussion:DemocratieDefinition
DemocratieEgalitePolitique Discussion:DemocratieEgalitePolitique
DemocratieEgalitePolitiqueP Discussion:DemocratieEgalitePolitiqueP
DemocratieExerciceSouverainete Discussion:DemocratieExerciceSouverainete
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